Publié le Lundi 27 janvier 2020 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
Dragon Ball Z Kakarot (PC, PS4, Xbox One)
C'est râpé
L’une des franchises de mangas et d’anime les plus célèbres au monde, et sans doute la plus célèbre en France, a su ces dernières années franchir le pas des adaptations en jeux vidéo. Dragon Ball Z se décline en de nombreux jeux, avec plus ou moins de réussite, mais les derniers opus étaient plutôt bons et ont su installer la licence au firmament, faisant de son héros Goku, qui à un « r » près pouvait concurrencer Kim Kardashian sur son postérieur, une star incontestée.Alors que la plupart des jeux se concentraient sur les combats épiques et dantesques propre à cet univers, le dernier né de la série, Dragon Ball Z Kakarot, veut aussi faire la part belle à l’aventure et au scénario. Sans pour autant mettre de côté la baston, bien entendu. On n’est pas dans un épisode de Heidi non plus.
S’appuyant sur les débuts (ordre chonologique) de Goku, sans rentrer dans les arcs GT et Super, le jeu s’offre toutefois une revisite de près de 300 épisodes. Bien entendu, on a donc droit à des raccourcis et des oublis, certains majeurs, qui feront sans doute hurler les fans. Et si c’est tout à fait logique d’avoir dû écourter l’histoire pour la faire rentrer dans un jeu vidéo, peut-être que la richesse de cet univers aurait mérité deux jeux, voire trois, pour mieux s’attarder sur certaines scènes… Là, il faut bien avouer que la narration prend parfois le pas sur l’action… de manière un peu trop prononcée. Comprenez par-là que d’innombrables dialogues, longuets et parfois bien chiants (surtout pour ceux qui connaissent la série), viennent gâcher le rythme et l’intérêt du jeu. C’est dommage. Reste quand même l’essentiel, avec certains passages forts qui rallumeront la flamme de la nostalgie chez les fans de la série. Heureusement. Et atmosphère générale est d’ailleurs plutôt réussie. On parle des ambiances sonores, des voix japonaises mais aussi des décors, très respectueux…
Justement. Parlons-en, des décors. Malheureusement, graphiquement, le jeu est loin de rendre hommage à l’univers de Dragon Ball Z. Comme on le disait, si l’ambiance générale est là, si les décors sont respectueux des épisodes et que l’on retrouve certains endroits mythiques avec plaisir, force est de constater qu’on est devant une version « du pauvre ». Textures foireuses, parfois bien baveuses ou pixellisées, à tel point qu’on évitera de se focaliser sur certains éléments du décor... ajoutez à ça des personnages parfois franchement ratés, des animations raides et qui manquent clairement de finesse… on fait face à une énorme déception devant la réalisation graphique du titre. A contrario, pourtant, certains combats principaux sont très réussis, très rythmés, vraiment prenants, et la plupart des cinématiques sont réussies. Mais même avec ça, l’impression générale qui en découle est que le jeu est visuellement loin d’être réussi. Pour être gentil.
De la même manière, le côté RPG du jeu, censé donner de la profondeur à cette aventure, est loin d’être convaincant. Assez vide et avare en quêtes secondaires, souvent très répétitives et parfois même bien chiantes (mention spéciale pour la chasse ou la pêche, sans aucun intérêt ludique). Plombées par de longs dialogues inintéressants, plombées par de nombreux allers-retours et plombées par un manque de diversité flagrant malgré des cartes plutôt grandes, Dragon Ball Z Kakarot ennuie souvent, déçoit régulièrement et passionne peu. Pour autant, ces quêtes sont nécessaires pour récupérer des orbes, des médailles D (à collectionner), des emblèmes d’âmes (qui donnent des bonus) ou augmenter les caractéristiques de son personnage.
Un tableau communautaire réparti en 7 catégories permet d’acquérir des compétences et bonus, voire de nouvelles techniques de combat. Emblèmes d’âmes et orbes Z sont essentielles pour progresser. L’abondance de ces orbes, malheureusement, permet d’augmenter vite et beaucoup sans trop d’effort.
Heureusement, Dragon Ball Z Kakarot s’en sort grâce à ses combats, rythmés et dynamiques. On prend du plaisir à tenter des choses, esquiver les attaques, lancer des combos, faire parler toute la puissance de son personnages dans de grands feux d’artifice pyrotechniques. Il y a des moments épiques, des combats tendus, et quelques bonnes sensations manette en mains.
Ça ne suffit pas, malheureusement, pour relever totalement le niveau d’un jeu qui a sans doute voulu en faire trop, mais n’est pas allé au bout de ses promesses et de ses possibilités, plombé par un manque de variété et un ensemble technique trop juste.
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Dragon Ball Z Kakarot (PC, PS4, Xbox One)
Plateformes : PC - Xbox One - PS4
Editeur : Bandai Namco Entertainment
Développeur : CyberConnect2
PEGI : 12+
Prix : 60 €
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