Le Labyrinthe, la critique du film

 

Publié le Mardi 14 octobre 2014 à 14:00:00 par Cedric Gasperini

 

Le Labyrinthe, la critique du film

Un énième film pour ados ?

imageQuand Thomas reprendre connaissance, il est pris au piège dans une cage grillagée de monte-charge. Pris de panique, il débarque au cœur du Labyrinthe. Là, il retrouve une bande de garçons, et uniquement des garçons, qui sont tous arrivés de la même manière que lui. Et tous ont, également, perdu leurs souvenirs. La seule chose qui leur revient, au bout de quelques heures, sont leur prénom. Et c’est tout. Pourquoi sont-ils là ? Ils n’en ont aucune idée. Chaque mois, un nouvel arrivant vient grossir leurs rangs. Ils se sont organisés en une petite communauté où chacun a un rôle précis. Certains cultivent. D’autres soignent. D’autres sont assignés aux tâches les plus physiques… Et puis il y a les « Runner ». Les coureurs. Ceux qui chaque matin, franchissent les portes pour explorer le labyrinthe afin d’en trouver une sortie. Mais gare à eux. S’ils ne reviennent pas avant le soir, les portes se ferment et ils y restent coincés, à la merci des griffeurs, ces étranges bêtes que personne n’a jamais vu, ou du moins, auxquelles personnes n’a jamais survécu assez longtemps pour les décrire.

Thomas ne compte pas se plier aux règles de la communauté. Il veut savoir. Il veut comprendre. Et surtout, il veut s’échapper. Il va faire voler en éclat le bon fonctionnement mis en place, et la hiérarchie. Il va chercher des réponses. Au risque de bousculer un peu trop certains autres garçons. Au risque de s’attirer quelques inimitiés.

Tiré d’une trilogie de livres écrits par James Dashner et parus sous le titre de « L’épreuve », Le Labyrinthe est un film avant tout destiné aux adolescents. Une sorte de Hunger Games qui place de jeunes ados dans une situation SF/Fantasy jusque-là réservée aux gros bras dans l’imaginaire littéraire ou cinématographique. Il s’agit donc non seulement d’une quête de survie, mais également d’un apprentissage, du passage forcé à l’âge adulte.


screenEn cela, Le Labyrinthe n’innove en rien. Il se contente de recycler les personnages classiques. Le chef ouvert et sage, mais forcé d’imposer des règles. La petite brute. Le petit gros rejeté. Et le héros, plus malin, plus intelligent, plus athlétique que les autres, et qui va réussir par ses prouesses à se rallier la majorité de ses camarades.
Bon. Dans Le Labyrinthe, pour réussir ce tour de force, il va mettre un sacré bordel et être en partie responsable de dizaines de morts. Du moins c’est ce qu’il semble…

Porté par des acteurs plutôt convaincants, le film s’avère au final assez agréable à regarder. On regrettera quand même quelques raccourcis ou quelques manques qui nuisent clairement au scénario et à l’ambiance. Même si le film dure près de deux heures, une demi-heure supplémentaire n’aurait pas été du luxe pour que l’on explore plus le labyrinthe. Pour que le héros le découvre et commette quelques erreurs. Pour enfin, et surtout, donner plus de consistance au seul personnage féminin qui débarque au milieu du film mais ne doit avoir en tout et pour tout qu’une dizaine de lignes de texte.

screenReste des décors franchement réussis, une direction artistique sous-exploitée mais vraiment classieuse et une ambiance, au final, globalement agréable.
Bref, loin d’être un grand film, Le Labyrinthe se laisse regarder sans toutefois convaincre complètement. Quelques scènes d’action, de la psychologie simpliste d’ados caricaturaux, et une fin assez abrupte qui laisse pas mal de questions en suspens, le mélange n’est pas pour autant indigeste et passe assez bien. .
On a même envie d’en savoir plus et d’aller voir la suite.

 

 
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Plateformes :

Editeur : 20th Century Fox

Développeur : Wes Ball

PEGI : 7+

Prix : Cinema

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LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 6/10

 

 

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