Cult of the Lamb (PC, Xbox, PlayStation, Nintendo Switch)

 

Publié le Lundi 5 septembre 2022 à 12:00:00 par Théo Valet

 

Cult of the Lamb (PC)

Quand Animal Crossing rencontre Doom

imageDes jeux, il y en a un paquet qui sort toute l’année, que ça soit des gros triple A ou des petits jeux indépendants. Et par moment l’un de ces jeux, qu’on n’attendait pas forcément, nous marque tout particulièrement. Et bien aujourd’hui, laissez-moi vous présenter mon nouveau coup de cœur, j’ai nommé « Cult of the Lamb ».

Rien qu’au titre du jeu, vous pouvez apercevoir qu’il s’agit d’un jeu qui se démarque des autres. « Cult of the Lamb », qui veut tout simplement dire « Le culte de l’agneau », porte très bien son nom. Destinés à être sacrifié pour 4 prophètes, vous, un agneau tout à fait basique, allez être sauvé in extremis par un autre prophète renégat qui va, en échange de votre vie, vous donner accès à une partie de ses pouvoirs via une mystérieuse couronne. A son service, vous allez créer votre propre culte et réunir des adeptes afin de monter en puissance et traquer ces faux prophètes qui voulaient vous sacrifier.

Le jeu est développé par un petit studio indépendant et australien nommé Massive Monster. Un studio encore assez jeune et avec peu de jeux sous sa coupe. Mais il est édité par Devolver Digital, qu’on ne présente plus tant ils nous ont édités de bons jeux indés au fil des années, que ça soit Enter The Gungeon, Gris, Katana Zero et j’en passe.


Pour en revenir à notre mouton (je suis fier de moi), Cult of the Lamb se découpe en deux phases bien distinctes : la phase de gestion, et la phase de donjon.

imageLa phase de gestion vous permet de construire à partir de rien votre culte. Avec vos fidèles, vous construisez des bâtiments pour les accueillir et pour leur faire récolter des ressources afin de devenir de plus en plus fort, car c’est ce dernier point le vrai but de la gestion. Il faut s’améliorer pour aller toujours plus loin. Afin d’automatiser tout le travail qu’il y a à faire, vos adeptes peuvent travailler à votre place, vous permettant de partir en expédition. Mais pour ce faire, il faut récolter leur grâce qui est un genre d’XP qui vous fait monter en niveau. A chaque niveau, vous débloquez de nouveaux bâtiments et votre culte prospère. Et pour avoir plus de grâce, il faut avoir plus d’adeptes, c’est donc un cercle vertueux qui vous permet de gravir les échelons. En plus de ça, vous montez également des niveaux vous-même afin de débloquer des compétences et armes utiles dans les donjons.

imagePour ce faire, il va falloir gérer vos adeptes qui sont une véritable monnaie. Car si le jeu ressemble à un genre d’Animal Crossing dans sa gestion, la partie culte y prend aussi tout son sens. Au début, vous prenez soin de vos adeptes, vous les nourrissez, les soignez et faites tout pour les garder en forme. Mais à un moment, il va aussi falloir les sacrifier pour devenir plus fort. Fini le mode fermier, et début du mode gourou. Je ne vous cache pas que ce jeu m’a transformé de personne toute gentille avec ces êtres tout mignons, en brute sanguinaire organisant des sacrifices, des duels à mort et des rituels de lobotomisation pour devenir le plus fort possible. Comme pour le reste, les rituels se débloquent petit à petit grâce à des fragments de pierre que vous obtenez en faisant monter de niveaux vos fidèles. Ensuite, vous faites des choix entre plusieurs genres de rituels qui vont vous aider en jeu. Il faut faire des choix difficiles pour être le meilleur.

imageUne fois une certaine puissance atteinte, il n’y a plus qu’à aller dérouiller les boss et leurs sbires dans les donjons. Je dis bien « les donjons », car il y en a 4 différents avec 4 paliers à franchir à chaque fois pour atteindre le Big Boss du donjon. Pour franchir ces paliers, c’est simple, il faut réussir une run dans le donjon et recommencer. Empruntant des codes au Rogue-Like, le donjon n’est jamais pareil et il faudra choisir votre chemin selon vos besoins pour réussir. Plus vous avancez et plus ça sera dur, vous forçant à devoir prendre des mesures drastiques pour devenir plus fort et avoir de meilleures compétences. A l’attention de nos lecteurs « speedrunners », les donjons sont conçus pour que vous puissiez tout défoncer le plus rapidement possible, avec des combats courts mais intenses. Je ne vous cache pas que je me suis prêté au jeu et c’était jouissif.

imageAu niveau technique, on est clairement sur un sans-faute. Tout d’abord, le mélange mignon et démoniaque fonctionne merveilleusement bien et offre un style unique au jeu. Ce style offre même une dimension comique au jeu quand on voit le côté mignon de la gestion avec le côté horrible des sacrifices des petits êtres sans défense qui se font démembrer par des tentacules. Pour autant, le jeu n’est pas gore, c’est énormément suggéré et c’est ce qu’il faut.

Du côté des FX, pareils, ils permettent aux animations de briller avec les coups et les pouvoirs qui sont mis en valeur.

imageEnfin, pour le son, les joueurs étant sensibles à ça seront comblés. Les musiques sont très bonnes et les VFX et autres bruitages mettent en valeur ce qu’il se passe sur votre écran.

Evidemment, le jeu n’est pas exempt de défauts. On peut notamment mettre en avant la difficulté qui n’est pas toujours correctement gérée. Par exemple, je trouve que le troisième donjon est bien plus simple que le premier et le deuxième, ce qui fait bizarre. On peut aussi pointer du doigt la taille des arènes qui composent les donjons. Elles sont bien pensées, mais leur petitesse fait que certains combats contre beaucoup d’ennemis deviennent brouillons.

imageMais d’un autre côté, on voit que les développeurs nous ont gâtés sur les détails. Car oui, le jeu ne se contente pas d’alterner entre récolte de ressources et combat en donjon. On a également plein d’interactions entre notre agneau et ces adeptes, que ce soit pour les remettre sur le droit chemin quand ils se rebellent, ou faire des petites missions très rigolotes pour les contenter. On peut même les personnaliser quand ils arrivent dans notre secte, ce qui est vraiment amusant.
On peut aussi parler des mini-jeux très sympathiques à faire, que ça soit la cuisine, la pêche ou les osselets. Et puis on peut conclure par la chose la plus parfaite du jeu, à savoir la touche qui permet de faire bêler notre petit mouton. Je suis désolé, mais c’est la perfection absolue. Je n’en dévoile pas plus afin de préserver votre découverte du jeu si vous décidez de l’acheter (faites-le).

Je pense qu’à travers ce test, on ressent mon amour pour ce jeu. Je ne peux donc que vous conseiller d’y jouer. Il est disponible pour la modique somme de 22,99 € sur PC mais également sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series et Switch.

 

 
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Cult of the Lamb (PC, Xbox, PlayStation, Nintendo Switch)

Plateformes : PC - Xbox One - PS4 - Switch - PS5 - Xbox Series

Editeur : Devolver Digital

Développeur : Massive Monster

PEGI : 12+

Prix : 22,99 €

Aller sur le site officiel

Cult of the Lamb (PC, Xbox, PlayStation, Nintendo Switch)

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