Microsoft Flight Simulator 2024 (PC, Xbox Series)

 

Publié le Mardi 17 décembre 2024 à 11:30:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Microsoft Flight Simulator 2024 (PC, Xbox Series)

Tout le monde peut s'envoyer en l'air !

imageSorti il y a 4 ans, le nouveau Microsoft Flight Simulator avait remporté tous les suffrages, avec une version plus aboutie, plus réaliste, plus variée, monstrueusement détaillée… bref, un opus réussi (quasiment) en tous points.

Le lancement de Microsoft Flight Simulator 2024, un nouvel opus qui veut en proposer « toujours plus », a été mouvementé. Instabilité des serveurs, bugs… mais les problèmes ont été très rapidement corrigés grâce à une réactivité dont devrait s’inspirer de nombreux autres studios…

Signé Asobo Studio, le studio basé dans le Bordelais qui a actuellement le vent en poupe (on lui doit aussi la saga des chouettes A Plague Tale), ce nouvel opus rajoute une couche à son aspect simulateur.
Parce que oui, c’est chouette de faire voler des coucous, mais si on n’est pas plus que ça passionné de pilotage, l’intérêt décline assez rapidement.

Microsoft Flight Simulator 2024 ajoute un point essentiel : des missions à remplir suivant de nombreux scenarii, parfois à rebondissement. Tout en ne trahissant pas l’essence même de son gameplay : la simulation.

Avant tout, on rassure les fans de la première heure : le vol libre existe toujours. Vous pourrez donc, si le cœur vous en dit, passer outre le nouvel aspect narratif du titre pour continuer à vivre votre passion dans les airs, à tenter de faire un looping avec un Airbus A330 bourré de passagers ou traverser le World Trade Center avec un Boeing 737 Max parce que oui, dans le jeu, contrairement à la réalité, ils volent bien.


imageMais un mode carrière vient enrichir l’univers du jeu, l’ouvrant sérieusement à ceux qui aimeraient découvrir le pilotage de manière plus ludique et qui étaient, jusqu’alors, un brin découragés par l’ampleur du travail et de l’apprentissage nécessaire pour enfin réussir à manœuvrer un coucou.

En commençant par un gros tutoriel, vous allez apprendre peu à peu à piloter, à passer vos brevets, au fil de l’argent glané sur des missions simples au début, plus compliqués au fil du temps.

Peu à peu, vous allez pouvoir varier les plaisirs et découvrir une multitude de missions, selon de très nombreux scénars. Avant d’aller tester des avions expérimentaux, vous aurez fort à faire : transport de fret, transport VIP, transport dans des régions extrêmes, ambulances aériennes, sauvetages, lutte contre les incendies, transport de parachutistes, courses, planeur, vol à basse altitude… c’est varié et à la difficulté croissante, à bord de petits coucous, d’hélicoptères, de gros porteurs et j’en passe…

imageC’est véritablement le point fort de cette nouvelle édition, offrant une vraie plus-value par rapport au précédent jeu (pourtant très réussi). De quoi réellement attirer un nouveau public.

Il y aura de quoi se faire plaisir, en plus, avec la liste impressionnante d’appareils à piloter. Quelques 70 dans la version standard, allant de l’Airbus au Boeing, en passant par le Cessna, le P-51 Mustang… des hélicos, des hydravions, des avions de chasse, des jets, des petits, moyens et gros porteurs… et plusieurs éditions existent (Aviator Edition, Deluxe Edition, Premium Deluxe Edition) ajoutant à chaque fois encore plus de modèles, dont certains des années 1920, 30, 40 ou 50…

Vous pouvez aussi vous promener, en zones restreintes, en vue subjective, au sol. Sympathique pour découvrir les extérieurs d’aéroports par exemple, ça reste gadget, pas spécialement bien foutu et visuellement décevant. Finalement, Microsoft Flight Simulator n’a jamais été aussi réussi que dans les airs.

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imageQui dit base de données monstrueuse, tant au niveau des appareils qu’au niveau du monde à survoler, dit volume de données monstrueux. C’était un vrai souci pour le précédent jeu qui pouvait monter à une place frisant la saturation du plus vide des disques durs. Ce nouvel opus mise sur le streaming des données. Moins de place sur votre PC ou votre console, mais la nécessité d’avoir une connexion solide (fibre obligatoire) et des serveurs en béton. C’est cette dernière donne qui a plombé Microsoft lors du lancement du jeu. C’est aussi pour cela que notre test arrive plusieurs semaines après la sortie du jeu : il a fallu attendre un peu pour profiter pleinement de l’expérience proposée par le titre. Aujourd’hui, ça va mieux et vous pourrez jouer en toute quiétude, sauf merdouilles occasionnelles.

imageMais en tout cas, ce Microsoft Flight Simulator 2024 met le paquet. Les décors sont encore plus beaux, plus détaillés, ajoutant aussi les saisons avec des paysages enneigés l’hiver ou chatoyants l’automne… C’est beau, c’est détaillé et ça permet de voyager virtuellement sur la planète entière. De quoi s’émerveiller régulièrement devant des paysages sublimes.

Tout n’est pas encore parfait. Des bugs, des soucis graphiques par-ci par-là, des zones moins détaillées… mais franchement, ce nouvel opus reste quand même une vraie réussite. Accessible désormais à tous grâce à un mode carrière réussi – même si les habitués le zapperont sans doute – il ouvre de nombreuses possibilités et lance la saga dans une nouvelle ère.

L’occasion, surtout, de découvrir que non, je n’ai pas la place pour faire atterrir un Airbus A330 dans mon jardin.

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Microsoft Flight Simulator 2024 (PC, Xbox Series)

Plateformes : PC - Xbox Series

Editeur : Microsoft

Développeur : Asobo Studio

PEGI : 3+

Prix : 79,99 €

Aller sur le site officiel

Microsoft Flight Simulator 2024 (PC, Xbox Series)

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