Publié le Jeudi 24 janvier 2013 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
BioShock Infinite, nos premières impressions
Ca va faire MAL !

Voici donc nos toutes premières impressions de ce qui s'annonce comme étant tout simplement l'un des meilleurs jeux de ce début d'année. Le meilleur jeu ?
BioShock Infinite vous place dans la peau de Booker DeWitt, un vétéran de la cavalerie des États-Unis, reconverti en mercenaire. Malheureusement, DeWitt s’est endetté auprès des mauvaises personnes et il n’a qu’une seule solution pour effacer sa dette : Il doit sauver Elizabeth, une jeune femme mystérieuse, emprisonnée depuis 15 ans à Columbia, une ville flottant dans les airs.
Nous sommes en 1912. Vous accostez sur une petite île, avec votre barque, et grimpez dans un étrange phare. Un homme mort gît sur une chaise. Vous continuez votre ascension et tombez sur un étrange mécanisme relié à un siège. Dès que vous vous asseyez, il se met en branle et… vous propulse dans les airs. Projeté dans une capsule au-dessus des nuages, vous atterrissez… dans la cité flottante.

Pourtant, durant cette petite demi-heure, voire trois-quarts d’heure durant lesquels vous évoluez paisiblement dans la cité, il y a quelque chose qui cloche. Difficile de savoir quoi, exactement, mais il y a quelque chose d’étrange, qui vous met mal à l’aise. Trop de bonheur, peut-être ? Trop propres, les rues ? Ces couples qui s’enlacent, ces enfants qui jouent… cette fête foraine… l’ambiance fin du XIXème, début du XXème qui émane des lieux est… dérangeante. Et tout cela va prendre forme quand, lors d’une représentation publique stupide, vous êtes choisi au hasard pour lancer une balle de baseball sur… un couple de noirs attachés à un poteau. Des « sous-hommes », dans cette Columbia qui s’avère finalement avoir rétabli, ou jamais aboli, l’esclavage. Car qu’y a-t-il de plus amusant que de lancer une balle de baseball sur des « nègres » ?
A vous de vous exécuter ou de préférer jeter la balle sur « l’amuseur public », de toute manière, peu importe, le résultat est le même : un policier qui passait par-là repère la marque sur votre main, les lettres « AD » qui sont, selon le Père de la cité, la marque du faux prophète. Du coup, ce petit coin de « paradis » se transforme en enfer et vous voilà pourchassé par les forces de l’ordre. Et si elles se cachaient quand la ville était calme, elles vont apparaître en nombre et vous faire vous rendrez compte que vous avez mis les pieds dans un nid de guêpes. Une cité sous le joug d’un tyran totalitaire et bien décidé à vous faire la peau, d’autant plus qu’Elizabeth est sa protégée.

Rapidement, vous allez gagner d’étranges pouvoirs qui semblent inhérents aux lieux. Lancer des boules de feu, des nuées de corbeaux sur vos ennemis, par exemple. Pouvoirs qui pourront être augmentés, tout comme votre arsenal, via des bornes spéciales rencontrées en chemin. De la même manière, des fioles – rares et souvent bien cachées – augmenteront votre résistance, votre force ou votre santé de manière définitive. Sans oublier les gadgets qui permettent d’augmenter les dégâts, la précision et j’en passe.

Le jeu prend même un tout autre tournant quand on rencontre Elizabeth. Douée elle aussi de pouvoirs, elle va vous prêter main forte pour affronter des ennemis toujours plus retords. Elle peut ouvrir les portes, vous donner des fioles de vie…
Autre point fort du jeu, son level design. BioShock Infinite est très bien pensé, très bien construit, très bien scénarisé, très bien maîtrisé. On n’a pas l’impression d’étouffer ni d’être baladé d’un point à un autre sans raison. Qui plus est, pas de gros bloc de protection bien visibles qui plombent l’imagination. Tout est bien inséré dans le décor, tout est parfaitement logique. Même ces rails qui relient les îlots flottants et que vous pourrez utiliser. Ils vous permettront d’atteindre des endroits secrets, de prendre à revers vos ennemis, de les surprendre, de sauter dessus sans qu’ils vous voient, voire d’être suffisamment mobile pour qu’ils n’arrivent pas à vous viser.

Graphiquement sublime, suffisamment original pour intriguer, bien foutu, bien mené, avec une IA qui semble tenir la route… bref, c’est carrément alléchant.
Après la déception personnelle de BioShock 2, mon intérêt pour la série est remonté en flèche. Plus stratégique qu’il n’y paraît, avec une ambiance folle et des personnages charismatiques, BioShock Infinite pourrait bel et bien être LA meilleure surprise de ce mois de mars.
Images du jeu BioShock Infinite, nos premières impressions :
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