Fallout 4 (PC, Xbox One, PS4)

 

Publié le Lundi 9 novembre 2015 à 14:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Fallout 4 (PC, Xbox One, PS4)

Retour en enfer

image7 ans après Fallout 3 et 5 ans après Fallout New Vegas, voici donc Fallout 4 qui débarque sur nos PC et consoles. Ce qu’il y a d’assez étonnant, cela dit, c’est le peu de temps écoulé entre l’annonce du projet et sa sortie. D’habitude, les jeux sont annoncés un, deux, voire pour certains trois ans avant leur lancement. Là, le jeu a été officialisé début juin pour une sortie en novembre. 5 mois se seront écoulés « seulement » entre son annonce et sa mise en vente, donc.

Un déficit d’information qui laisse songeur : le jeu a-t-il été suffisamment bien préparé ? A-t-il pu, du coup, écouter les désirs et envies des fans ?

Nous avons joué, un peu, à Fallout 4 sur PS4 et Xbox One, histoire de voir comment les consoles s’en sortaient. Mais le test a été réalisé sur PC. Avec une machine dotée des caractéristiques suivantes :
Intel i7-4770, 16 Go de RAM DDR3, et une carte vidéo Nvidia GeForce 980 Ti. La bonne nouvelle c’est que le jeu a tourné en ultra. Et qu’il n’a souffert d’aucun ralentissement.

Fallout 4. Le test, donc…

Après trois heures de jeu, je discutais avec l’attaché de presse au téléphone, lui faisant part de mes inquiétudes et de ma déception. Car oui, Fallout 4 est décevant.


screenIl s’agit sans nul doute de la plus mauvaise intro de la série. Tout simplement. Oh, à la base, rien de bien méchant, hein. Juste… de l’inutile et de l’inintéressant. Vous choisissez un homme ou une femme. Vous êtes dans la salle de bain, à vous pomponner. Vous choisissez donc vos traits physiques selon différents modèles et selon un éditeur somme toute assez complet, même si pas forcément intuitif de prime abord. Mais soit. Personnellement, j’ai choisi de jouer une femme. C’est peut-être aussi une erreur vu que le scénario n’est clairement pas pensé pour un personnage de sexe féminin.
Nous sommes en 2077, dans une réalité alternative propre à la saga Fallout : la Guerre froide fait toujours rage. La technologie a certes évolué, avec ses robots et ses armes énergétiques, mais l’ambiance et le décorum reste très « années 50 ». La guerre arrive. Vous fuyez alors dans l’abri 111 où… vous vous rendez compte que Vault-Tec vous a trompé : vous n’êtes pas destiné à être un survivant, mais un cobaye, cryogénisé pendant de longues années… Tout comme votre conjoint ou conjointe et votre enfant, Shaun. Vous vous réveillez pour voir des brigands abattre votre mari et kidnapper votre enfant… avant de replonger dans le sommeil cryogénique. Puis vous vous réveillez et décidez de partir à la recherche de votre progéniture.

screenDéception. Pas d’intro en forme de tutoriel. Pas de passage comme dans l’excellent Fallout 3 à vous plonger peu à peu dans l’univers et l’histoire, dans la manière d’être et agir à l’extérieur. Juste une intro dirigiste et chiante à plus d’un titre et qui, quelque part, ajoute un carcan inutile : vous êtes un survivant ou une survivante hétérosexuelle, qui ne prend même pas la peine d’offrir une sépulture à votre époux ou épouse, et qui se transforme d’un seul coup en tueur ultra-doué qui va sauver le monde, ou du moins une partie du monde.

C’est nul. Honnêtement, depuis, je n’ai pas beaucoup avancé dans le jeu au niveau quête principale. Mais je crains le pire, à base de votre enfant désormais devenu grand et qui sera en fait le gros méchant de l’histoire.
Même le caniche que vous récupérez au passage (doté de l’excellent nom Canigou, soit dit en passant), vous le chopez sans même vous en rendre compte, et il décide de vous suivre, sans raison apparente.

Bref.

