Publié le Mardi 5 avril 2022 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

LEGO Star Wars : La Saga Skywalker (PC, Nintendo Switch, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series)

Lego revient en Force

Les jeux vidéo Lego se suivent et se ressemblent tous. Et vous savez quoi ? En fait, ça ne gène personne parce que c’est toujours fun, sympa, chouette à partager parce qu’on peut y jouer à deux sur un même écran, et que l’humour Lego y est omniprésent. Et tout le monde aime, l’humour Lego.

L’arrivée de ce LEGO Star Wars : La Saga Skywalker, alors qu’on a déjà eu du Lego Star Wars Ep. 1-2-3, puis du Lego Star Wars Ep. 4-5-6 puis du Lego Star Wars Saga Complète, puis du Lego Star Wars Clone Wars, puis du Lego Star Wars Le réveil de la Force… on se dit que l’on va peut-être quand même avoir de la redite, voire du réchauffé… En tout cas, Lego Star Wars en jeu vidéo, c’est comme Lego Star Wars en briques : c’est une valeur sûre et ça cartonne à chaque fois.

Ce nouveau jeu Saga Skywalker va donc revisiter les 9 films, même si tout le monde sait qu’en dehors des épisodes IV, V et VI, c’est quand même un peu de la merde.
Vous allez pouvoir choisir dès le début par quelle trilogie vous allez débuter. Et dès la sélection faite, vous voilà plongés dans une revisite des films, façon Lego. Chaque film se résume par ses scènes les plus importantes, ou du moins les plus importants selon les développeurs, et vous allez les jouer façon Lego, avec ce qu’il faut de mignonnerie et de bouffonnerie. Comptez grosso modo une paire d’heure pour chaque film, avec quelques ajouts de ci-delà. Au final, le jeu s’étale sur une vingtaine d’heures. A ce titre, sachant que ce ne sont que quelques scènes des films qui sont recréées, les développeurs ont ajouté de nombreuses quêtes secondaires.

Ce qui définit surtout ce LEGO Star Wars : La Saga Skywalker, c’est l’abondance de contenu qu’il propose, en termes de personnages, d’objets, de vaisseaux, de planètes, de scènes… On se retape toute l’histoire, des origines à sa (pénible) conclusion. Et on peut la jouer avec pléthore de héros. 300 personnages issus des 9 films sont ainsi inclus. Luke, Han, Leïa, bien entendu, mais aussi tout le reste de la clique. Rey, Obi, Poe, Qui Gon, Windu, Yoda, ou encore des Sith comme Dark Vador, Dooku, Palpatine, Dark Maul, Kylo, Grievous… ajoutez des droïdes tels R2D2, C3PO, BB8… ou des troopers (clones, storm…), Greedo, Boba Fett, Finn, Lando, Padme, Chewie… bref un gros gros paquet de personnages. Certains ont des capacités uniques. Ce sont surtout les persos principaux. Car si chaque personnage a des compétences spéciales, certains se ressemblent beaucoup. Cela n’enlève rien au plaisir de jouer avec tous ses persos préférés, notez bien.


Ajoutez 23 planètes visitées, plus d’une centaine de véhicules… et vous pourrez faire et refaire, avec des combinaisons différentes, les quelques 500 quêtes principales et secondaires proposées par le jeu. Alors certaines se ressemblent. D’ailleurs, les niveaux eux-mêmes sont un peu similaires, du moins dans leur construction et leur fonctionnement, une fois qu’on a pigé le truc. Mais ça reste du bel ouvrage. Un level design bien pensé. Une mise en scène aux petits oignons. Un mélange de puzzles et de combats savamment dosé.

Oh, il y a bien quelques ratés minimes : des objets dont on a du mal parfois à comprendre à quoi ils vont servir. Ou un manque de lisibilité sur certains niveaux. Mais rien de rédhibitoire pour autant.

La grande force du jeu, si j’ose dire, est qu’il est dans la lignée des précédents jeux Lego, avec la même réussite : quel que soit le niveau choisi, on s’amuse. C’est facile (très facile) mais passionnant quand même. Et surtout, ça se déguste en famille. C’est primordial. C’est un jeu familial avant tout. Bref, une sympathique réussite dont on espère que les DLC seront abordables question prix et qu’ils offriront des niveaux supplémentaires et non pas uniquement des personnages ou véhicules. Parce qu’on a quand même un petit goût de manque : 20 heures de jeu, c’est bien, hein, on ne va pas se plaindre. Mais sur une telle saga, sur les 9 films, il y avait de quoi doubler facilement cette durée de vie.