Splinter Cell Blacklist, nos premières impressions

 

Publié le Vendredi 1 février 2013 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Splinter Cell Blacklist, nos premières impressions

Sam botte bien

imageVous le prendrez comme vous le voulez, mais d’un point de vue tout à fait personnel, la nouvelle orientation de la série Splinter Cell ne m’a pas déplu. Il faut dire que l’infiltration, ce n’est pas mon fort. Oh, esquiver deux ou trois gardes, feinter deux ou trois caméras et faire ami-ami avec deux ou trois toutous passe encore. Mais j’avoue que tout un jeu sur l’art d’éviter le combat, ça m’a toujours bien saoulé. Je n’y peux rien, plutôt que de jouer le ninja furtif, moi, perso, je préfère péter des nuques, arracher des molaires à mains nues ou déloger des boyaux avec mes dents.

Bref, la série des Splinter Cell, tout en lui reconnaissant une certaine classe, ne m’a jamais plus transcendé que ça. Et le dernier opus en date, Conviction, s’il a bien fait râler les fans de la première heure, m’a, moi, plutôt convaincu. Oh, il était loin d’être parfait, certes, mais sa nouvelle orientation action m’avait permis de bien plus accrocher à la série.

Pour ce nouveau jeu, Splinter Cell Blacklist, UbiSoft a décidé de ménager la chèvre et le chou. Autrement dit, de continuer sur cette nouvelle orientation plus « action », tout en revenant à un style « furtif » bien plus présent.
En effet, désormais, chaque style aura sa place. Nous avons pu voir deux niveaux du jeu, assez longs. L’un dans des ruelles étroites et ses toits, de Benghazi en Libye. Et l’autre dans une usine abandonnée à Londres. Le démonstrateur a plutôt orienté sa manière de jouer de façon furtive : un minimum de victimes, juste ce qu’il fallait pour progresser, un minimum de dégâts… tout en finesse, quoi. Voir sans être vu. Et ça a plutôt bien marché.
Autant dire qu’une fois la manette en mains (manette Xbox 360 même si la version tournait sur PC), moi j’ai opté pour tout son contraire, à savoir le défourraillage bourrin, ne serait-ce que pour apercevoir les différences des deux styles et voir comment le jeu répondait cette fois-ci.

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screenEt effectivement, pour chaque mission, vous avez le choix. Jouer en mode fantôme, sans tuer un seul ennemi, en mode panthère, en tuant juste le nécessaire, ou façon tank, en éliminant tout le monde. Ce dernier mode n’est pas pour autant plus facile ou plus simpliste : les ennemis y sont plus nombreux, puisque des renforts ont tendance à débarquer d’un peu partout, et ils visent juste. Autant dire que vous risquez de voir quelques « Game Over » apparaître durant la mission si vous vous choisissez cette dernière voie, même si avouons-le, elle offre son lot de satisfaction et d’adrénaline.
En ce qui concerne la furtivité, Sam Fisher, le héros du jeu, semble avoir retrouvé une seconde jeunesse. Plus agile que jamais, il grimpe aux murs, saute de paroi en paroi… un petit parfum d’Assassin’s Creed – mais juste ce qu’il faut, sans trop abuser – dont ne se cachent pas les développeurs. Cela offre de surcroît plus de possibilités pour les phases de furtivité, bien plus intéressantes du coup, et des animations plus « félines » qui offrent aux scènes d’action une fluidité plus agréable. Bref, cela aurait pu être un défaut (avouez que certains d’entre vous ont tiqué en lisant « Assassin’s Creed »), mais en fait, c’est un vrai plus pour le jeu, puisqu’ajouté par touches subtiles.

screenSelon votre manière de jouer, et selon ce que vous ferez sur le terrain, vous récolterez des récompenses. En argent sonnant et trébuchant. Faire 3 headshots, attraper 3 ennemis pour s’en servir comme bouclier, cacher trois corps, ne tuer personne… des petits challenges vous permettent d’engranger quelques dollars bien utiles par la suite.
En effet, Splinter Cell Blacklist ajoute une petite dimension jeu de rôle, dans le sens où vous pourrez modifier et améliorer votre équipement en lui ajoutant de nouveaux gadgets : combi plus résistante ou moins bruyantes, selon votre style de jeu, arme plus silencieuse ou plus efficace, radar… et j’en passe. Il existe des dizaines de choses à acheter et rajouter dans votre besace.
Ces modifications, vous les ferez dans votre base volante : un avion bourré d’électronique où votre équipe vous prête main-forte, qu’il s’agisse de repérer le terrain ou trouver de nouveaux gadgets. Ledit avion pourra d’ailleurs lui-même être amélioré, ce qui vous offrira alors certains avantages, notamment en matière de reconnaissance terrain d’avant-mission.
screenCes missions seront choisies sur une carte. Petite inquiétude toutefois : elles montreront tout autant les missions solos que les missions coop ou multijoueur disponibles. Est-ce que ce mélange des modes ne risque pas de perdre un peu le joueur, ou lui donner l’impression de rater une partie du scénario – et du jeu – s’il ne joue pas, par exemple, au multi ? (Les missions coop, nous a-t-on dit sans pour autant être sûr à 100%, devrait être jouables également en solo). Il faudra attendre d’avoir le produit fini en mains pour le savoir.

A part ça ? Le scénario est banal : Tout va mal – comme d’habitude – au pays de l’Oncle Sam. Un groupe terroriste menace de faire péter les intérêts américains un peu partout dans le monde, et Sam et son équipe sont envoyés en free-lance faire le ménage et trouver l’homme qui se cacher derrière ces menaces.

screenCe que nous avons pu en voir nous a plutôt séduit. Les niveaux sont superbes – le jeu tournait sur un PC, je vous le rappelle – et avec de nombreux détails. Même si la progression semble assez dirigiste et en couloirs, il y a plusieurs possibilités pour aborder un même problème, plusieurs passages pour se frayer un chemin, bref pas spécialement d’impression d’oppression.
L’action est toujours efficace, le système « Mark & Execute » qui permet de marquer trois cibles et de les exécuter automatiquement (à condition qu’elles restent dans votre ligne de mire) est toujours aussi fun, bref, tout est réuni pour donner de bonnes scènes de gunfight comme on les aime.
Si l’IA était encore assez loin d’être au point, certaines réactions était bel et bien déjà présentes et les ennemis pouvaient se montrer assez retords pour vous débusquer si vous tentiez – et échouiez – dans votre optique d’approche discrète.
Très simple à prendre en mains, très facile à manier, avec de jolis environnements, des niveaux qui semblent assez longs, bien mis en scène, et donc cette possibilité de jouer à la manière dont on l’entend… ce Splinter Cell Blacklist devrait être une belle surprise pour l’été prochain. Août, vous avez dit ? Vivement la fin des vacances, alors !

 

 
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