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screenSurtout que dès le début du jeu, vous êtes plus ou moins poussé à aller dans le bourg le plus près et faites la connaissance des miliciens qui vont tout faire pour vous embaucher. Vous pouvez refuser et décider de les ignorer, voire tous les buter si le cœur vous en chante. Mais ce serait alors vous priver d’innombrables missions supplémentaires. Ces défenseurs de la liberté vont tenter de rassembler et unifier les communautés de survivants. Et cela vous ouvre en plus… le mode construction du jeu.
Car l’une des grosses nouveautés de ce Fallout 4, c’est de pouvoir « construire » et développer les communautés. Dans les zones précises et délimitées de leurs habitations, vous pouvez recycler les carcasses des voitures et les arbres pour récupérer bois et acier, mais aussi, finalement, tous les objets que vous croisez. Les verres vous offrent… du verre. Les canapés du tissu et du bois, les jouets, appareils électroménagers et décorations du plastique, du cuivre, et j’en passe et j’en oublie.
Dès lors vous pouvez construire énormément de chose : des maisons entières. Avec toute la déco possible : lits, fauteuils, lampes, billard, chaises, commodes, armoires… mais aussi des générateurs, des puits, des boutiques, des radios pour lancer des appels et recruter de nouveaux habitants…

screenIl y a un vrai mode gestion qui peut, si vous vous y penchez un peu, vous prendre des heures et des heures pour développer une ville et satisfaire ses habitants. D’autant plus que rien ne vous empêche de récupérer tout un tas d’objets durant vos explorations à l’extérieur et les recycler pour utiliser les matériaux dans la zone de construction…

Même si l’interface est relativement brouillonne et peu pratique, même si il n’y a bizarrement aucun tutoriel sur ce mode, il faut bien avouer que vous pouvez largement vous faire plaisir dans ce mode et créer des merveilles post-apocalyptiques.
Seul petit souci : vous n’allez sans doute pas vous faire chier à construire des centaines de trucs dans toutes les communautés que vous allez croiser. Et vous focaliser sur une seule. On regrettera donc un mode qui permettrait d’assigner des tâches aux nouvelles communautés, du genre « construisez tel et tel truc ». Une liste de travaux qui aurait pu, pour le coup, amener quelques quêtes supplémentaires du genre « on ne peut pas terminer le puits, il nous manque une foreuse disponible à tel endroit ». Entre nous, ça aurait pu être bien plus sympa.

Reste que ce mode construction est donc assez énorme, et, tout aussi facultatif soit-il, a quand même un caractère assez obligatoire à base de bien-être des communautés rencontrées qui du coup pourront vous aider, vous soutenir et même venir vous prêter main forte dans certaines situations compliquées.


screenMais ce n’est pas tout… En fait, tout peut, dans Fallout 4, se recycler. Tous les objets ou presque que vous allez découvrir. Et cela pourra vous servir vu que… tout peut être amélioré. Armes et armures, grâce à de nombreux établis trouvables sur votre chemin ou dans les communautés, vous permettent d’ajouter une protection supplémentaire à votre jambière, voire une nouvelle crosse ou un nouveau viseur à votre arme… Tout cela modifie en fonction de vos choix le poids ou l’efficacité de l’objet, sa portée, sa résistance… Ces modifications nécessitant des matières premières que vous trouverez, donc, dans certains objets parmi les plus anodins, parfois.

Résultat, d’un point de vue gestion d’équipement et construction d’habitat, Fallout 4 est un jeu ultra-riche et ultra-complet. Vous pouvez passer des heures et des heures à fouiner, à améliorer votre équipement, vos armes, ou à vous construire un petit nid douillet. Vraiment. Sans mentir, si vous voulez aller au bout de votre plaisir, vous pouvez largement vous taper une vingtaine ou une trentaine d’heure à jouer les bâtisseurs de l’extrême. D’autant plus que sur votre route, des magazines de déco ou autres vous offriront au fil du temps de nouveaux objets à construire…

screenPar contre, malheureusement, cela pousse un peu à la collectionnite de n’importe quoi. On finit par coller dans ses coffres de maison ou ses établis de construction, tout un tas de conneries, et à faire d’innombrables allers-retours pour stocker tout son fourbi.

