X-Men : First Class, la critique du film

 

Publié le Lundi 20 juin 2011 à 12:00:00 par Maxime Steinmetz

 

X-Men : First Class, la critique du film

On repart à zéro

imageEst-il nécessaire de revenir sur les échecs des derniers films à licence X-Men auprès de la population fanatique ? Oui je parle d'X-Men : l'affrontement final et d'un spin-off sur les origines de Wolverine bien plus que discutable sitôt clos le générique. Deux ans plus tard, X-Men : First Class vient étoffer la franchise avec à ses commandes le surprenant réalisateur de Kick-Ass, Matthew Vaughn, d'autant plus inattendu à la tête de ce projet qu'il avait affirmé ne plus croire au genre super-héroïque.

Retour aux années 60 dans ce nouvel opus, pour assisster à la rencontre entre les deux rivaux, Magnéto et Charles Xavier, de la création de l'équipe X-Men jusqu'à celle de la confrérie des mauvais mutants. Avant d'arriver à cet ultimatum, les deux puissants mutants, forts de leur amitié nouvelle, vont s'associer pour être, avec d'autres recrues, la division mutante de la CIA. Ils tenteront d'empêcher une guerre froide de s'enflammer sur fond d'une crise des missiles de Cuba orchestrée par un mutant nationaliste (entouré par des lieutenants hauts en styles et couleurs) finalement très proche des (futurs ?) points de vue de Magnéto et interpreté avec brio par Kevin Bacon. Vous pouvez reprendre votre souffle.

Le long métrage de 2h20 s'articule en trois temps. Le premier, qui pourra paraître poussif à certains, nous situe l'action et met en place la gallerie de personnages dont certains nous sont déjà bien familiers. On navigue ainsi de lieux en lieux dans un enchaînements de situations qui à terme pourra paraître un brin chatotique et confus. Cependant, cette étape est l'occasion de faire ce qui navait pas été fait auparavant, donner une réelle profondeur à des personnages dont le sentiment d'exclusion, de rancoeur, de questionnement existentiel, se retrouve exacerbé. Certains diront "oui Matthew Vaughn est homosexuel, il connait bien ça, normal qu'il ait su trouver le bon angle pour mettre en scène ses sentiments". Peut-être... En tous cas le résultat est là. Mention spéciale à une Mystique qui gagne ici en épaisseur, au propre comme au figuré d'ailleurs.

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La deuxième partie, après qu'une équipe fiable ait été recrutée, nous dépeint l'entraînement des mutants, leurs efforts pour s'adapter et développer leur pouvoir sous la tutelle d'un Pr. Xavier (James Mc Avoy)  toujours aussi bon mentor, bien que plus malicieux qu'auparavant, jeunesse oblige. La dernière partie, action pure et dure, est tout simplement jubilatoire ! Faisant vibrer l'enfant avide de supers pouvoirs qui sommeille en nous/moi. Sans parler du fait que Michael Ironside, acteur favori, participe à la fête. C'est tout à fait inutile de vous en informer, mais pour moi c'est important.

Lscreene scénario, plus adulte que les précédents, est à la hauteur de la mise en scène, plus dynamique et ambitieuse dans son style que pour les précédents films. On est heureux de découvrir des relations entre certains personnages, insoupconnée lors des précédents films. Le couple star James Mc Avoy -Michael "Magneto" Fassbender fonctionne à merveille et la jeune génération, Nicolas "le fauve" Hoult et Jennifer "Mystique (hmmmm)" Lawrence (entre autres), n'est pas en reste. X-Men first class sait tirer son épingle du jeu en multipliant les bonnes suprises tout en tissant des liens avec ses prédecesseurs, ce qui est vraiment agréable et finit part relever la franchise toute entière. Définitivement et encore une fois meilleur film de la saga, il ravira les vieux, les jeunes, les hommes, les femmes et même les ex-petites amies qui se disent à priori allergiques au genre. Si si, j'ai testé.

 

 
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X-Men : First Class, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Marvel

Développeur : Matthew Vaughn

PEGI : 7+

Prix :

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 8/10

 

 

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