Publié le Mardi 8 octobre 2024 à 11:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test Akimbot (PC, PS5, Xbox Series)

Akimbotte des culs

Développé par un studio français, Evil Raptor, le jeu Akimbot s’inspire des grands classiques de l’action-plateforme tels que Ratchet & Clank ou Jack & Daxter, pour ne citer qu’eux. Cette petite production, réalisée par une petite équipe, débarque avec une petite ambition et surtout, un petit prix.

Et la surprise est plutôt belle. Si le jeu ne révolutionne pas le genre et suit une histoire cousue de fil blanc, on prend plaisir à suivre les aventures d’ Exe, un robot mercenaire, et Shipset, le drone qui l’accompagne. Le premier vient tout juste de s’évader grâce au second et leur mission va être de tout simplement sauver le monde d’une IA malveillante qui répond au nopm d’Evilware.

Mélange d’action et plateforme, le jeu vous entraîne dans un univers SF dépouillé mais au charme indéniable. Une petite quinzaine de niveaux vous attendent, pour une durée de vie qui avoisine les 8-9 heures selon votre compétence en la matière. Ça reste honnête, vu le prix bas du jeu.

Une fois maîtrisées les figures basiques, à savoir le saut, double saut, dash et combats au corps à corps, vous allez pouvoir utiliser des armes à distance et dézinguer du robot ennemi à tire-larigot. Rien de très difficile et les initiés retrouveront vite leurs marques. Niveau gameplay, le titre manque sans doute d’un peu de subtilité et de détails, simplifiant la plupart des contrôles (on peut citer la course sur les murs ou le grapin, sous-utilisés) mais cela permet au moins de fluidifier l’action et augmenter le rythme global.

Rien de bien compliqué, donc. Le jeu s’offre à un large public et devrait plaire à un grand nombre.


Ajoutez quelques puzzles à réaliser en un temps imparti, pour varier les plaisirs, 4 armes principales (pas de munition mais une barre de surchauffe) et 4 armes secondaires (à débloquer, très puissantes).

Sympathique mais loin d’être parfait, le jeu pêche par de nombreux défauts. Les ralentissements pénibles lors de la sauvegarde automatique, une certaine répétitivité du gameplay qui, au final, se révèle un peu plat, les phases en véhicule ratées et imprécises, un manque global de sous-couche, de profondeur, à tous les niveaux : histoire, monde, personnages, gameplay, level design…

Autant de problèmes qui pourraient être globalement rédhibitoires mais qui ne le sont, en réalité, pas. Akimbot est en fait un petit jeu plaisant, frais, qui remplit pleinement son objectif : divertir. C’est déjà ça.