Publié le Mercredi 19 septembre 2012 à 10:29:00 par La rédaction

 

(Humour) Borderlands 2 : 2K Games menace GamAlive pour avoir une bonne note

GamAlive dénonce un scandale national

Certains éditeurs n'hésitent pas à mettre la pression aux sites, journaux et autres médias pour que leurs jeux soient en Une, aient de bonnes notes, ou aient de bonnes critiques. Vous le savez. Nous le savons. Et GamAlive est aujourd'hui l'un des derniers ilots indépendants du jeu vidéo sur le web français.

Jamais nous n'avons cédé à la pression. Jamais nous ne cèderons à la pression. Quelques soient les menaces, financières ou physiques, qui ont déjà planées, qui planent, ou qui planeront sur nous.

GamAlive est fier de cette éthique journalistique qui lui est propre et que l'on ne rencontre plus guère aujourd'hui. Parce qu'il est temps de vous révéler certaines pratiques douteuses et honteuses mises en place par des éditeurs. Et par "des éditeurs", nous en visons cette semaine un en particulier.

Extrait :

(Par respect pour les personnes concernées, et durant l'instruction menée par les Forces de l'Ordre après la plainte déposée par GamAlive à l'encontre de 2K Games, nous avons préféré changer les noms des protagonistes)

Un matin, au bureau de GamAlive. Le téléphone de Cedrico Gasperino sonne. Il décroche.
- Allo, Cedricu ?
- Non, Cedrico. Avec un o. Par respect pour les personnes concernées et durant l'instruction menée par les Forces de l'Ordre après la plainte déposée par GamAlive à l'encontre de 2K Games, nous avons préféré changer les noms des protagonistes. Donc moi c'est Cedrico. Avec un o.
- Ah, d'accord. Moi c'est Agnis Risique, l'attachée de presse de 2K Games.
- Salut Agnis. Comment ça va ? Tu m'veux quoi ?
- Je t'appelle parce qu'il y a un évènement Borderlands 2 cet après-midi. Tu veux passer ?
- Non mais on en a déjà discuté. Tu sais... vous avez réussi à berner les simples d'esprits avec Borderlands, je ne cautionnerai pas cette suite. Fort heureusement, si les joueurs sont de gros demeurés qui se sont contentés de votre petit jeu pourri, je ne fais pas partie de cette fange honteuse et ridicule de la population. Je suis bien au-dessus.
- Je sais, je sais, mais là on a un truc spécial. Il faut absolument que tu viennes. En plus, tu verras, je t'ai réservé une super surprise. Avec une perruque. Du cuir. Des bottes hautes. Un petit décoletté sympa. Il y aura même des masques et mmmh... je te laisse deviner la suite.

Finalement, par pur professionalisme et souci d'investigation, Cedrico accepta de se déplacer à l'évènement qui se tenait l'après-midi même.

Il ne savait pas dans quel traquenard il tombait...

En effet, dès son arrivée, il a été agressé, menacé et carrément pris en otage par des personnes payées par l'éditeur. Avec comme obligation, celle de donner une bonne note à Borderlands 2 et, pire, de revoir la note de Borderlands premier du nom et lui mettre 5/5. Une vraie menace, physique.

Voilà la photo que la rédaction de GamAlive a reçu ce jour, comme preuve de ce que nous avançons :


Or, malgré cette mise en place honteuse de moyens démesurés de la part de l'éditeur pour faire pression sur les journalistes, comme nous le disions au préalable :

Jamais nous n'avons cédé à la pression. Jamais nous ne cèderons à la pression. Quelles que soient les menaces, financières ou physiques, qui ont déjà planées, qui planent, ou qui planeront sur nous.

Désolé Cedric. Pardon, Cedrico. Et Adieu, donc.

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