Publié le Dimanche 7 février 2010 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

L'étrange histoire de Cedric Gasperini

Pfioooou. Rude semaine. A tous les niveaux.
A tel point que je ne sais pas trop par où commencer, d’ailleurs.

La semaine, disais-je, a été rude. Mouvementée, même. Déjà, au niveau boulot. Comme vous avez pu vous en rendre compte avec le test d’Heavy Rain, celui de Mass Effect 2, celui de Dragon Age Retour à Ostagar, la critique du film Sherlock Holmes, les « premières impressions » de Silent Hill Shattered Memories et de Settlers 7…
Il y a eu du taff à abattre. Et la semaine prochaine devrait être à l’identique. Le test d’Endless Ocean 2 sur Wii, déjà testé et qui reste à écrire, celui de Stalker Call of Pripyat sur PC, en fin de test et qui reste donc lui aussi à écrire, celui de Bioshock 2 (le jeu arrive lundi à la rédac), celui de Dante’s Inferno (il devrait arriver dans le courant de la semaine, EA ne l’ayant pas encore envoyé)…
Bref, vous devriez en avoir pour votre argent. D’autant plus que, ah ben oui, c’est vrai, vous ne payez rien pour nous lire.

D’un point de vue plus personnel, c’est la petite forme. Bah, rien de bien grave, hein. Juste les petits soucis habituels inhérents à une vie de famille mouvementée ces derniers temps. Les travaux dans la maison qui avancent toujours plus lentement qu’espéré, et qui coûtent toujours plus chers que prévus aussi…
Ah ben non monsieur, là, le mur, il est pourri, faut le refaire…
Ah mais si, faut isoler cette partie-là…
Ah mais on pouvait pas savoir que ça irait pas sur votre sol, faut mettre ça à la place, c’est un peu plus cher mais c’est mieux…
Résultat, le devis initial de 12 000 € passe bizarrement à 16 000 en un rien de temps… et les travaux, prévus en 5 Jours, sont finalement prévus en trois semaines… et après, on dit que les garagistes sont tous des voleurs... moi je pense que l'artisanat, en fait, c'est une association de malfaiteurs. Tous. Oui, je sais, l'artisanat, c'est vaste... mais vous avez vu le prix du pain ? De la viande ? Des fleurs ? D'un dépannage de serrurier ? De plombier ? Et j'en passe...
Alors bon, il n’y a rien de grave en soi… si ce n’est le fait de trouver les 4000 € manquants dans les plus brefs délais ou le risque de voir un trou béant dans votre maison pendant plusieurs mois, mais juste le temps de préparer une nouvelle attaque de fourgon blindé ou un nouveau kidnapping de vieille friquée… rien de catastrophique, hein. Mais c’est du souci supplémentaire quand même.
Ajoutez à cela la petite dernière qui nous a fait une gastro mercredi (et qui l'a refilée à sa grand-mère qui risque, du coup, de ne plus vouloir garder les gamins malades) et la grande qui s’est réveillée avec 39° de fièvre ce matin… de quoi finalement perdre tous les penchants écolos que je pouvais avoir et militer activement pour le réchauffement climatique. Je suis certain que le taux de gastros, de grippes, d’angines ou de je ne sais quoi comme saletés de maladies, est inférieur au Maroc qu’en France. Bref, vivement les balades à dos dromadaire, le cheich autour du visage, à se promener dans le désert du Limousin.
Et puis avec 40°C dehors toute l’année, on pourra marcher au solaire, hein. Alors. C’est écolo, finalement, le réchauffement climatique.

Tiens, sinon, je voulais vous parler ciné, également. Comme vous avez pu le voir en fin d’année dernière avec la critique du film Avatar (qui a été bizarrement le test le plus lu de l’année 2009, devant celui de Call of Duty : Modern Warfare 2 ou Assassin’s Creed 2), ou avec celle de Sherlock Holmes cette semaine, je vais tenter de vous écrire quelques critiques de temps en temps…
La prochaine portera sans doute sur From Paris with Love ou Hors de Contrôle… je ne sais pas encore lequel choisir.
Reste que cette semaine, afin d’éviter les stupidités cathodiques quotidiennes, j’ai décidé, enfin, de voir L’étrange histoire de Benjamin Button. Je dis « enfin » parce qu’il traînait dans ma vidéothèque depuis quelques temps déjà… Depuis sa sortie, en fait, pour être honnête. J’avais un bon d’achat qui arrivait à échéance, on m’avait dit du bien du film, je l’ai acheté et… et puis c’est tout. Il y a quelques films, comme ça, que j’aimerais bien voir… mais je n’arrive pas à trouver ni le temps (celui-ci fait 2h40), ni l’envie suffisante, en fait… Bref, je repousse sans cesse… et ils finissent par prendre la poussière dans le meuble à DVD… jusqu’au jour où ce sentiment de « non, finalement, je n’ai pas envie de le voir tout de suite, celui-là », s’estompe.
Bref, cette semaine, j’ai « enfin » eu envie de voir L’étrange histoire de Benjamin Button. Starring Braf Pitt et Cate Blanchett. Un film de David Fincher.
Et ça a été une vraie claque.
J’ai littéralement adoré ce film. C’est un chef d’œuvre. Une histoire poignante. Interprétée avec brio. On y croit à fond. On se prend d’affection pour ces personnages, pour ce destin si étonnant de cet enfant né vieillard et qui rajeunira tout au long de sa vie. J’avoue avoir même versé ma petite larme à la fin. Et il se classe sans peine comme l’un des films qui m’a le plus touché.
Achetez-le, louez-le, peu importe, mais voyez-le. C’est vraiment une merveille.

Bon. Sur ce, je vais vous laisser. J’ai les paupiettes à faire cuire. Enfin, je vous rassure, une paupiette, ça se cuit longuement… ça se laisse mijoter… donc elles sont déjà en train de cuire. Mais c’est une façon élégante de dire « bon, c’est pas tout, c’est pas que je m’ennuie, là, mais j’ai autre chose à faire ». Bref, je vous laisse. Et je vais essayer de trouver le temps d’aller prier pour que la semaine prochaine soit un peu plus cool.

C’est pas gagné…