(Preview) Assassin's Creed Brotherhood

 

Publié le Lundi 18 octobre 2010 à 18:00:00 par Cedric Gasperini

 

(Preview) Assassin's Creed Brotherhood

Les yeux dans l'Ezio

 
imageAprès en avoir eu un bref aperçu lors de la GamesCom de Cologne, en août, Assassin’s Creed Brotherhood m’avait laissé un goût doux-amer dans la bouche. Amer, parce que la partie dévoilée nous montrait du Assassin’s Creed 2 à peine revisité. Une tranche de vie dans Rome, mais pas franchement différente de ce que l’on a pu déjà avoir dans Florence ou Venise. Bref, ça sentait le réchauffé. Doux, parce qu’Assassin’s Creed a un « truc » qui fait que l’on est séduit dès les premiers instants, et que d’en apercevoir juste quelques images donne irrémédiablement envie de s’y replonger, de suivre une nouvelle fois les pérégrinations de Desmond et de ses ancêtres.

C’est donc l’âme entre deux chaises, entre deux états, que je me suis rendu à un après-midi « venez jouer au mode solo tout un après-midi pour faire une preview d’Assassin’s Creed Brotherhood », organisé par UbiSoft.
Et un après-midi en compagnie d’Ezio, tout aussi hétérosexuel je suis, ça ne se refuse pas.

Pour le coup, j’avoue ne pas avoir été déçu. Parce qu’en parlant de coup, Ezio en est quand même un sacré.

Assassin’s Creed Brotherhood est la suite directe d’Assassin’s Creed 2. Et quand je dis directe, c’est vraiment directe. Vous débutez là où Assassin’s Creed 2 s’arrête. Dans la crypte, à Rome, en pleine discussion avec l’entité extra-terrestre (et ce même si c’est l’idée scénaristique la plus ridicule de ces dix dernières années).
Si vous n’avez pas joué ou pas terminé cet Assassin’s Creed 2, pas de souci, une petite vidéo d’intro vous montre les évènements passés.

screenscreenscreen

Mario, votre oncle, arrive sur ces faits et vous aide à quitter Rome. Direction le Castel Monteriggioni, qui vous servait de base arrière dans Assassin’s Creed 2, et que vous aviez quitté quelques années auparavant pour aller vivre la grande vie à Venise (la grande vie d’Assassin, certes, mais grande vie quand même). Le peuple vous y reconnait, vous salue et semble heureux de vous retrouver. Tout comme votre mère et votre sœur, toujours présentes.
Quelques évolutions ont été apportées aux lieux : des canons ornent désormais les remparts. Il vous faudra d’ailleurs montrer aux gardes comment s’en servir. Petite nouveauté, aussi, des « ascenseurs » vous permettent d’atteindre plus rapidement les hauteurs. En guise d’ascenseur, il s’agit en fait de contrepoids qui vous propulsent en haut, vous évitant de longues secondes de grimpette. Sympa.
screenDeux ou trois petites missions vous attendent à Monteriggioni.
Caterina, maîtresse de Forli, se trouve également sur les lieux. Outre une visite pour fêter votre retour, elle est surtout venue vous entretenir sur les armées papales, plus menaçantes que jamais. L’occasion aussi de lui rappeler à quel point vous tenez à elle, en jouant à saute-moutons sous la couette.
Pourtant, vous n’aurez pas le temps de lui présenter vos hommages une seconde fois : Monteriggioni est attaqué au petit matin et vous manquez de vous prendre un boulet sur la tête.
Ce sont justement les armées papales, menées d’une main de maître par un nouveau gros méchant dont, là, tout de suite, le nom m’échappe. Mais difficile d’oublier son visage, bien sadique à souhait. Un vrai bon gros méchant comme on les aime et qui, s’il est bien géré tout au long du jeu, pourrait devenir l’une des figures principales de ce nouvel opus.
Toujours est-il que ce début de jeu, et cette attaque de Monteriggioni, est totalement haletante. Entre les combats, la fuite, la protection de sa sœur et de sa mère, Caterina, enlevée par les ennemis et tutti quanti, c’est surprenant, différent de ce que la série nous offrait jusque-là, et particulièrement réussi et bien rythmé. Du grand art.

screenVient ensuite une longue partie durant laquelle vous jouez… Desmond. Entre nous, toutes les fois où nous avons pu l’incarner dans les précédents opus ne m’ont pas spécialement intéressé. J’espérais même que ça se terminerait vite pour repartir dans le passé. Des « interludes » malvenus et sous-exploités à mon humble avis.
Là, dans Assassin’s Creed Brotherhood, c’est différent. Desmond et ses amis arrivent à Monteriggioni, de nos jours, pour s’y cacher. Pour ouvrir la grille, il va falloir passer par les catacombes et les égouts. Il va falloir, en compagnie de Lucy, grimper, sauter, tirer des leviers… bref, jouer à Assassin’s Creed pour de vrai, mais avec Desmond dans le rôle-titre. Un long passage bienvenu, sympathique, assez amusant, et vraiment agréable. De par ses visions, Desmond y verra également comment Ezio et sa famille ont pu s’enfuir du Castel.

