Into the Dead: Our Darkest Days (PC)

 

Publié le Mardi 15 avril 2025 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Into the Dead: Our Darkest Days (PC)

Plus mort que vivant

imagePetit jeu indé mais avec quelques prétentions, Into the Dead : Our Darkest Days est un jeu de gestion, d’action, d’infiltration et surtout de survie… en monde post-apocalyptique.

Le monde a sombré. Les zombis sont partout. Et vous allez devoir survivre dans tout ça, coincé dans une petite ville fictive du Texas, Walton, ville totalement sinistrée. Le jeu débute par la sélection d’un couple. Jeune, vieux, homme, femme… plusieurs sont proposés, chacun a ses atouts et ses inconvénients. Et certains inconvénients peuvent être vraiment handicapants, croyez-moi… comme par exemple risquer d’être traumatisé lors d’un affrontement avec un mort-vivant ou ne pas savoir préparer un plat…

Vous débutez de manière aléatoire, dans un logement barricadé. Et vous allez devoir assigner des tâches à vos deux comparses : renforcer les barricades, par exemple, qui cèdent un peu plus chaque soir sous l’assaut des zombis. Ou préparer à manger, parce que la faim est gérée dans le jeu. Ou se reposer, parce que la fatigue est gérée dans le jeu. Ou ne pas rester enfermer tout le temps parce que la santé mentale est gérée dans le jeu…

Le jeu se déroule en termes de jours et nuits, débutant en août 1980. Chaque jour et chaque nuit, vos survivants vont effectuer des tâches. Il faudra, par exemple, rapidement construire de nouveaux établis : cuisine, armement… et les faire évoluer pour qu’ils soient plus efficaces.
Pour ça, il faudra sortir, explorer les lieux et récupérer des ressources. C’est un vrai dilemme parce que votre sac à dos a un espace réduit et vous ne pourrez revenir qu’avec une sélection drastique d’objets trouvés. Des planches pour la construction ? Des vis ? Du scotch ? De la nourriture ? Des médicaments ? Tout dépendra de vos besoins immédiats.


imageHeureusement, vous pourrez retourner dans les lieux pour les piller totalement. En espérant ne pas faire de nouvelles mauvaises rencontres. Car chaque lieu est habité par des zombis. Vous pourrez les éviter, en faisant attention à leurs déplacements (certains endroits sont propices à se cacher) et en entrebâillant les portes pour voir où ils sont… Vous pourrez aussi les tuer discrètement, d’un seul coup, mais cela comporte des risques : vos armes s’abîment. Trop vite, soit dit en passant. Egorger un seul zombi et voir son couteau détruit directement est assez frustrant. Mais surtout, si vous tuez un zombi, même discrètement, à proximité d’un autre, ce dernier vous donnera la chasse. Et risque même de crier pour avertir les autres…

Vous pourrez partir en courant, cela dit, même le sac à dos vide… attention, parce que les blessures peuvent être vite fatales dans ce monde où les médicaments sont rares…

Il y a plein de subtilités dans le jeu. Des endroits accessibles uniquement avec des outils à crocheter – qui ne vous donneront pas forcément des ressources rares – ou avec des pinces à couper… Et toujours, cette destructibilité des objets et des armes, trop rapide.

imageLe jeu vous demande finalement de prendre votre temps : n’acceptez pas trop vite de nouveau survivant, sous peine d’avoir des problèmes à gérer la nourriture et le sommeil. Trouvez un bon abri, avec la possibilité de cultiver des choses. Evitez les combats. Mieux vaut perdre un round et ne rien ramener d’une sortie, que perdre un personnage : toute mort est définitive et les sauvegardes automatiques écrasent les précédentes… ce qui rend impossible tout retour en arrière. Le jeu se veut finalement un peu trop difficile et punitif, malheureusement, empêchant de bien profiter de toutes ses possibilités, pourtant très nombreuses et très intéressantes.

Ça n’en reste pas moins un bon petit jeu, vraiment sympa, qui a le mérite de mélanger gestion d’abri et de personnages, avec des phases d’exploration.

Ajoutez à cela des graphismes franchement réussis. Tout se déroule en scrolling horizontal. Mais visuellement, c’est vraiment joli, avec une belle ambiance, toute une foule de détails (voyez les particules de poussière qui volent quand vous entrebâillez une porte)… c’est vraiment chouette.

Actuellement en accès anticipé, le jeu gagnerait très certainement à devenir moins punitif, et surtout, à proposer une vraie progression dans son histoire. Parce qu’au bout d’un moment, on tourne un peu en rond. Mais il y a un vrai truc à exploiter, ici. Espérons que les développeurs feront les bons choix pour terminer leur jeu. En tout cas, on vous le conseille dès maintenant.

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Into the Dead: Our Darkest Days (PC)

Plateformes : PC

Editeur : Blotray Games

Développeur : PikPok

PEGI : 18+

Prix : 24,99 €

Into the Dead: Our Darkest Days (PC)

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