Ubisoft attend beaucoup de son Assassin's Creed III. Et les fans aussi. D'autant plus que le dernier épisode en date, Assassin's Creed Revelations est loin d'avoir convaincu. Du coup, ce troisième épisode à chiffre, avec son nouveau héros, Connor, se doit de redresser la barre et apporter un vent de fraîcheur à la série. Et c'est bien parti pour. C'est en tout cas ce que l'on peut dire après avoir passé un après-midi entier à y jouer.

Ce long contact de près de 3 heures de jeu se situait vers le milieu de la campagne. Plus précisément, il s'agissait de la séquence 6. Si l'inconvénient d'être aussi loin dans le jeu pour le testeur est de se retrouver tout de go dans le vif du sujet, et donc, d'être un peu perdu, l'avantage est qu'il permet de découvrir une bonne partie des nouveautés du titre puisque beaucoup de choses sont débloquées et disponibles. Du coup, nous avons ainsi pu réaliser quelques quêtes annexes mais également simplement nous balader et découvrir les lieux, avant de finalement passer au vif du sujet et d'avancer dans le scénario.

La première chose que nous avons découverte est le domaine Davenport et son magnifique manoir. Equivalent de la villa Auditore, le manoir sert de repère à Connor. Certains PNJ pourront d'ailleurs vous y rejoindre et y travailler afin de vous confectionner de l'équipement ou créer des biens que vous pourrez revendre par la suite. Le domaine est énorme et diverses missions peuvent y être réalisées. Allant de sauvetages à de la recherche d'objets. On peut même se faire de l'argent en pariant au jeu des Dames. C'est également à partir d'ici que l'on peut participer aux batailles navales. Et forcément, étant donné que nous avions vu la chose à la GamesCom mais que nous n'avions pas pu poser nos mimines dessus, nous nous y sommes essayés. Et le résultat est convainquant. Si la maniabilité est assez déconcertante au départ, force est de constater qu'on s'y fait rapidement. On règle sa vitesse selon 3 niveaux (arrêt, vitesse moyenne, vitesse max), on tient compte du vent (qui fort heureusement à tendance à se placer dans notre sens) et voguons mousaillon. Sans rentrer dans les détails de la mission, nous avons du détruire quelques bateaux et un fort. Nous ne savons pas combien de missions de ce genre seront disponibles, mais on peut dire que c'est fun, grisant et permet surtout de faire petit break dans l'avancement de la quête principale.

   

Après cette petite escapade maritime, nous nous sommes tout simplement baladés en forêt pour découvrir la faune et la flore, ainsi que l'immensité de la carte que représente Frontière. Et là, c'est la grosse claque. C'est gigantesque, c'est beau et c'est vivant. Forêt, collines, rochers, ravins, rivière, les paysages sont magnifiques. D'une richesse incroyable. On prend du plaisir à simplement se balader. Les changements climatiques étant gérés, les lieux changent de visage selon qu'il fasse jour ou nuit, beau ou qu'il pleuve. Et quand on vous dit que c'est vivant, c'est parce qu'outre les gardes que l'on croisera, on trouve des habitations, des campements, des hameaux et surtout tout plein de bestioles. Si certaines ne vont feront aucun mal, d'autres commes les loups ou les ours ne voudront pas que vous faire de grosses léchouilles sur le visage. Les combats contre ces bestioles se font d'ailleurs sous forme de QTE très classes, avec des mises à mort bien stylées. Autant vous dire que ça envoie du pâté de démonter de l'ours avec sa lame d'assassin. Vous pouvez ensuite dépecer l'animal et utiliser sa peau pour vous confectionner diverses bricoles. Bref, vous l'aurez compris, la nature qui entoure Connor est riche et immense et c'est un véritable plaisir que l'on prend à simplement flâner ou chercher les points d'observations des lieux (qui servent d'ailleurs à faire apparaitre les quêtes secondaires).

Ces escapades nous auront également permis de découvrir les évolutions du gameplay. Adieu la vieille combinaison gachette + boutton pour courir. Connor est capable d'avancer comme une gazelle et de sauter comme Tarzan sans la moindre utilisation d'un bouton. Cette simplification du gameplay est bienvenue. Plus intuitive. Connor est plus vif et plus souple que ne l'était Ezio. De la même façon, les combats ne nécessitent plus l'utilisation de la gachette. Les fonctions de parade et d'attaque sont directement disponibles. D'autre part, il est à noter que les ennemis sont bien moins débiles. Plus organisés. Ils n'hésitent maintenant plus à vous attaquer ensemble. Manque de bol pour eux, Connor est capable de démonter 2 personnes en même temps en contre attaque, avec un slow motion du plus bel effet. Les combats sont fluides, violents et vifs. Au final donc, que ce soit en combat ou simplement en se baladant, le spectable est au rendez-vous.

   

Après s'être rendu compte que ça faisait déjà presque 2 heures 30 que nous passions à glander et qu'il n'en restait plus qu'une demi-heure devant nous à jouer, nous nous sommes enfin décidé à avancer dans la quête principale. Ne nous demandez pas de vous dévoiler la chose. Nous avons décidé de passer toutes les cinématiques tout simplement parce que déjà, prendre le train en marche, c'est loin d'être génial et d'autre part, parce que nous n'avions aucunement envie d'être spoilé. Ce fut surtout l'occasion pour nous de découvrir Boston. Et là, le choc. On est bien loin du côté faste et opulent des palais de Rome. Boston est une ville ordinaire en pleine construction. Ce n'est pas un mal, hein. Mais ça fait effectivement bizarre la première fois. Notez que ça n'empêche en rien de sauter dans tous les sens et de grimper sur tout et n'importe quoi. Les missions de la quête principale suivent la marche habituelle de la série. Filature, trouver certaines personnes, en protéger d'autres... Du Assassin's Creed classique, en somme. Reste que l'atmosphère qui se dégage de la ville est particulièrement agréable. Ça change.

Au final, nous pouvons vous dire que ces trois heures sont passées bien trop vite à notre goût. Reste qu'elles auront permises de nous convaincre et de virer nos craintes, si craintes il y avait. Avec son terrain de jeu immense et varié, son contenu qui s'annonce extrêmement riche, on peut sans trop prendre de risque dire que cet Assassin's Creed III apporte le vent de fraîcheur dont la série avait bien besoin. Sans aucun doute un indispensable de cette fin d'année.

Sortie prévue le 31 octobre.  Allez, plus qu'un mois à attendre.


 

Identifiant :

Mot de passe :

Mot de passe perdu

Pas encore inscrit ? Créer mon compte

Inscription à la newsletter quotidienne