La première partie de la preview s’est achevée ici. Malgré une furieuse envie de continuer plus avant, nous avons pu être « projetés » quelques chapitres plus loin.
Ce début de jeu est en tout cas, vraiment réussi. Accrocheur, bien ficelé, original, bien scénarisé, il nous permet de nous replonger avec délectation dans ce nouvel opus de la série.

screenscreenscreen
screenscreenscreen

Seconde partie. Rome. Ezio tente de mettre à mal la domination des Borgia. Il est en cela aidé par Machiavel. Il va devoir remonter sur pied une organisation d’assassins. Cela commence par cet homme, dont la femme a été injustement pendue parce qu’elle se refusait au capitaine de la garde. Après avoir décidé (ou non, en fait, mais ce serait vous priver du plaisir d’un assassinat) d’aller châtier l’horrible capitaine, le malheureux veuf accepte de devenir assassin à vos côtés.
Vous allez pouvoir l’envoyer en Europe remplir des missions. Dans chaque capitale, une dizaine de petites missions vous attendent. Elles permettent d’augmenter l’expérience de ces assassins et de leur offrir donc de meilleures armes, une meilleure résistance, une meilleure armure…
screenLe « pourcentage de réussite » est fixé par le talent de vos assassins. Parfois, en envoyer un seul vous assurera 100% de réussite. Il remplira donc sa mission et reviendra au bercail, tout auréolé de gloire. Parfois, il faudra en envoyer deux ou trois pour atteindre ces 100%. Parfois, vous tenterez un coup de poker en envoyant un seul ou deux assassins pour un total de 80% de réussite, par exemple. Et vous réussirez votre coup… ou pourrez carrément perdre un assassin, tué durant la mission. Notez que ces missions dureront entre 5 et 10 minutes en moyenne, durée durant laquelle ils ne pourront donc pas venir vous prêter main forte.
Il faudra bien gérer ces missions puisqu’elles seront assez primordiales. Vous aurez besoin que vos assassins progressent pour mieux vous aider dans le jeu. En effet, à tout moment, vous pourrez appeler vos assassins pour qu’ils s’occupent d’une cible, voire de l’escorte d’une cible.
Tout au long du jeu, donc, vous allez recruter des hommes. Pendant ce temps, vous devrez tuer les hommes forts des Borgia, tenter de découvrir où est détenue Caterina, et libérer Rome. Pour ce faire, il faudra atteindre les « tours » principales de ville, tuer le garde qui est en haut, et mettre le feu à la tour. Le quartier sera alors libéré du joug des Borgia. Vous pourrez rouvrir (moyennant finances) les échoppes et ainsi améliorer vos armes et armures, acheter de nouveaux vêtements…
Leonardo sera également de la partie et vous offrira ses services, via quelques missions annexes. Vous en gagnerez de nouvelles armes et accessoires. Notez que de missions annexes, il y en aura un paquet, comme dans le 2.

screenQuelques petites remarques, enfin. On retrouve les passages à la « Prince of Persia » à faire joujou sur les poutres. Ils sont mieux rythmés et agrémentés de combats sympathiques.
Des passages secrets permettent de bouger plus rapidement dans la ville, sans avoir besoin de traverser quartier après quartier pour se rendre à un point éloigné de vote position.
De nouvelles armes sont disponibles, comme l’arbalète de poing ou le canon. De nouveaux mouvements de combats sont également intégrés. Enfin, vous vous baladez dans la ville à cheval sans souci.

Pour conclure cette preview, quelques petites remarques. Le moteur du jeu a été un poil amélioré. Rien de bien flagrant, mais globalement, le jeu est un peu plus joli, plus fin. Les habitants qui peuplent les villes sont basés sur plus de modèles différents.
Bref, le jeu est très agréable à regarder et offre une nouvelle fois des panoramas somptueux.
Les quelques pistes livrées dans cette preview vous montrent qu’il ne s’agira pas d’un simple « Assassin’s Creed 2.5 » comme certains pouvaient le craindre. Il y a un véritable scénario, de véritables innovations, un gameplay un poil modifié, et c’est une vraie suite au 2ème opus. D’autant plus que l’ajout du multijoueur est un bonus non négligeable.
Reste à savoir, finalement, si cette partie solo tiendra ses promesses, notamment en termes de durée de vie. Avoir un scénario qui se finirait en à peine une dizaine d’heures serait terriblement décevant et le multijoueur ne viendrait pas estomper notre déception.
Quoi qu’il en soit, si le scénario continue sur cette veine et est aussi rythmé que ce que nous avons pu voir, si le jeu est long, il sera bon. Excellent, même. Et retrouver Ezio n’aura pas un goût de déjà-vu, mais un goût de retrouvailles infiniment plaisantes. Vivement la sortie du jeu.




image
 

 

 
image

 

 

 

 

Home

 

 

Images du jeu (Preview) Assassin\'s Creed Brotherhood :

Derniers Commentaires

0