End of Nations (PC)

 

Publié le Lundi 5 mars 2012 à 14:00:00 par Cedric Gasperini

 

Preview End of Nations (PC)

Faites la guerre, c'est gratuit

imageTrion a déjà tenté l’expérience MMO avec plus ou moins de bonheur, grâce à Rift, sorte de World of Warcraft plutôt sympathique et joli. Aujourd’hui, le développeur californien continue sa lancée avec End of Nations.

End of Nations a cela de particulier et d’assez original qu’il est un MMORTS. Autrement dit, un jeu de stratégie jouable en ligne. Et son autre spécificité est qu’il s’agit d’un « Free-2-play », d’un jeu gratuit.

Avouons-le, nous avions eu une petite présentation à la dernière GamesCom qui ne nous avait pas séduits plus que ça. Cette fois-ci, Trion nous a proposé de prendre le jeu en mains, histoire de confirmer ou infirmer nos doutes sur le produit. Et forcément, clavier et souris dans les pognes, ça change tout…

End of Nations raconte l’histoire d’un monde sous le joug de l’Ordre des Nations, groupe militaire totalitaire qui oppresse les peuples. Jusqu’à ce que se lèvent deux factions rebelles : le Front de Libération et le Cartel de l’Ombre. Deux factions qui ont beau avoir un même ennemi commun, mais qui oublient le vieil adage de « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » et n’hésitent pas à se mettre copieusement sur la tête.

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screenLe jeu propose d’incarner ces deux factions rebelles, via du PvP (joueurs contre joueurs) ou du PvE (joueurs contre IA). Et si nous n’avons pu jouer qu’à deux contre deux maximum, Trion a pour objectif de proposer des parties dantesques allant jusqu’à 26 joueurs contre 26… soit des parties à 52 protagonistes. On a hâte de voir ce que donnerait ce joyeux bordel…
Il y a tout un tas de missions proposées : garder des points de contrôle, résister à des vagues d’ennemis, , détruire un bâtiment, prendre d’assaut une base, capturer des points stratégiques… et ces missions se font les uns contre les autres ou, parfois, les uns avec les autres, obligeant les joueurs à s’entraider face à l’IA qui vous envoie des troupes de l’Ordre des Nations.

screenLe jeu propose des unités du genre futuristes, très « Command & Conquer » dans leur fonctionnement (et leur look). Tanks de diverses tailles, robots, véhicules légers armés de roquettes... on est en territoire connu. Vous aurez au début de chaque bataille, trois compagnies d’unités à définir. Vous avez un certain nombre de points à dépenser dans l’acquisition de vos unités. Et plus les unités sont puissantes, plus elles sont coûteuses. A vous, donc, de voir si vous privilégiez une force puissante mais restreinte, ou une force plus légère, mais nettement plus nombreuse. Selon ce que nous avons pu voir, cela dépend vraiment des missions et des cartes. Résister à de nombreuses vagues ennemies devra vous faire privilégier les unités plus nombreuses, par exemple, pour un feu plus nourri. Affronter d’autres joueurs pour le contrôle de points précis peut nécessiter des unités plus puissantes pour résister à leurs assauts…

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screenNous avons donc joué à plusieurs cartes. La première, justement, demandait de résister à des assauts de troupes de l’Ordre des Nations. Des vagues plus ou moins puissantes, terrestres ou aériennes, vous donnant plus ou moins de fil à retordre. La bonne idée du jeu est qu’un autre joueur fait exactement la même chose et que vous êtes connectés sur la même partie. Plus vous résistez, plus vous lui envoyez des unités puissantes à combattre. Vous pouvez récupérer des bonus (argent), prendre des point de contrôle, voire développer de nouvelles technologies, pour lui envoyer de bons gros tanks, voire de bons gros hélicos sur la tête. L’argent se gagne en le récupérant sur le terrain ou à chaque unité adverse détruite.

Pour la seconde carte, nous devions prendre trois points de contrôle, jouant à deux contre deux.
Enfin, pour la troisième, il fallait assiéger la base ennemie sur une énorme carte où de nombreux joueurs peuvent s’affronter, transformant les champs de batailles en énormes pugilats avec plus d’une centaine d’unités.

screenComme expliqué précédemment, d’abord septique sur le jeu, cette prise en mains a permis d’apporter quelques bonnes surprises. Le jeu est très stratégique : le faible nombre d’unités et de points pour les définir au début des parties oblige à un choix très réfléchi. Sur le terrain, de nombreux bonus sont accessibles (unités supplémentaires, supports en tout genre, bombardements, amélioration d’unités…) mais nécessitent alors de dépenser un argent qu’il faudra impérativement aller récupérer sur le terrain, via des bonus déposés çà et là ou via des points de contrôle à récupérer (et défendre). Le fait d’avoir peu d’unités oblige à certains choix : trop défendre sa base ou un point de contrôle peut s’avérer problématique pour une autre position sur la carte, par exemple…

screenBref, le jeu est plutôt bien foutu, soutenu par un graphisme à la hauteur, détaillés et de toute beauté (champs, villes en ruine, jungles, cités, déserts, vallées...). Quelques doutes subsistent malgré tout : les joueurs qui s’achèteront des options ou qui joueront beaucoup n’auront-ils pas des avantages qui déséquilibreront les parties ? Quant à l’interface, assez brouillonne, elle mériterait un bon petit lifting.

En tout cas, un MMORTS, voilà un ovni suffisamment rare pour que celui-ci mérite tout notre intérêt, surtout qu’il a tout de même quelques atouts pour lui. Et ça tombe bien, une bêta ouverte devrait prochainement voir le jour.

 
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