Heureusement, le jeu ne se limite pas à ça. Et les plus réfractaires, finalement, pourront comme d’habitude se contenter de récolter armes et armures sur les cadavres de leurs ennemis, ou dans les cachettes trouvées sur leur parcours.

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screenCar malgré tout, Fallout 4 est avant tout un jeu de rôle. Vous parcourez le monde dévasté. Un monde totalement ouvert, cette fois-ci. Plus de temps de chargement… hormis quand vous pénétrez dans un bâtiment. Ils sont toutefois assez court en théorie, même si parfois, ouvrir une porte, se retrouver sur une corniche ou un toit sans aucun intérêt, devoir revenir à l’intérieur, ça équivaut à des chargements rapprochés… donc chiants. Mais comme dans Fallout 3, quoi…

Bref. Vous pouvez suivre la mission principale, les quêtes secondaires, écouter la radio qui vous permettra d’avoir de nouvelles quêtes, voire explorer librement. Le fait d’avoir un monde ouvert en fait toutefois un jeu plus difficile que l’opus précédent… Les munitions ne sont pas si nombreuses, du moins les munitions les plus efficaces. Les rencontres aléatoires sont parfois gourmandes en balles. Et on ne pense pas forcément à aller se reposer pour récupérer sa vie (une heure de sommeil suffit à regonfler votre barre de vie). Et comme les stimpacks, qui vous soignent, sont là aussi rares… ce n’est pas forcément évident. Même si vous pourrez jouer au petit chimiste et créer vos propres stimpacks (et autres drogues, soit dit en passant), les matières premières sont, là, pour le coup, peu évidentes à trouver.

screenComme dans les précédents opus, vous allez donc combattre des pillards, des mutants, des goules, et tout un tas de saloperies issues de l’hiver nucléaire. Des bêtes sauvages, des monstres, des animaux… Et vous récupèrerez sur leurs cadavres différentes petites choses utiles ou non dans vos quêtes. Vous allez vous battre avec des armes à feu, des armes énergétiques, des grenades, mines cocktails molotov, fusils, pistolets, armes lourdes, armes contondantes, tranchantes…
Votre chien Canigou vous sera indispensable. Il aboie pour vous prévenir qu’il y a une cachette dans les environs. Il grogne quand des ennemis sont à proximité. Mieux : il les attaque. Et s’il n’est pas très résistant, ce laps de temps permet quand même de détourner l’attention des adversaires et parfois de les flinguer avant qu’ils ne vous prennent pour cible. Bref, l’immortel Canigou (même s’il se prend une… de vos grenades, il ne mourra jamais, mais sera juste hors service pendant quelques minutes) est indispensable et bien utile.


screenVous allez progresser durant vos aventures. Vos caractéristiques physiques, à savoir les fameux SPECIAL, S pour Strength – Force, P pour Perception, E pour Endurance, C pour Charisme, I pour Intelligence, A pour Agilité, L pour Luck- Chance, mais aussi tout un tas de bonus : résistance accrue, capacité à marchander, à ouvrir des serrures, à débloquer des terminaux informatiques, à résister aux radiations, à utiliser une arme lourde, un fusil, et j’en passe et j’en oublie. A chaque nouveau niveau, un point vous est accordé, à ajouter n’importe où. Même les caractéristiques SPECIAL peuvent être augmentées. Au final, pour bien commencer l’aventure, n’oubliez ni le charisme, ni l’intelligence, bien plus importantes qu’on ne pourrait le croire.

