Borderlands 2 (PC, Xbox 360, PS3)

 

Publié le Mercredi 4 avril 2012 à 14:00:00 par Cedric Gasperini

 

Borderlands 2 (PC, Xbox 360, PS3)

Un jeu qui va tout déchirer

imageHaaaaa… Borderlands… c’est une longue (et triste) histoire entre ce jeu et GamAlive… Pour bien la comprendre, il faut remonter à ce lundi 26 octobre de l’année 2009 : Sur le site parait le test de Borderlands. Un test qui va alors lancer la légende…

Noté 5/10, soit tout juste la moyenne, Borderlands ne m’a vraiment pas séduit. Des décors vides, le choix d’un graphisme en cell-shading qui ne m’a jamais plu, une ambiance plate, des armes annoncées comme quasiment infinies mais qui en fait se répètent sur le quatre ou cinq modèles (ne changeant que les caractéristiques), et un respawn pénible des ennemis. Finalement, Borderlands n’était pas le FPS apocalyptique que j’attendais, mais une simple course à l’xp et un jeu de tir sans profondeur. C’est un avis tout à fait personnel et je vous laisse aller (re)lire le test pour bien comprendre tous les griefs que j’avais, et ai encore contre le jeu.

Pour autant, le jeu a eu un beau succès commercial. Du coup, ses fans et aficionados se sont souvent opposés à mon point de vue, montant en mayonnaise cette inimitié qui n’a pourtant jamais existé. Je n’ai jamais haï le jeu. Je trouve simplement que c’est un mauvais jeu, point barre. Même si je reconnais avoir souvent joué de cette opposition (on ne refait pas, hein…).

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screenTout cela pour dire que 2K Games m’a invité à prendre en main Borderlands 2 pendant quelques heures (sur PC), un après-midi de la semaine dernière. Alors certes, j’y suis allé sans réelle conviction et l’âme un peu en peine. Mais le propre de notre métier est d’avoir toujours l’esprit ouvert : même si le premier opus était nul, il ne faut pas se fermer à sa suite. Du coup, une petite lueur d’espoir brillait encore au fin fond de ma déjà vieille expérience…

Ne restait plus qu’à Gearbox Software et 2K Games de transformer cette petite lueur en un soleil d’été…

Borderlands 2 reprend la même formule que son prédécesseur : des missions, des ennemis à gogo, des armes par milliers et des butins à récupérer (modificateurs d’armes, bonus de capacité, argent, armes…).

L’histoire se déroule à nouveau sur Pandora, cinq ans après le premier jeu. Le but est de renverser le dictateur Jack Le Beau. Brick, Lilith, Roland et Mordecaï, les personnages du premier opus, sont de retour, mais uniquement en tant que PNJ (personnages non jouables) : s’ils auront leur rôle à jouer dans ce combat, ils ne feront qu’apporter un soutien et non plus vous laisser décider de leur destin.

Quatre nouveaux héros sont donc disponibles, chacun avec ses capacités propres.

screenSalvador (classe Défourailleur) est dans le même genre que Brick : un fou furieux capable de tenir deux armes en même temps et adepte de la destruction massive.
Maya (classe Sirène) a le pouvoir d’immobiliser ses ennemis en les enfermant dans une sorte de stase (façon Mass Effect soit dit en passant).
Axton (classe Commando) est un personnage tactique qui possède une tourelle. Il peut lui donner un rôle offensif ou défensif, à distance ou au cœur du combat, et cette dernière octroie des bonus (recharge rapide, bouclier…)
Enfin, Zer0 (classe Assassin) est le spécialiste de la furtivité et amateur des armes de type sniper. Il peut également devenir invisible quelques secondes grâce à sa capacité « leurre » qui créer un hologramme de lui-même.

Nous avons pu jouer avec les deux premières classes. Les parties étaient du coop à 2 dans un gigantesque niveau (que mon acolyte et moi avons été les premiers à terminer, soit dit en passant, preuve d’une entente exceptionnelle et d’un talent inné).
J’ai personnellement choisi d’incarner Maya. Parce que bzzzzz.

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screenLe jeu débute sur une colline qu’il faut descendre. En parlant de descendre, quelques bestioles hideuses, certaines volantes, vous attaquent. Elles sont issues d’arbres peu ragoutants sur lesquels pendent des sortes de cocons qui exploseront dans une gerbe de liquide visqueux et verdâtre quand vous tirerez dessus.
Quand elles meurent, elles lâchent munitions, argent ou armes, à récupérer.
Après avoir fait une petite balade dans la nature et grimpé une autre coline, le tout en dégageant plusieurs sortes de monstres sur le passage, nous tombons sur un PNJ qui nous indique qu’il faut aller prendre les docks, en contrebas, pour mettre à mal le tyran. Bien entendu, il nous offre tout un tas de lot d’armes diverses dont nous reparlerons plus tard.

