Story of Seasons : Pioneers of Olive Town (PS4)

 

Publié le Mardi 30 août 2022 à 12:00:00 par Vincent Cordovado

 

Story of Seasons : Pioneers of Olive Town (PS4,PC)

La petite maison dans la prairie

imageDéjà sorti en avril 2021 sur Nintendo Switch et en septembre de la même année sur PC, Story of Seasons : Pioneers of Olive Town pointe une nouvelle fois le bout de sa bêche, mais cette fois sur PS4. Je n’ai pas honte de le dire, c’est probablement le jeu auquel j’ai le plus joué en 2021. Non, ce n’est vraiment pas une blague. Avec plus d’une centaine d’heures de jeu au compteur, il était donc tout naturel que je pose mes mains délicates sur cette version PS4 pour vous en livrer mon avis, même si vous vous doutez bien qu’à moins d’une grosse catastrophe naturelle, il sera sensiblement le même que pour la version Switch.

Résumé des épisodes précédents pour ceux qui n’ont jamais posé leur main sur ce genre de jeu. On y incarne un jeune homme ou une jeune femme qui décide de plaquer sa vie de citadin pour l’air pur de la campagne. Comme bien souvent, on récupère la ferme de notre défunt grand-père. Et comme à chaque fois, ladite ferme est plus proche d’un terrain laissé à l’abandon que d’une exploitation. Ici, on récupère un terrain en friche, même pas disponible dans son intégralité, avec des bâtiments en ruines et des animaux qui trainent dans les décombres, sans qu’on ne sache vraiment comment ils ont pu survivre. Même si j’ai ma petite idée. Cerise sur le gâteau du cadeau empoisonné, la ferme de votre grand-père ne contient même pas de baraque. Vous n’avez donc pas de quoi vous abriter et au début, vous allez devoir camper. La vie à la dure. Comme un pionnier, quoi.

imageLes premières heures de jeu vous demanderont de remettre un peu d’ordre sur votre terrain pour l’exploiter. Là encore, vous constaterez que votre grand-père ne devait pas vraiment vous aimer, car il ne vous a laissé aucun outil. Ce sont les habitants du coin qui vont vous les offrir. Ainsi on découvrira comment découper du bois, les hautes herbes et casser des cailloux. Ceci nous permettant de récupérer des matériaux, le nerf de la guerre du jeu. Après avoir retourné un peu de terre, on plantera nos premiers légumes. Au bout de quelques jours, ces légumes arriveront à maturité et pourront être vendus pour acheter d’autres graines, du bétail ou des améliorations. Et ainsi commence le cycle de Story of Seasons.

Bon, au départ, on a plus que jamais la sensation d’être le marginal du coin qui dort dans sa tente, sur un terrain laissé à l’abandon et qui revend tous les trucs qu’il trouve, mais petit à petit les choses prennent forme. On récupère assez de matériaux pour reconstruire des structures, agrandir son terrain et même construire sa propre maison. On a ainsi le plaisir de pouvoir accueillir un petit animal de compagnie et de cuisiner ses propres plats.

imagePioneers of Olive Town offre de nombreuses possibilités pour s’occuper. Entre les traditionnelles gestions des cultures et de l’élevage, qui vous demanderons d'arroser vos cultures et de bichonner vos animaux, on peut aller pêcher, drainer des lacs pour récupérer des trésors ou prendre des photos des animaux rencontrés. A l’instar d’un Animal Crossing, ceci permettra d’enrichir le musée de la ville qui, au départ, et bien vide. On pourra également jouer les apiculteurs ou faire pousser des champignons.

On devra également régulièrement partir explorer les diverses mines pour récupérer différents types de minerais et pierres brut. Les matériaux récupérés permettront d’améliorer vos différentes structures, fabriquer du mobilier, d’agrandir votre maison, mais également de renforcer tous vos outils : ils seront plus efficaces et sur une plus grande zone d’action. Et ce n’est pas un luxe, tant l’endurance fondra parfois trop vite.

imageChaque action vous coutera quelques points. Et plus on avance dans le jeu, plus on a besoin de matériaux rares qui nécessitent d’avoir un fermier sévèrement entrainé pour ne pas voir fondre notre endurance en essayant de les récupérer. Notre personnage possède également des niveaux de compétence dans les diverses activités possibles : plus le niveau est élevé, plus les bonus associés sont importants et l’endurance part moins vite. Après, pour regagner votre énergie, vous avez toujours la possibilité de cuisiner ou d’aller manger dans les restaurants du coin.

