Publié le Vendredi 23 mars 2012 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Preview Ghost Recon Future Soldier coop multi

Un jeu à suivre de très très près

UbiSoft nous a invités à prendre en mains le mode multijoueur de Ghost Recon Future Soldier. Et pas doute, ça dépote.

Petit rappel des faits. L’unité des Ghosts est une unité « furtive », envoyée sur le terrain, derrière les lignes ennemies, pour faire du renseignement, du sabotage, voire de l’assassinat. Une unité autonome, qui doit faire vite, bien, efficacement. Ils sont 4 à composer cette unité. Nous sommes dans un futur proche et probable. D’où l’ajout de quelques « fantaisies » au niveau de l’équipement des Ghosts. Des fantaisies actuellement à l’étude ou déjà utilisées par les militaires, mais certainement pas dans ces conditions, avec cette facilité et, surtout, avec cette efficacité. Ainsi, les Ghosts bénéficient d’un camouflage optique qui les fond dans le décor. Alors inutile d’espérer passer devant les pieds d’un ennemi sans vous faire remarquer : cette technologie a ses limites. Mais elle reste efficace à moyenne ou longue portée, pour se fondre dans une forêt un peu épaisse ou dans des ruines un peu éloignées.
Idem pour le drone. Il suffit à nos Ghosts de l’envoyer dans les airs pour qu’il détecte silencieusement les ennemis, et les marque sur votre système de reconnaissance visuel implémenté dans votre casque… sans oublier qu’il suffit limite de siffler pour qu’il revienne dans votre main.
A part ces deux technologies qui n’en sont qu’à leurs balbutiements dans la vraie vie, mais qui, sachez-le, s’implémentent parfaitement et de manière très naturelle dans le jeu sans que cela ne choque un seul instant, le reste du jeu Ghost Recon Future Soldier est basé sur des situations réalistes et des affrontements on-ne-peut-plus empruntées à la réalité.


Mais bref. L’excellente nouvelle et ce qu’il y a sans doute de plus jouissif dans le jeu est que vous pourrez parcourir la campagne façon « drop and play » en coop. Autrement dit, à condition d’avoir quelques amis (n’importe qui ne pourra pas venir dans votre partie pour vous la pourrir), vous pourrez inviter à tout moment un camarade de jeu pour faire la campagne solo avec vous. Et comme il y a 4 Ghosts… vous pourrez au final vous retrouver à 4 potes sur les missions. Enorme. Plutôt que de vous taper des IA pas toujours finaudes, vous allez pouvoir jouer l’équipe de choc entre amis. Et nous avons pu tester la chose sur la fameuse mission qui se déroule en Russie. Une trèèèès longue mission, qui vous entraîne dans la forêt, puis dans une ferme tenue par les militaires, puis dans les rues d’un village, puis dans un autre corps de ferme, puis encore dans les rues… bref, nous avons joué pendant plus d’une heure à cette mission, alternant les passages furtifs (enfin en théorie, parce que j’étais pris par le temps donc j’ai eu tendance à foncer dans le tas et faire perdre à mon équipe tout avantage stratégique lié à la furtivité) et les affrontements musclés.

On marque les cibles, on snipe les ennemis, on doit abattre des sentinelles isolées, des ennemis retranchés dans des maisons, certains bien abrités derrière des sacs de sable, des snipers, des mitrailleuses lourdes, voire même des tanks ou des véhicules légers… Dès qu’un Ghost meurt, la partie est perdue et on doit recommencer au dernier checkpoint.

On avance en binômes pour flanquer les soldats, on se soigne dès qu’un camarade est blessé, on joue parfois les appâts pour concentrer le feu ennemi, on s’abrite le plus possible et derrière des choses solides (évitez les planches de bois qui volent en éclat au moindre tir)…
Bref on alterne entre les moments de calme et une sacrée tempête de folie, à grands coups de grenades et tirs nourris… sans oublier que tuer un ennemi, c’est bien, mais que si son corps est trouvé par une autre sentinelle, l’alerte sera immédiatement donnée.

Pas de doute, la campagne solo promet d’être longue, bonne, bien rythmée, bien pensée, et surtout, carrément jouissive en coop. C’est bien simple, moi qui ne suis pas spécialement féru de jeu multi parce que le jeu vidéo doit être un plaisir et non pas une B-A à m’occuper de trisomique vulgaires et dotés de la capacité de réflexion d’un bigorneau pré-pubère, j’ai ici pris un pied monstrueux et n’ai plus qu’une seule envie, me faire assez d’amis avant le 24 mai, date de sortie du jeu, pour jouer en coop avec eux. C’est loin d’être gagné puisqu’il me faut en trouver 3, mais le jeu en vaut largement l’effort.


Nous avons aussi pu jouer au mode Guérilla. Sorte de mode Horde, il s’agit dans un premier temps d’éliminer des ennemis (un bonus de furtivité est donné si vous ne vous faites pas repérer). Ensuite, il faut garder le contrôle d’un point et résister à diverses vagues ennemies, et surtout empêcher qu’un adversaire ne pénètre sur zone pendant plus de 15 secondes… soldats simples, snipers, soldats planqués derrière des boucliers, véhicules… au bout de 10 vagues, vous devez à nouveau déloger d’autres ennemis d’un nouveau point et remettre ça. Les vagues sont bien entendu de plus en plus pêchues et de plus en plus difficiles à subir. Il y en a un total de… 50 par carte !

Entre chaque vague, on change d’arme, on récupère des bonus, on refait le plein de grenades et de munitions… généralement, le temps ne vous permet de faire que deux de ces choses sous peine de vous retrouver en plein champs de bataille quand la vague suivante arrive.

Pas évident, plutôt bien foutu, mais quand même ultra-classique, ce mode devrait permettre de gonfler de manière énorme la durée de vie du jeu. L’un des développeurs nous annonçait qu’il leur fallait plus d’une quinzaine d’heures pour aller au bout des 50 vagues (en comptant les échecs, bien entendu). Heureusement, votre progression est sauvée à chaque vague…

Que dire de plus ? On aura pu tâter un poil du Gunsmith, qui permet de modifier votre arme selon une dizaine d’éléments (magazine, gâchette, lunette, corps, tube… etc.) ce qui a pour but de changer sensiblement la portée, la cadence, la précision ou l’efficacité d’une arme, et surtout qui offre la possibilité de créer son arme, bien à soi, quasiment unique tellement il y a d’options.

On passer enfin sur certains petits bugs ou oublis (quelques décors manquent de destructibilité par exemple), pour se dire que ce Ghost Recon Future Soldier promet d’être tout simplement une bonne grosse tuerie. Et ça, ça fait vraiment plaisir. La série renaît de fort belle manière de ses cendres.

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