Au bout d’une vingtaine d’heures de jeu, je discutais avec l’attaché de presse au téléphone, pour lui expliquer que si mon avis sur le début raté du jeu n’avait pas changé, j’avais finalement réussi à me plonger à nouveau dans cette ambiance si particulière de l’univers Fallout.

screenMes explorations m’ont emmené vers des lieux parfois bien périlleux. Affronter une horde de mutants quand on n’est armé que d’un pistolet et d’un fusil de précision, c’est du suicide pur et simple. Et une bonne dose de chance pour en venir à bout. Surtout que les ennemis, désormais, vous traquent. Vous pouvez fuir, ils feront tout pour vous donner la chasse et même vous encercler, tuant tout ce qui passe à proximité. Un des marchands qui passait par là en a fait les frais… et ils furent nombreuses les victimes collatérales au fil de mes aventures. Mais une fois qu’on a réussi à en venir à bout, on jubile grave.

Passer une heure à chercher cette saloperie de matériau qu’on n’a pas vu parce qu’on a raté la salle… alors qu’on est bloqué dans un complexe scientifique et que le seul moyen d’en sortir, c’est réussir une expérience précise sous l’œil vigilant d’un robot… c’est l’horreur. Surtout quand on a besoin d’un isotope précis, gardé par une goule radioactive dont le nom s’affiche avec une tête de mort à l’écran, ce qui signifie que son niveau est très supérieur au vôtre et que vous n’avez quasiment aucune chance de la vaincre. Mais quand finalement on arrive au bout de cette quête, on est aux anges.

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screenL’univers Fallout, c’est ça : des dizaines de quêtes. Certaines se ressemblent un peu, d’autres sont totalement uniques. Et des dizaines de lieux différents, gardés par tout un tas de saloperies qui veulent votre peau. Et on les enchaîne les unes après les autres, ces quêtes. Avec bonheur, au final. Avec toujours cette crainte lorsque l’on voit le nombre de ses stimpacks diminuer, tout comme le nombre de ses cartouches, alors que les ennemis, eux, n’hésitent pas à vous balancer grenades et cocktails molotov dans la tronche si vous restez planqués…

Aujourd’hui, après une quarantaine d’heures de jeu, je n’ai qu’une envie, m’y replonger. Et je peux vous avouer que je suis loin, très loin d’en voir le bout. J’ai envie de continuer à utiliser le « SNAV », ce système de visée qui ralentit le temps et vous permet de tirer sur la tête, le torse, les bras ou les jambes suivant des pourcentages de réussite précis.

Alors certes. Etre fan du jeu et de la série ne doit pas empêcher de voir les défauts du jeu :

screen- La narration n’est pas au niveau espéré. Le scénario n’est pas captivant, certes, mais ce sont aussi les discussions avec les personnages et les choix de réponses proposés qui sont en-dessous de nos attentes. Moi qui aimait jouer une héroïne désagréable et imbue de sa personne, envoyant chier tout le monde, c’est nettement plus difficile ici. Les réponses sont moins évidentes, moins tranchées. Et finalement, les dialogues moins captivants.
- Fallout 4 n’innove pas au point de vue de l’univers. On retrouve les mêmes éléments de décors (bureaux, ordinateurs…) ou les mêmes modèles d’ennemis que dans Fallout 3, en fait. Du coup, même si c’est sans doute faux en raison de souvenirs sans doute édulcorés et erronés, on a quand même l’impression de jouer au même jeu. Faire un nouveau Fallout dans une autre partie du globe, avec un nouveau bestiaire et de nouveaux ennemis aurait pu être finalement plus excitant.
- Les armes sont finalement le plus gros changement du jeu, avec de nouveaux modèles. Mais rien de transcendant à ce niveau. On aurait aimé quand même quelques modèles cultes, réaménagés façon post-apocalyptique.
- Le mode construction est prenant. Trop. Avec un menu trop brouillon au final.

