The Last of Us Part I (PS5)

 

Publié le Mardi 6 septembre 2022 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de The Last of Us Part I (PS5)

Retrouvailles émouvantes

imageA sa sortie, The Last of Us a été une véritable claque, ici, à la rédaction. Un coup de massue incroyable. Du jamais vu en termes de scénario, de profondeur d’histoire, de maturité et d’intelligence. Et il s’est imposé depuis comme l’une des plus grandes références vidéoludiques de ces dernières années.

Le jeu est toutefois sorti en 2013 et, avouons-le, ça commence à faire une paye si l’on se réfère au temps vidéoludique, que l’on pourrait comparer à celui de l’âge des chiens d’ailleurs : ça va tellement vite au niveau technologie, qu’un jeu qui a 9 ans en parait une bonne cinquantaine en humain.

Sa re-sortie sur PS5 est l’occasion de se replonger dans cette histoire bouleversante pour savoir si les codes de l’époque ont encore cours aujourd’hui.
On ne reviendra pas dans le détail du jeu pour autant : ici, il s’agit d’un portage PS5 retravaillé, sorte de simple remake et non pas une refonte totale. Petite précision toutefois : cette version intègre l’extension Left Behind.

The Last of Us, c’est donc l’histoire de Joël qui, après un drame familial durant une apocalypse zombie, se retrouve à devoir escorter une jeune ado jusqu’à un groupe de scientifiques. Et pour cause : la donzelle semble résistante au virus qui transforme tout le monde en mort-vivant. Petit à petit, la relation entre les deux personnages va prendre forme jusqu’à devenir un vrai rapport père-fille, profond et puissant dans ce monde ravagé par l’épidémie.


imageD’un point de vue construction, le jeu n’a pas vraiment évolué : on retrouve le même système de progression furtive, narration, combat dans des zones que l’on voit arriver à deux kilomètres. Quelques éléments de gameplay semblent avoir été améliorés toutefois : le jeu est plus souple, les combats plus fluides, récupérer un objet est plus intuitif… les développeurs semblent avoir injecté quelques éléments du deuxième opus dans ce remake. Ce n’est pas une révolution, mais un petit plus pas désagréable et qui ne redéfinit pas les cartes : les anciens joueurs retrouveront donc totalement leurs marques. A contrario, on rencontrera encore quelques petits bugs, notamment d’IA, avec des ennemis pas toujours réactifs ou parfois qui le sont bien trop… mais sans que cela ne soit bloquant ou même gênant et, surtout, rien qui ne porte préjudice au jeu.

Le gros du travail a finalement été fait sur les graphismes. Et les développeurs n’ont vraiment pas chômé : alors certes, c’est une amélioration d’un vieux jeu, donc il ne faut pas s’attendre à découvrir le plus formidable des jeux d’un point de vue visuel. Mais le boulot a été fait et très très bien fait. Visages plus expressifs, décors qui claquent… c’est une totale réussite. On en prend réellement plein les yeux et certaines scènes qui vous ont émerveillé à l’époque, devrait à nouveau faire leur petit effet. On ne se lasse pas de regarder les girafes passer… Bref, le résultat est saisissant. Les effets de lumière sont somptueux. Que dire de plus si ce n’est que cette réussite graphique sert encore plus le récit, ajoutant à l’immersion.

imageDeux modes sont proposés : Fidélité, en 4K à 40 images par seconde (mais on perd régulièrement de la fluidité sur les moments les plus visuellement fournis, sans que cela ne soit pour autant gênant) ou Performance, à 60 images par seconde, en 4K dynamique (mois saisissant visuellement, mais plus fluide). Enfin, des ajouts sont à noter : Gyroscope de la manette pour viser (pas convaincant du tout), option de mort permanente, bonus (modèles 3d, commentaires du directeur et des acteurs, mode photo, aides en jeu…).

Pour conclure, 9 ans après avoir pris une formidable claque avec ce jeu que j’adore véritablement, j’avais un peu peur de m’y replonger. Peur de ne pas être autant happé par l’histoire. Peur d’être rebuté par un gameplay vieillissant. Et finalement, le bonheur a été complet. Retrouver cette histoire passionnante, formidablement racontée, avec justesse, et surtout, d’une profondeur inégalée dans un jeu vidéo… j’ai replongé totalement. Et adoré une nouvelle fois. Bref. Vous aviez déjà le jeu sur PS3 ou PS4 ? Allez, laissez-vous tenter une nouvelle fois… Et si vous étiez passé à côté de ce petit bijou, réparez de suite votre erreur.

 

 
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The Last of Us Part I (PS5)

Plateformes : PS5

Editeur : Sony

Développeur : Naughty Dog

PEGI : 18+

Prix : 69,99 €

Aller sur le site officiel

The Last of Us Part I (PS5)

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