Transformers : Le Commencement, la critique du film

 

Publié le Mercredi 23 octobre 2024 à 12:00:00 par Matis Duperray

 

Transformers : Le Commencement, la critique du film

Into the TransfoVerse !

imageOn le sait, les temps sont durs pour les grandes licences au cinéma, surtout pour Transformers, dont les derniers films sont loin, très loin d’avoir fait l’unanimité. C’est donc sans excitation que je me suis rendu à cette séance de Transformers : Le Commencement. Et qu’elle n’en fut pas ma surprise de constater que ce film d’animation réalisé par Josh Cooley est plutôt bon !

Bon, on ne réinvente pas l’eau chaude non plus, mais le film apporte un vent frais à la licence en quittant enfin la terre pour se concentrer sur le monde d’origine des transformers : Cybertron. Pas d’humain ici donc, le film se concentrant sur la jeunesse et l’amitié entre Orion Pax et D-16, qui deviendront plus tard les emblématiques Optimus Prime et Megatron. Forcés à travailler dans les mines de Cybertron, ces deux frères font la rencontre de B-127, un robot à la langue, bien pendue, et porteur d’une balise de détresse. Rejoint plus tard par Elita, la troupe se met en tête de prendre la fuite pour poursuivre l’origine de l’appel dans l’espoir de retrouver un artefact capable de sauver leur peuple.

Cette histoire est l’une des rares à nous plonger dans la société des Transformers, avec sa politique, sa culture et ses codes, et ça fait plaisir, même si on regrette de ne pas en avoir vu plus sur le côté “nature” de Cybertron. La narration est assez sympathique, bien qu’assez prévisible sur ses grandes révélations. On retrouve quelques incohérences et facilités scénaristiques qui, loin de nous faire bondir, sont tout de même regrettables. Le film réussit cependant parfaitement à retranscrire la relation fraternelle entre les deux personnages principaux, ayant grandi ensemble dans la difficulté, et qui ne rend la déchirure que l’on sait inévitable que plus amère. La montée de la haine de D-16 au cours du temps se ressent et reste cohérente. L’humour, lui, est assez bien dosé dans le film, passant principalement par le personnage de B-127, alias BumbleBee. C’est amusant de constater que, s’il est incapable de parler dans les autres oeuvres, c’est ici une vraie pipelette.


D’un point de vue artistique, Transformers : Le Commencement n’est pas en reste. Le film propose de nombreuses scènes d'action très agréables à regarder, et l’approche rétro colorée change de l'esthétisme sombre des précédents films, rappelant plutôt les dessins-animés de 1984. L’animation fait son travail, même si les mouvements faciaux très simples semblent étranges après la précision de ceux des autres volets, mais bon, on accepte. Le doublage français est absolument sublime, avec un casting de qualité. On retrouve Philippe Lacheau et Audrey Fleurot derrière B-127 et Elita, Baptiste Marc pour D-16, et le légendaire Adrien Antoine, la voix française de Batman, pour Orion Pax. Ce casting de qualité connaît son travail, et cela s’entend ! La musique, bien que reprenant clairement l’ambiance des premiers films, n'arrive pas à être aussi marquante que celles de ses prédécesseurs, dommage.

Enfin bref, si vous êtes fans de Transformers et que vous voulez en voir plus, Transformers : Le Commencement saura combler vos attentes ! On est très curieux de voir ce que cette timeline deviendra !

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Transformers : Le Commencement, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Josh Cooley

Développeur : Paramout Pictures

PEGI : 3+

Prix : Cinema

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