screenUne fois descendu et s’être approché des docks, ce sont de gros et puissants robots, soutenus par des drones, qu’il faut affronter. On ne compte plus les balles tirées ni les morts de part et d’autres (comme dans le précédent jeu, vous débloquez des points de « respawn » où vous ressuscitez tout au long de votre progression. Une fois dans les docks (après avoir passé tout de même cinq minutes à chercher le chemin au milieu de nombreuses portes fermées et scellées par l’opération du Saint Esprit, et avoir raté un petit interrupteur ridicule), c’est à nouveau des vagues de robots, mais soutenus cette fois par des ingénieurs surarmés qu’il va falloir descendre. On arrive alors dans une sorte de complexe militaire, avec son lot de recherches biologiques sur la faune locale… du coup, il y a également de nouveaux monstres à affronter. On y retrouvera notamment les Skags qui ont ici la capacité d’être transformés par leur leader : certains mâles alpha ont la capacité de lancer de l’acide (ou tout autre chose assez désagréable) et transmette temporairement ce pouvoir à leurs sous-fifres plus petits. Autant dire qu’il faut concentrer son tir sur eux…
Il y a alors tout un énorme bestiaire à affronter, passant de zones de combats à zones de combats en traversant des passerelles et bâtiments. Certains monstres énormes s’enfouissent dans le sol et rejaillissent devant vous, d’autres deviennent invisibles pour un temps, d’autres encore vous attaquent à distance, d’autres vont au contact… certains volent, d’autres rampent, d’autres courent… Ajoutez à tout cela des soldats et des robots qui infestent les bâtiments et vous aurez fait le tour. En deux heures de démo (deux heures pour un seul niveau, c’est tout de même plutôt grand), nous avons dû croiser une vingtaine de monstres au moins et une dizaine de robots et soldats en tout genre.

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screenDu coup, on se dit que le jeu promet d’être très varié. Vraiment. Les ennemis étaient parfois très nombreux et d’autres fois très puissants. Les passages où nous avons galéré ont d’ailleurs été ceux où nous avancions un peu égoïstement, en solo, sans réellement se soucier de son comparse. Les passages où nous avons été plus efficaces ont été ceux où nos armes étaient plus complémentaires et nos attitudes plus tactiques. C’est autant pour les bourrins qui espèrent y aller en ligne droite.

Mais ce n’est pas tout : si les monstres étaient très variés, les décors l’étaient tout autant. Et finie l’impression de vide : de nombreux détails, ici une caisse, là une console de commandes, ici une lumière, là une rambarde… on avait vraiment l’impression de progresser dans de vrais bâtiments ou dans une nature cohérents, avec des textures plus recherchées et moins grossières.

screenChaque personnage peut jongler entre cinq ou six armes directement accessibles et porter tout un tas d’objets (une trentaine), dont des armes supplémentaires qu’il suffira d’interchanger avec celles que vous utilisez.
Là encore, un vrai effort a été fait pour proposer bien plus de modèles et designs. Elles seront issues de 8 constructeurs (Tediore et ses armes basiques, peu chères et jetables, Vladof et ses armes à plusieurs canons, Dhal et ses armes au design militaire… etc.). Chacun ayant plusieurs modèles, cela nous donnera l’occasion de varier les plaisirs. D’ailleurs, sur la mission effectuée, très rares ont été les fois où nous sommes tombés sur un même modèle d’arme. Les développeurs nous promettent d’ailleurs 870 trilliards d’armes différentes… ou si vous préférez 870x10 puissance 21 en jouant sur leurs caractéristiques.
Ces armes se trouvent un peu partout : sur les corps des monstres, robots ou soldats, dans des caisses, dans des armoires, chez des PNJ ou des revendeurs…

Au fur et à mesure de gain d'expérience, on pourra débloquer des bonus : soigner un ami en lui tirant dessus (fendard), armes plus efficaces, et j'en passe... Un côté jeu de rôle, assez basique mais bien foutu et proposant assez de choix pour avoir besoin de se creuser la tête un moment...

screenEnfin, l’IA a été également revue. Les ennemis sont plus filous, attaquent de concert, viennent vous débusquer… chacun ayant sa propre tactique selon son espèce.

Au final, que dire de cette première prise en mains de Borderlands 2 ? Le jeu est plus beau, les décors plus variés, les missions plus rythmées, l’IA plus travaillée… bref, le jeu sera sans doute ce que le premier opus aurait dû être. Mieux encore, il ne semble plus y avoir ce respawn pénible et incessant…  Durant la mission, nous avons vraiment vécu des moments très ardus, avec une ambiance de folie... Bref, Borderlands 2, intense et captivant, promet d’être… un bon jeu ! Un très bon jeu, même ! Qui l’eut cru ? Pas moi. La surprise est donc d’autant plus belle et agréable. Vivement le test.

 
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