Publié le Lundi 3 juin 2013 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

GamAlive va à l'E3

Oui mais... on vous explique comment et pourquoi...

Activision m’envoie à l’E3.
On va mettre les choses au clair immédiatement. Vous commencez à connaître GamAlive depuis suffisamment longtemps pour savoir que nous ne sommes pas à vendre. Sauf contre de l’alcool, de la drogue et des prostituées. Même brésiliens pour Vincent. Sauf qu’Activision n’a ni drogue, ni prostituées, même brésiliens, et que l’alcool, quand ils en ont, ils nous le donnent sans aucune contrepartie.
Non, GamAlive n’est pas un site acheté, ni même un site à vendre (faire quand même offre à la rédaction si ça vous intéresse).
Que s’est-il passé, donc ?

Activision m’a contacté, via leur agence de communication, pour savoir si j’étais d’accord pour un « échange de visibilité ». Ils me paient le voyage à l’E3, me font voir les jeux Destiny et Call of Duty, et en contrepartie, je m’engage à mettre en avant le premier titre, Destiny, en page d’accueil (dans nos visuels « A la Une ») pendant 3 jours et à écrire un article sur le second.
Une bien maigre contrepartie quand on y pense, non ? Et qui s’est accompagnée d’un point indiscutable que je n’ai pas même eu à imposer, mais qu’Activision a précisé d’entrée : ils n’auront strictement aucun droit de regard sur les articles. Autrement dit, ce que j’écrirai, je l’écrirai librement. Sans qu’ils n’aient rien à en redire, même si j’y glisse quelques piques ou exprime quelques doutes.

« Cette année, Activision a voulu tenter l’expérience : emmener des sites et des bloggeurs à l’E3 pour s’assurer de la visibilité sur ses produits. A la base, on vise plus des petits sites ou des sites communautaires. Mais comme je sais que tu ne vas jamais à l’E3, je me suis dit que vu l’importance de GamAlive, que l’on a toujours bien travaillé ensemble et que je t’apprécie, j’allais t’inscrire sur la liste et te proposer le deal ». Dixit l’attaché de presse d’Activision. Grosso modo.

Notez que cet accord a été passé il y a plusieurs semaines. Et que la ligne rédactionnelle de GamAlive n’en a aucunement été modifiée. Cela ne nous a pas empêché de nous moquer des partenaires privilégiés d’Activision (Microsoft et sa Xbox One en tête) ou d’Activision directement avec la vraie-fausse annonce d’un moteur next-gen qui en fait sera toujours le même remis au goût du jour, ou encore avec leur nouveau personnage à poils ras et qui fait wouf.

Bref, que ce soit clair : GamAlive reste entièrement indépendant. Quoi qu’il arrive. C’est un simple échange voyage contre visibilité. Pas un achat de contenu ni de la publinews. Soyez-en assurés.

Notez quand même que c’est un bref voyage que nous allons effectuer. Un aller-retour que j’ai choisi de ne pas compléter par d’autres rendez-vous. J’aurais pu. Mais je me suis dit qu’après tout, le plus intéressant, c’était de me balader dans le salon, de prendre un max de photos, de vous faire un reportage, voire un carnet de bord, et d’aller par moi-même sur les stands qui m’intéresseront. Sans pression. Sans rendez-vous à tenir.

On verra ce que cela donnera. On verra si l’expérience est sympathique et pourra éventuellement être renouvelée. Voilà quoi, je tenais à préciser les choses directement. En tête-à –tête avec vous.

GamAlive reste libre. Totalement. Et indépendant. Quoi qu’il arrive. Comme nous l’avons toujours été. Comme nous le serons toujours. Sauf contre de l’alcool, de la drogue et des prostituées. Même brésiliens pour Vincent.