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screenEt puis il y a les bugs. Je sais qu’un confrère a été bloqué dans une quête, un personnage ne lui donnant pas l’objet requis pour la terminer. Ça ne m’est pas arrivé, personnellement. Par contre, j’ai eu droit à problèmes de collision avec des textures béton : un sol que vous traversez pour tomber dans la rivière en-dessous. J’ai eu des disparitions du HUB : l’arme ou le pip-boy qui ne s’affichent pas à l’écran (il faut alors sauvegarder, et charger sa sauvegarde pour qu’ils réapparaissent). Des ennemis qui apparaissent comme par magie à un endroit. Bref. Comme il fallait s’y attendre, le jeu est bourré de bugs plus ou moins gênants ou décontenançant. Tout en précisant que le test a été réalisé sans avoir chargé le patch day one et que certains devraient sans doute être déjà corrigés à l’heure actuelle.

screenParce que graphiquement, je trouve que le jeu s’en sort bien. PC, tout en Ultra. C’est beau. Peu de popping (objets qui apparaissent comme par enchantement), même au niveau des décors. Peu de teaging (image qui se déchire horizontalement). Et surtout, quelques moments saisissants. Quelques vues sublimes. Et c’est vrai que la gestion de la pluie (les textures offrent alors un vrai effet mouillé) et la gestion du brouillard sont sublimes. Globalement, sans être non plus à la pointe, Fallout 4 est un beau jeu. Difficile de faire mieux tant il est constellé d’objets, de choses, de textures différentes… Il y a tellement à voir, à fouiller, à faire… Bref. Le monde post-apocalyptique est saisissant. Captivant. Passionnant.


screenAu final, malgré ce test déjà long, j’aurais sans doute pu en écrire deux ou trois fois plus, en entrant dans les détails, sur ce Fallout 4.

Reste à savoir quelle note lui donner. Quel avis définitif – ou pas en fait – à avoir dessus. Je sais que certains fans, certains confrères, certains joueurs le descendront en flèche. C’est vrai qu’il est décevant, dans sa globalité. Par son scénario. Par son intro. Parce qu’il peut donner l’impression de s’éparpiller avec ce mode construction. Parce que ses dialogues sont moins percutants. Les choix moins tranchés. Parce que les quêtes annexes seront peut-être aussi moins cultes que ce que l’on a pu connaître. Il y a moins de génie, dans son ensemble. Donc de quoi être déçu, certes. Je le comprends tout à fait. Et je ne suis pas passé loin de me ranger à ces avis.

screenSauf que la magie a finalement opéré. Au bout de 3-4 heures, j’ai commencé à m’intéresser plus au jeu. Aux personnages. Au bout de 5-6 heures, j’étais tombé à nouveau dans l’univers et prenait un vrai plaisir. Au bout de 10 heures, j’étais totalement mordu. Certes. Ils auraient pu faire mieux. Bien mieux. Mais comment pourrait-on finalement bouder son plaisir à un jeu dont l’univers captivant peut vous permettre de jouer des dizaines et des dizaines d’heures ? Pensez-donc : faire 50 heures de jeu en ayant à peine touché la quête principale… Personnellement, j'ai fini par retrouver mes marques, retrouver le plaisir de la découverte, de l'exploration. Des défis constants, à tenter d'affronter plus fort que soi, à se plonger dans des situations impossibles et inextricables, mais toujours aller au bout, juste parce qu'on veut... survivre. On cherche, on trouve, on construit, on crée, on se rend compte en fouillant que tout est utile. Que tout peut être utile. Que la survie est une question d'imagination et de récupération. Il y a une certaine logique, finalement, dans tout ça.

Bref. Il y a des erreurs. Des erreurs de choix. Des erreurs de construction. Mais au final, personnellement, j'ai une nouvelle fois été séduit par cette plongée cauchemardesque dans les méandres de la décrépitude de l'humanité. Je me suis détaché de l’innovant et culte Fallout 3 pour redécouvrir ce monde, m’y replonger, et le laisser à nouveau me happer. Parfois, il suffit juste d’apprendre à lâcher prise pour apprécier les choses, en fin de compte. Et ne pas faire son bégueule.

 

 
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Fallout 4 (PC, Xbox One, PS4)

Plateformes : Xbox One - PS4

Editeur : Bethesda Softworks

Développeur : Bethesda Softworks

PEGI : 18+

Prix : 60 €

Aller sur le site officiel

Fallout 4 (PC, Xbox One, PS4)

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 9/10

 

 

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