Publié le Mercredi 18 décembre 2024 à 11:30:00 par Cedric Gasperini

 

Test Sharkoon OfficePal C40M, une excellente chaise de bureau

Ton p'tit cul au paradis

Les médecins le disent, nous aussi, votre dos vous le rappelle : une bonne assise est primordiale pour vos longues sessions passées devant un bureau.

Qu’il s’agisse de votre bureau de travail à la maison, de votre bureau de gaming ou encore de votre bureau d’entreprise, si vous êtes décisionnaire – ou que vous avez votre mot à dire – sur le mobilier à acheter, opter pour un siège de qualité est nécessaire, voire vital.

Nous en testons de temps en temps dans nos colonnes et c’est justement un nouveau siège de bureau qui a débarqué en test ces dernières semaines. Un siège signé Sharkoon. Spécialisé (mais pas exclusivement) dans le gaming, notamment en ce qui concerne les boîtiers, les alimentations et les solutions de refroidissement, Sharkoon propose également des souris, des claviers, des casques et, donc des bureaux et des sièges gaming.

C’est pourtant un siège bureautique, le Sharkoon OfficePal C40M que nous avons testé. Parce qu’un siège gaming, ça reste quand même de la frime, nan ? Et qu’un siège bureautique, ça a aussi de la gueule.


Il y a deux versions de l’OfficePal C40. Le C40, avec un siège mousse recouvert de tissu ou le C40M, en mailles nylon. C’est ce dernier que nous avons testé. L’avantage, c’est que vous ne risquez pas de voir la mousse s’affaisser au bout de quelques mois parce que vous avez pris du cul durant les fêtes. A contrario, l’assise est moins moelleuse. Mais pas inconfortable pour autant, notez bien.

Le siège Sharkoon OfficePal C40M pèse 19,72 kg. Il encaisse un poids de 150 kg, ce qui vous laisse de la marge pour vous empiffrer durant les fêtes. La taille de l’assise est de 52,5 x 50 cm. La hauteur de l’assise se règle entre 44 et 52 cm. La hauteur des accoudoirs se règle entre 69,5 et 85 cm. Par rapport au sol, bien entendu.
La hauteur du dossier se règle entre 56 et 61 cm. Enfin, la chaise est recommandée pour tout utilisateur… faisant moins de 2 mètres. On n’est pas non plus à 4 ou 5 cm près, mais bon, en gros, la chaise devrait être compatible avec la grande majorité de la population.

Le dossier est réglable sur 5 hauteurs, pour que le renfoncement lombaires tombe parfaitement dans votre dos, au bon endroit. Un repose-tête permet de… euh… reposer sa tête, comme quoi c’est bien trouvé comme nom. On peut verrouiller l’inclinaison du siège, avec un angle compris entre 0 et 35 degrés.

Il est relativement simple à monter. Il faut toutefois suivre le plan sur Internet, accessible via un QR code, et non pas via une notice incluse.
Le siège est arrivé super bien protégé, emballé dans des sacs en tissus à l’intérieur même du carton, pour éviter qu’il ne s’abîme en s’entrechoquant, et bourré de protections en mousse. C’est de loin le siège le mieux protégé, niveau emballage, que nous ayons jamais vu. Il devrait arriver, donc, absolument nickel chez vous, même si votre livreur est un gros bourrin.

Visuellement, il a de la gueule. Un siège en mailles nylon, avec des plastiques de qualité, au design franchement réussi. Sincèrement, il a plus de gueule que bien des sièges gamers.

Niveau confort, j’ai eu d’abord un premier bémol. Les accoudoirs étaient trop en arrière et le siège, trop raide au niveau du dos : L’assise, trop en arrière, ne permettait pas une position super agréable pour mon gabarit. A noter que pour un gabarit plus petit, ça allait sans souci.
C’est le problème d’avoir une notice dématérialisée : une fois le siège monté, on n’y revient plus. Alors que justement, si j’y étais revenu plus tôt, j’aurais pu voir que l’assise peut justement avancer.
Ok, vous allez me dire qu’il y a trois palettes qui permettent de régler la hauteur du siège, son inclinaison et… justement… la profondeur de l’assise. Mais si pour les deux premiers c’est évident et le résultat est immédiat avec son poids ou quand on se colle contre le dossier, pour la profondeur de l’assise, il faut vraiment chercher à la faire bouger… ce n’est pas « inné ». Et le dessin sur la palette n’est pas très lisible non plus…

Enfin bref, ne me jugez pas, j’aurais dû simplement mieux lire ce « fucking manual » au lieu de râler et de refourguer ladite chaise à ma gamine en lui disant qu’elle ne me convenait pas (enfin, j’ai utilisé un autre vocabulaire à base de « nulle » et « de la merde »).

Parce qu’une fois découvert, lors d’un « papa, aide-moi à réviser mes maths » qui m’a obligé à rester le cul sur la chaise pendant plus d’une heure, qu’on pouvait finalement régler la profondeur de l’assise, je me suis rendu compte que, et bien, elle est super agréable.

Une fois bien réglée à sa convenance, à sa morphologie, on est vraiment très bien assis. Le siège est confortable. Ferme, mais vraiment plaisant. Le renflement lombaire fait parfaitement son office. Pas trop gros, pas trop petit, juste ce qu’il faut. Le repose-tête permet de bien… euh… reposer sa tête, comme quoi c’est vraiment bien trouvé comme nom. Il peut même se régler en hauteur. Les accoudoirs sont bien placés, suffisamment larges, inclinables… même les roulettes (60mm) sont silencieuses et roulent parfaitement.

Pas grand-chose à redire, donc sur cette excellente chaise de bureau. Une assise légèrement plus large, peut-être, aurait pu être un plus (sans que ça pose problème, même pour un gros gabarit comme moi), mais sincèrement, difficile de lui trouver des défauts. Cette chaise est top.

Résultat, je l’ai reprise à ma gamine. Non mais.