Tekken Blood Vengeance, la critique du film

 

Publié le Jeudi 28 juillet 2011 à 12:00:00 par Maxime Steinmetz

 

Tekken Blood Vengeance, la critique du film

Petites culottes d'écolières...

imageQue faut-il voir derrière ce Blood Vengeance ? Sinon une tentative désespérée de Namco pour se racheter une conscience après la pathétique adaptation hollywoodienne live de son jeu de baston à succès ? Nul doute que les japonais aient eu bien mal en visionnant cette bouse. Qui aurait pu s’en douter ? C’est vrai ! Street Fighter, Mortal Kombat, Dead or alive (je vous épargne les séquelles, vous avez déjà assez souffert)…. Autant de raisons de croire au succès.

Mais non. Tekken tout court est une daube. Il était donc urgent de réapprivoiser le fan en prévision d’un futur proche Tekken 7 sur console. Pour cela rien de plus évident que de miser sur des valeurs sûres. De l’image de synthèse bien chiadée par le responsable des différentes cinématiques du dernier jeu, des cosplayeuses moulées dans des vêtements aux textures irréalistes, de l’amitié/inimitié féminine qui frôle les ciseaux verticaux à chaque instant, un panda et de la baston. Ces ingrédients sont, en théorie, la garantie d’un film à succès. Et oui sinon il n’y aurait pas eu de Kung Fu Panda 2. Mais est ce que la mayonnaise a pris ici ? Non. Il faut croire que des plans serrés style « upskirt » sur des culs d’écolières en plein questionnement existentiel, additionnés à quelques bourre pifs servis dans une action souvent illisible, ne servent pas à gommer un scénario épais comme une feuille de bambou. Décevant de la part de Dai Saito, auteur de Cowboy Bebop et Ghost in the Shell : Stand Alone Complex.

Les initiés le flairent déjà, on a droit à une sombre histoire d’espionnage entre les différents membres du clan Mishima, sur fond de polarette scientifique dont on à rien à secouer. L’introduction du nouveau personnage, Shin Kamiya, nous fait simplement regretter que la galerie de personnages (près de 40 dans le jeu) soit ici finalement réduite à une dizaine de protagonistes. Pour en plus se concentrer sur Xiaoyu et Alisa, robot girly datant du dernier jeu ! Et tout ça pour aboutir à quoi ? Ben ouais, une « baston threesome » entre grand-père, père et fils.

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screenAlors oui. Le film est un modèle d’animation et d’effets visuels, dans la même veine qu’un Resident Evil : Degeneration, dont le studio Digital Frontier fût aussi à l’origine, ou encore d’un Final Fantasy : Advent Children. Certains moments sont prétextes à un déluge de couleurs et de détails, magnifiés par quelques subtilités de mise en scènes (censées justifier, en plus du titre qui porte la mention 3D, le port d’une paire de lunettes dont nous n’avons pu profiter lors de la projection). Mais là où l’on s’attend à vraiment se faire dessus de joie, pendant les scènes de baston, on a juste droit à un enchaînement de plans brouillons qui nous font perdre le fil de ce qui devait être épique.

screenEn conclusion, trente-cinq pour cent de satisfaction visuelle, obscurcie par soixante-cinq de prévisibilité, de lieus communs en guise de dialogues et de ce putain de panda grognon…Mais pourtant si doux et trognon. On s’en cogne ! Car là n’est pas l’objectif de Namco. Je le crie haut et fort. OUI ! J’ai envie d’acheter Tekken 6...Et tekken 7. Opération marketing accomplie !


Tekken : Blood Vengeance, réalisé par Youichi Mouri. Scénario : Dai Sato. Studio Digital Frontier. Sortie en DVD en novembre.

 

 
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Tekken Blood Vengeance, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Namco Bandai

Développeur : Youichi Mouri

PEGI : 7+

Prix : NC

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