Publié le Mardi 2 juillet 2024 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test du Kit Nanoleaf 4D Screen Mirror + Lightstrip Kit, un éclairage indispensable pour votre écran

Révolution visuelle

La technologie n’est pas à proprement dit nouvelle. Les téléviseurs Ambilight, de Philips, en sont le meilleur exemple. Mais j’avoue, un téléviseur qui éclaire, à l’arrière, le mur contre lequel il est apposé, reprenant les couleurs de ce qui passe à l’écran, m’a toujours laissé dubitatif. Même si, quelques connaissances équipées de ce système, m’en avaient vanté les mérites.

Bref, c’est avec circonspection et doute que j’ai accepté de tester le Kit Nanoleaf 4D Screen Mirror + Lightstrip Kit. En plus, proposé à 99,99 € (pour les moniteurs jusqu’à 65 pouces) ou 129,99 € (pour les moniteurs jusqu’à 85 pouces), ça fait cher le gadget inutile…

Inutile ?

C’est ce que nous allons voir…

Le Kit Nanoleaf 4D Screen Mirror + Lightstrip Kit est donc composé d’une bande lumineuse LED (plus 4 coins plastiques pour bien positionner la bande à chaque angle du téléviseur), une caméra (plus bras en cas de positionnement au-dessus de l’écran) et un bloc faisant le lien entre la caméra et la bande LED et également faisant office de récepteur Wifi.


Niveau caractéristiques techniques, le bandeau mesure 4 mètres et va jusqu’à 1075 lumens pour la version 65 pouces et 5,2 mètres et jusqu’à 1122 lumens pour la version 85 pouces.
La durée de vie du bandeau est de 25 000 heures. Il est vendu également séparément. Il est certifié IP20, comporte 30 LED par mètre, avec 16,8 millions de couleurs RGB.

La caméra peut se positionner au-dessus (via le bras support TV) ou sous l’écran (bande adhésive à coller sous la caméra pour éviter qu’elle ne bouge).

Le système s’installe et se contrôle via l’application Nanoleaf mais est compatible Apple Home, Amazon Alexa, Google Home, IFTTT, SmartThings, Razer Chroma.

Sa consommation est de 7,2 W max.

Je pensais un peu galérer pour son installation derrière la TV. Un tuto Youtube vous expliquera en détails comment faire. Mais globalement, ça s’est passé sans encombre et plutôt facilement. J’ai été finalement assez surpris de voir à quel point c’est simple à coller derrière l’écran. Notez qu’un dépoussiérage préalable est vivement conseillé et qu’il est recommandé de mettre le téléviseur à plat (sur l’écran, sur des coussins ou le canapé) pour pouvoir mieux le coller. Laisser l’écran à la verticale est plus galère.

J’ai pris mon temps, j’ai regardé plusieurs fois le tuto pour être certain de bien faire les choses, de couper le bandeau au bon endroit pour ne pas l’endommager, de bien connecter les câbles… mais sincèrement, cette partie-là ne devrait vous poser aucun problème.

Ça a été bien plus compliqué au niveau appairage de l’appareil. L’application a galéré pour reconnaître l’appareil (il a fallu que je recommence 3 fois) et ensuite, elle a galéré pour aller au bout du paramétrage, m’obligeant à réinstaller l’appareil encore 3 fois avant que cela fonctionne. Je ne dis pas que l’application est mauvaise ou qu’elle est défaillante. J’ai sans doute merdouillé moi aussi. Mais c’est une mise en garde. Et un conseil pour ceux qui risquent aussi de galérer : persévérez, ça va finir par fonctionner.

Ensuite, bien positionner la caméra n’est pas très compliqué. Personnellement, je ne voulais pas de machin qui pendouille au-dessus de l’écran, alors j’ai opté pour le positionnement sous l’écran. Avec un peu de recul quand même pour bien capter l’image. Il suffit ensuite de paramétrer le cadre sur l’application (pas intuitif à trouver, mais facile à faire une fois qu’on est dessus) et le tour est joué. J’ai par la suite peaufiné ce cadrage deux ou trois fois dans un souci de perfection, mais c’était vraiment du pinaillage.

Bref, pour résumer, l’installation physique était hyper simple, l’installation logicielle un peu moins, mais d’une part rien n’indique que vous galériez, d’autres part, il n’y avait rien non plus d’insurmontable et, pour finir, j’ai déjà bien plus galéré sur d’autres systèmes. Rien de rédhibitoire, donc.

Ensuite… et bien j’ai allumé le système. Je l’ai utilisé durant des matchs de foot (c’est l’Euro), sur des séries et, bien entendu, sur des films. J’avoue, sur des programmes de type journal ou jeu tv, c’est totalement inutile.

Comme je vous l’ai dit, j’étais très dubitatif sur l’intérêt d’un tel « gadget ». Je sais que c’est difficile, surtout de nos jours, mais il faut reconnaître quand on a tort. Et bien, j’avais tort. En fait, c’est tout bonnement génial, ce truc. Je suis totalement fan.

Selon les scènes, la couleur des LED, pilotée par la caméra, change pour créer un halo en harmonie avec les couleurs dominantes de l’image, en temps réel. Et ça crée réellement une extension de l’image. Donc une extension de l’action, qui déborde alors dans votre salon.

Certes, il faut peaufiner les détails. Peaufiner l’intensité selon le revêtement (et la couleur) du mur à l’arrière de votre téléviseur, histoire que ce soit parfait. Mais ça amplifie vraiment les impressions au visionnage d’un film. Ou ça vous plonge encore plus dans l’ambiance, durant un match. Bien entendu, gros bonus sur un film d’action (mais pas seulement). Niveau jeux vidéo, c’est aussi une très belle réussite qui vous plonge un peu plus dans l’univers.

Via l’application, on pourra régler la puissance de l’éclairage et sa réactivité face à l’image (selon des niveaux nommés 1D à 4D), allant d’un éclairage monochrome pour juste faire ressortir l’écran jusqu’à un éclairage dynamique (qu’on vous conseille) et choisir selon les différents modes proposés, selon ce que vous regardez (on a choisi le mode dynamique automatique, c’est plus simple). Il y a également un mode réceptif uniquement à la musique. Sympa si vous matez un concert ou si vous faites une petite soirée dans votre salon.

Je suis tombé sous le charme de ce système d’éclairage supplémentaire qui vous immerge dans l’image. Et finalement, vu le résultat, le prix est tout à fait justifié. Franchement, sautez le pas et investissez dans cette technologie. Ça le fait vraiment. Une vraie réussite.