(Preview) Kirby's Epic Yarn

 

Publié le Vendredi 5 novembre 2010 à 12:00:00 par Maxime Steinmetz

 

Little Big pas net

imageJ'ai donc pu évoluer sur deux trois niveaux avant de refiler la Wiimote à un chiard charmant bambin. Wiimote uniquement pour un gameplay des plus simplistes. Une croix directionnelle pour les déplacements, un bouton pour le saut, un autre pour user d'un fouet qui tiendra lieu d'arme comme d'outil pour interagir avec les décors, mais j'y reviendrai plus tard.

C'est donc dans un jeu de plate forme en scrolling horizontal que Kirby se meut et se déforme, admirablement bien il faut l'admettre. Uniquement constitué d'un fil de laine, c'est un plaisir de voir notre boule prendre l'apparence d'un bolide après deux pressions vers l'avant afin qu'elle aille plus vite. Une fois la pression relachée, notre fil reprendra sa forme originelle. Désormais, exit la technique d'aspiration d'air qui permet à notre héros de flotter dans les air. En plus de la voiture, il pourra se métamorphoser 
en parachute ou en bloc pour assommer ses ennemis, ses pieds feront office d'hélice de propulsion pour se déplacer dans l'eau et tant d'autres choses dont je n'ai pu être témoin. 
 
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Kirby s'automalaxe et les animations sont d'une fluidité exceptionnelle, porteuses d'un facteur relaxant certain. Petit bémol, lorsqu'il ne sprinte pas comme un Nascar, il se déplace un peu poussivement et on aura donc souvent tendance à accélérer pour ressentir plus de sensations et bien sûr effectuer les sauts longue distance souvent nécessaires. Son fouet lui permet d'emmailloter les ennemis et de les attirer vers lui, comme il l'aurait fait jadis avec sa super aspiration, pour ensuite s'en servir de projectile dans la direction qu'il nous plaira. Libre à nous d'utiliser ce système pour venir à bout de nos assaillants ou d'utiliser le bon vieux saut sur la tête. Le fouet nous permettra aussi de nous agripper, de nous balancer, de découdre le décor en retirant des boutons pour découvrir des items et d'activer des mécanismes.
 

imageJe parle ici de ses fonctionnalités principales, car au fil des niveaux nous serons amenés à prendre diverses formes. Je n'ai pu m'essayer qu'au Kirby surfeur, au Kirby camion de pompier et au Monstertruck. Le premier dévale des niveaux sur une planche (c'est peu grisant) et peu effectuer des 360° pour se maintenir plus longuement dans les airs, ce qui rappelle bien sur son ancienne faculté. Le camion de pompier, vous l'aurez compris, nous permet d'éteindre des feux pour accéder à des interrupteurs afin de continuer notre route. Le monstertruck s'utilise pour une course pleine de rebondissements, au sens propre. Je regrette de n'avoir pu tester les autres : tank, dauphin, soucoupe volante, sous marin ce n'est pas le choix qui manque.


imageJ'ai mis du temps avant d'y arriver mais s'il y'a quelque chose à commenter, c'est bien le tout nouveau parti pris graphique adopté. En un mot : splendide. Nous sommes dans un monde de laine et de point de croix aux textures irréprochables et magnifiquement colorées. Un patchwork aux tons et aux nuances qui flattent les rétines dans chaque niveau. On aimerait parfois traverser l'écran pour tripoter ces matières à l'air parfois si doux, d'autres fois si rugueux ou jouer avec ces fermetures éclairs. Attraper ces pans de tissus qui se détachent avec réalisme après qu'on ait retiré un bouton du décor à l'aide de notre fouet pour débusquer quelques étoiles - Excusez moi je fais une pause, je vais me maquiller -. Le tout conserve bien évidemment l'esprit enfantin et féérique qui est propre à Kirby. Une réussite totale à mon sens, appuyée par la qualité des animations. Evidemment ce serait porter des oeillères que de ne pas voir ici une légère ressemblance avec le look de Little Big Planet, accentuée par le level design, certains mécanismes et attitudes physiques (comme la course en monstertruck par exemple). On est  cependant plus dans l'inspiration que dans le plagiat : Kirby's Epic Yarn se démarque au final par une identité qui lui est propre car basée sur les à plats et la superposition d'éléments.
 
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La performance technique est une chose, l'aspect ludique en est une autre. Ne nous voilons pas la face, ce jeu est un jeu du Dimanche, pas prise de tête pour un sou et d'une facilité déconcertante pour ce que j'ai pu en jouer évidemment. On ne peut pas mourir et les niveaux se terminent les doigts dans le nez. Le seul challenge, si l'on peut dire, sera de récolter l'intégralité des étoiles dissimulées ou non dans chaque niveau pour se targuer d'avoir fini le jeu à 100 %. Néanmoins cette oeuvre mérite attention pour son atmosphère si rafraichissante et, comme dit auparavant, son côté relaxant. Sans doute un must-have pour vos têtes blondes et je reste quant à moi curieux de m'y essayer pleinement pour découvrir d'autres subtilités et le fameux mode coopération.
 
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