Publié le Dimanche 26 août 2012 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

L'Edito du Dimanche

Un édito cochon

Il y a 3 ans, quasiment jour pour jour, je vous parlais de mon indignation face au terrorisme dermatologue, à la perte catastrophique d'un des plaisirs de l'été, au fascisme des indices 90, bref, au très net recul sur plage du monokini.
A grands renforts de « le soleil va vous tuer les nichons », « bronzer, c'est mourir un peu », les Ayatollahs du crèmouillage intensif avaient eu raison du plaisir d'apercevoir un sein sur le sable.

Je passerai sur le fait que ce fut, et cela reste encore, l'édito le plus lu de toute l'histoire de GamAlive. Preuve que, finalement, dès que l'on parle de nichon, vous cliquez comme des malades.

Non, le fait est que, il y a trois ans, le monokini n'était plus à la mode. Les demoiselles étendues sur le sable à hâler leur teint préféraient cacher ces seins que, du coup, nous ne saurions voir.
Sans pour autant tomber dans la catégorie du « gros pervers mateur », force est de constater que nous autres, les hommes amateurs de beauté féminine, perdions un peu de rêve, un peu de plaisir, un peu d'amour... La plage perdait de sa beauté, de son attrait, de sa liberté.

C'était en 2009. Aujourd'hui, 3 ans après, j'ai le plaisir de vous annoncer le retour en fanfare du monokini. Alors que mes matinées et mes après-midi sont rythmés au gré des bains dans une eau à 27°C, tandis qu'au-dehors, il fait une chaleur saharienne, mes yeux ne savent plus où donner de la tête (l'image est belle, avouez-le).

De nombreuses femmes ont en effet opté, cette année, pour le seins-nus sur la plage. Et c'est tant mieux !
Peu importe leur âge, d'ailleurs. Jeunes femmes au sein plein et ferme, en poire pointant vers l'astre solaire, ou en pomme qu'on devine juteuse à souhait sous les dents, femmes d'âge mûr, femmes entre deux âges, mères de famille... poitrine légère et aérienne, sein lourd et ferme, poitrine généreuse à en déborder, petit sein à peine formé, poitrine qui a bien vécu et aurait tant à raconter, petit sein qui a tout à découvrir... il y en a pour toutes les envies, tous les rêves inaccessibles, toutes les beautés, tous les goûts. Et tous, même à un âge où l'amour se conjugue plus au passé qu'au futur, sont beaux à regarder sous un soleil d'été, embellissant un corps alangui sur le sable brûlant.

Qu'on ne me prête pas pour autant un caractère cancérigène et une volonté maligne de mélanome. Un sein nu sous le soleil ne doit pas pour autant se dérober à un indice de protection élevé, pour éviter de s'abîmer, voire même de se dessécher. Il faut se méfier du soleil, ce meilleur ami qui est tout autant votre pire ennemi. Mais avouons-le tout de même : une femme seins nus qui s'avance lentement dans la mer est un spectacle réjouissant, limite érotique, d'une beauté indéniable.

Merci donc à toutes ces femmes. Merci d'offrir à nos yeux amoureux leur plastique estivale. Merci de nous régaler de leur beauté et de nous rendre, finalement, plus amoureux, plus tendres, plus dévoués.

Sur ce...

Me reste encore une semaine de vacances. Une semaine à profiter des plaisirs sudistes, du poisson à la tapenade, noyés dans le Ricard que la morale et la loi nous demandent, pourtant, de consommer avec modération (mais tout dépend de sa modération personnelle, non ?), de la glace, du melon sucré à souhait...
Une semaine encore à expliquer à la vendeuse de beignets que si elle arrête son chariot juste devant ma serviette, à me cacher la vue maritime, je lui fourre personnellement ses beignets huileux et lui fait découvrir les plaisirs de l'apnée en terrain sablonneux, pour qu'elle puisse postuler pour le rôle de l'Autruche dans Madagascar 4.
Une semaine encore à terroriser tous les gamins sur la plage qui n'osent plus « s'approcher du monsieur chauve, là-bas, qui a enterré vivant une petite fille parce qu'en courant elle a envoyé du sable sur sa serviette » ou « il paraît qu'il a lancé un caillou dans la tête d'un garçon qui a osé venir parler à ses filles ». Comme quoi les légendes sont franchement exagérées, déformées, amplifiées et qu'en fait, c'est n'importe quoi parce qu'il n'y a jamais eu de preuve que j'ai bel et bien lancé le caillou. Même si j'avoue que pour le coup, j'ai vachement bien visé.
Une semaine, enfin, à expliquer aux gros porcs que planter sa cigarette dans le sable, c'est dégueulasse, surtout parce que les enfants risquent de tomber dessus, et que si, tu vas voir, en mâchant bien, tu arriveras à les faire disparaître tes mégots, la prochaine fois, tu penseras à bien amener un cendrier de plage.

Bref, une semaine à me contrefoutre du jeu vidéo et profiter pleinement d'autres plaisirs, d'autres joies. Retour à temps plein, ou presque, sur le site, dès le week-end prochain. Avec les tests de New Super Mario 2 (bof), Sleeping Dogs (bof) et bien d'autres encore.
La fin d'année sera chargée. Nous le serons aussi (dans tous les sens du terme) pour la mener à bien et vous offrir encore le fin du fin.

En attendant, je retourne à me vouer à ces seins, si vous le voulez bien,

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