Publié le Jeudi 22 octobre 2015 à 13:00:00 par Cedric Gasperini
Test Assassin's Creed: Syndicate (PC, Xbox One, PS4)
Le crime paie

Autant dire que Londres, époque Victorienne, n’a pas les mêmes atouts. Londres n’est pas Paris et à part un ou deux monuments à l’époque, avouons que le charme londonien d’aujourd’hui était sacrément absent dans les années 1870. La révolution y était industrielle et la vapeur commençait à défigurer la ville…
Bref, tout ça pour annoncer la couleur : si nous avions été conciliants l’année dernière, autant dire que cette année, sans histoire qui tient la route et scénario bien ficelé, Assassin’s Creed Syndicate irait droit dans le mur et subirait les foudres de notre jugement.
Voyons donc un peu le morceau.
Jacob et Evie Frye sont deux jumeaux. Un homme et une femme. Insouciants, un peu fonceurs, franchement disciplinés, ils débarquent à Londres malgré les mises en garde de leur hiérarchie, dans le but de démanteler l’organisation de Crawford Starrick, un templier – donc un ennemi – qui a fait main basse sur la ville. Il domine l’industrie, la politique, les transports… mais dirige également les bandes de malfrats qui pullulent dans les rues et sèment la terreur, tuant et rackettant comme bon leur semble.
Jacob Frye est l’archétype du héros un peu con, un peu fou-fou, mais pas forcément antipathique. Il a pour une fois une bonne bouille et un côté un brin bourrin pas déplaisant. Ce serait un peu une sorte de « Ezio », si on devait le comparer à quelqu’un de la série. Evie, elle, est plus réfléchie, même si elle se laisse facilement embarquer dans les plans risqués de son frangin. Mais surtout, elle est franchement mignonne. Elle a un charme fou. Et une sacrée allure doublée d’une vraie personnalité. Il y a longtemps que nous n’avions eu de tels personnages charismatiques dans la série.

Chacun pourra être « amélioré » au fil de l’expérience glanée. Si les deux personnages ont des arbres de progression identiques, certaines capacités peuvent être toutefois réservées à l’un ou l’autre. Amélioration de la santé, de la discrétion, des dégâts, des combats… à vous de choisir au fil du temps.

Bref, même si vous serez amené à visiter ces quartiers durant l’aventure principale, autant vous dire que vous ne vous y attarderez pas forcément…
D’un côté, cela nuit un peu à l’esprit « monde ouvert ». De l’autre, cela permet aussi de cadrer la progression et de ne pas s’éparpiller. Ce n’est finalement pas un mal. On se concentre donc sur un ou deux quartiers à la fois seulement. Pour les libérer du joug de Starrick, il faudra remplir certaines missions : tuer tous les bandits dans leur repère, capturer un ennemi, en abattre un autre… Sachant que bien entendu, chaque quartier a une multitude de missions annexes à proposer : voler des marchandises, résoudre des enquêtes, saboter des bateaux, et j’en passe et j’en oublie. C’est bien simple, chaque quartier risque de vous occuper plusieurs heures sans pour autant tout y nettoyer, trouver tous les objets cachés, les coffres ou les livres secrets…

Ce n’est pas tout. Avec l’argent récolté, vous allez acheter aussi de l’équipement : capes et armes ou encore accessoires (fumigènes, fléchettes…), voire en fabriquer d’autres si vous découvrez les plans adéquats.
L’argent sert aussi à développer votre activité de nouveau chef de bande : vous pouvez investir. Meilleur équipement pour vos hommes, calèches en plus grand nombre, jeux de hasards, pots de vins… cela influera sur votre quotidien.

L’ambiance y est donc un brin moins prenante. Différente, surtout. Mais pas désagréable ou ratée pour autant. C’est une autre époque et la découvrir est assez sympathique.


Enfin, graphiquement, le jeu envoie toujours du lourd. Les paysages et décors sont sublimes, les animations splendides. Et si quelques bugs subsistent (que serait Assassin’s Creed sans des bugs ?), ils semblent nettement moins nombreux que le précédent volet. Oh, il y en a toujours quelques-uns. De collision ou d’IA. Mais durant le test, nous n’avons rien trouvé de réellement horrible ou consternant. Juste quelques babioles.

L’ensemble reste malgré tout excellent. Parce que le scénario est sympathique. Que les personnages sont sympathiques. Que le jeu est toujours aussi riche et fun à jouer. Et surtout, parce qu’Evie. Londres est immense. On la parcourt dans les airs, en calèche, dans les rues…Bref, cet Assassin’s Creed Syndicate est une bonne cuvée. Les fans de la saga seront comblés. Nous le sommes également.
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Images du jeu Assassin's Creed: Syndicate (PC, Xbox One, PS4) :
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