Publié le Jeudi 24 avril 2014 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Preview de Watch Dogs

Êtes-vous prêt pour le meilleur jeu de l'année ?

UbiSoft nous a invités, le temps d’un après-midi, à prendre le jeu Watch Dogs en mains. Bonne nouvelle, alors que tous nos confrères se sont rués sur les versions PS4, nous avons été les seuls – à une exception près – à nous pencher sur la version PC. Ce qui ne nous a pas empêché, par la suite, de jeter un œil à la version PS4, hein. Mais tant qu’à choisir, autant réclamer directement l’excellence, non ?

Nous avons pu jouer au début du jeu. Inutile de vous dire que nous n’avons fait qu’en effleurer la surface. L’un des développeurs nous annonçait que Watch Dogs, c’est grosso modo une cinquantaine d’heures de jeu… pour l’intrigue principale, en flânant un peu. Si vous voulez de plus faire les missions supplémentaires, comptez une centaine d’heures… Autant dire que vous en aurez pour votre argent.

Le jeu se déroule à Chicago. Nous sommes en 2013 et la cité est totalement sous le joug du CTOS, un programme qui vous observe et contrôle toutes les infrastructures de la ville. Vous êtes Aiden Pearce. Un hacker de seconde zone, sans réelle envergure, qui se retrouve plongé en plein chaos. Un soir, il est attaqué par des motards tandis qu’il revient d’une réunion familiale. Quelques balles plus tard, sa voiture fait une embardée, et plusieurs tonneaux. Sa fille n’y survivra pas.


C’est dans cette ambiance glauque que vous allez être lâché en plein Chicago. Vous tenez à comprendre. Vous tenez à retrouver ceux qui vous ont volé votre vie. Et pour ce faire, vous allez avoir l’aide d’un mystérieux hacker. Grâce à ses talents et à un téléphone hyper-connecté, il va plonger en pleine intrigue politique et découvrir que le CTOS n’est pas un programme si bienveillant qu’il y parait…
Il pourra d’ailleurs, grâce à son téléphone, pirater le système et s’introduire un peu partout. Ecouter les conversations, en premier lieu. J’ai passé plusieurs dizaines de minutes à parcourir les rues, sans but précis, entre deux missions principales, juste pour écouter les gens. On peut parfois leur « voler » de l’argent en piratant leur compte. On découvre d’autres fois des criminels en puissance que vous pourrez alors pourchasser pour rendre justice. Votre justice.
Car c’est ce que veut devenir Aiden : un justicier. Intrépide. Implacable. Quitte à parfois rendre une justice un peu expéditive. Et quitte à ce qu’il y ait des victimes collatérales… Vos actions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, vous apporteront d’ailleurs des point de réputation.
Parfois, enfin, vous piratez les conversations des passants sans but précis. Juste par simple voyeurisme. Mais si, vous verrez, vous le ferez vous aussi.

En tout cas, le jeu est absolument sublime. Sur PC. La bécane de test était un i7-4770 avec 16 Go de RAM et une GeForce 780. Le jeu tournait avec les détails à fond et était bien au-dessus, visuellement, de la version PS4. Elle ne s’en tire pas trop mal, cela dit. Elle est même plutôt réussie et très jolie. Autre différence de taille, les passants. Bien plus nombreux sur PC…
Enfin, pour comparer manette et clavier/souris, j’avoue que pour une fois, je me suis senti plus à l’aise pour un jeu d’action de ce type, avec la seconde solution. Clavier et souris, donc.

Au final, nous aurons parcouru la ville. Allant jusqu’à piloter une moto, une voiture, un bateau… il faudra parfois échapper à la Police (et c’est souvent délicat) si vous abattez même un simple brigand mais que quelqu’un vous dénonce… (vous pourrez tenter, de temps en temps, de pirater l’appel pour éviter la course-poursuite).

C’est vraiment bien fichu, la conduite est plutôt facile et vous alternerez finalement entre les séances de hacking, les poursuites et les fusillades. Le gameplay est un poil rigide lors des combats (pas pour le reste, plutôt intuitif notamment lorsque vous hackez objets ou personnes), mais rien d’inquiétant ou rédhibitoire. Il l’est nettement moins qu’un GTA, par exemple.
J’aurais abattu des bandits. Je serai mort plusieurs fois sur des missions annexes très délicates – et plutôt différentes – certaines vous plongeant en plein gunfight, d’autres étant nettement plus orientée discrétion. J’aurais acheté de nouvelles armes pour me faire vengeance. J’aurais acheté de nouveaux véhicules pour me la péter. J’aurais surtout tenté de rendre justice. Ma justice. Qui était, et c’est amusant, différente de celle de mon voisin, preuve aussi que le jeu ne se joue pas d’une seule manière.


On pourra également pirater des caméras, déclencher des objets ou sons à distance, voire pirater aussi les feux pour qu’ils passent au vert, par exemple pour créer des accidents et semer vos poursuivants…

Le jeu est immense. On trouve des missions secondaires à chaque coin de rue. On peut même venir mettre le souk dans la partie d’un ami, se mesurant parfois à des combats de hack, pour lui piquer de l’argent au passage.
Certains mini-jeux transforment même la réalité, offrant un autre gameplay, une autre dose de fun, le temps d’un délire du héros sous emprise de stupéfiants, par exemple…

Un jeu résolument incorrect, avec un personne loin d’être un ange, au final.

Il y aurait tellement de choses à dire en plus sur le jeu. Tellement de détails à vous raconter. Les différents modèles de voitures, l’excellente impression de vitesse, l’excellente prise en main… le fait que j’étais extrêmement réticent au premier abord sur le jeu et qu’il m’a définitivement convaincu grâce à cette preview. Que c’est clairement le jeu que j’attends le plus cette année. Le fait que j’aurais voulu encore y jouer. Plus longtemps. Que d’écrire ce texte ravive ce sentiment de manque et d’envie. Que le scénario a l’air plutôt bon. Et dense. Que le terrain de jeu est vraiment immense.

Jetez GTA V. Watch Dogs arrive. Et il déchire grave.