Afin de gagner un peu de temps et également, un peu d’énergie, on débloquera durant l’aventure différentes sortes de lutin vous permettant de récupérer chaque jour des ressources dans leurs catégories respectives. De quoi vous laissez un peu de temps pour profiter d’une autre facette du titre : la simulation de vie et la recherche de l’amour.



imageEh oui, notre petit fermier ou petite fermière cherche l’amour et à fonder une famille. A vous donc la possibilité de sympathiser et plus si affinité avec l’un des prétendants disponibles, sachant que les relations du même sexe sont possibles. Story of Seasons a, cependant, sa propre définition des relations : ici, on se moque totalement de votre personnalité. Ce qui compte, c’est la superficialité. Pour draguer, il faut donc venir quotidiennement parler à la personne et lui offrir un cadeau. Pas forcément de qualité, mais si ça plait, la jauge d’amitié monte plus vite. Cette jauge est initialement composée de 10 cœurs et à chaque cœur rempli, on a droit à une petite scène témoignant de l’avancement de la relation. Passés 6 cœurs, on pourra demander à la personne de se mettre en couple et arrivé à 10, c’est le grand saut avec la demande en mariage. Ce qui permettra à l’élu de votre cœur de venir vivre chez vous et d’avoir des enfants. Après, ne vous attendez pas à une relève, ils resteront toujours petits, malgré les années passées. Et sachez qu’il n’y a pas à vous prendre la tête si vous souhaitez changer de partenaire : il suffit d’en faire la demande et hop, disparition de votre partenaire et de l’enfant.

Côté social, le titre est ponctué d’évènements festifs : chasse aux œufs, chasses aux champignons, courses d'animaux, lancé de marteaux, vous permettant de gagner quelques coupes et glaner des sous. Honnêtement, il y a de quoi s’occuper. Si on n’arrive pas à un niveau de personnalisation du niveau d’Animal Crossing ou de Stardew Valley, on a quand même pas mal d’objet à débloquer pour créer l’ambiance que l’on souhaite dans sa ferme.

imageSi vous aviez lu mon test de l’époque, vous savez que le principal reproche que je lui avais fait était que le système de transformation des ressources était bancal. Le temps horriblement long de la transformation d’une ressource en une autre nous poussait à coller toujours plus de machines sur notre terrain, le transformant en véritable usine et on était obligé de resté à côté pour maximiser notre production puisqu’on ne pouvait réaliser qu’une transformation à la fois. Et bien ce défaut n’est presque plus là puisqu’une mise à jour est venue corriger ça sur Switch et que c’est cette version qui est présente sur la galette PS4. Maintenant, il est possible de demander la transformation de plusieurs objets, d’un seul coup. Et si les transformations sont toujours réalisées de manière séquentielle et non en parallèle, on n’est plus obligé de rester à proximité. On dépose les objets à transformer et on vient les récupérer, tranquillou, en fin de journée.

Du coup, ça nous laisse plus de temps pour le reste, comme s’occuper des animaux. Cependant, il n’y a pas eu de corrections sur l’équilibrage, problème évoqué dans mon test précédent : l’agriculture rapportera vraiment bien plus d’argent que l’élevage. Bien géré, vous avez moyen de charger vos champs comme une mule, de coller des arroseurs automatiques et de ne vous en occuper que pour récolter et replanter. Un max d’argent pour un minimum d’effort. Et à partir du moment où vous produisez vos propres graines et que vous en avez monté la qualité au maximum, c’est la fête du slip à la revente. Si seulement c’était aussi simple pour nos chers agriculteurs.
 
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Mais bref. Malgré l’intégration des DLC sortis sur Switch, avec leurs intrigues et leurs nouveaux personnages, à cette version PS4, on pourra quand même reprocher à Pioneers of Olivetown d’être assez léger dans l’aspect social qu’il propose, avec des relations sociales très sommaire et une trame de fond tellement mise en retrait qu’on oublie qu’il en existe une. Si graphiquement, le passage d’une console à l’autre n’a rien modifié, c’est du côté du framerate et des temps de chargement que c’est beaucoup mieux. L’aventure est beaucoup plus fluide et c’est plus agréable.

Au final, pas de surprise avec cette version PS4. Profitant de toutes les mises à jour de la version Switch, elle offre une stabilité technique plus importante et des temps de chargement réduits. En revanche, elle perd un argument de taille, pouvoir y jouer partout. Donc si vous comptez céder à l’appel de la campagne, à vous de voir si vous préférez y jouer en nomade sur Switch ou dans une version plus complète (eh oui, sur Switch, les DLC sont vendus séparément) et plus stable sur PS4.

 

 
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Story of Seasons : Pioneers of Olive Town (PS4)

Plateformes : PS4

Editeur : XSEED Games, Marvelous

Développeur : Marvelous Inc.

PEGI : 3+

Prix : 39,99 €

Story of Seasons : Pioneers of Olive Town (PS4)

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