Publié le Vendredi 3 février 2012 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Preview Mass Effect 3

Le sauveur de l'humanité, c'est toi

Mass Effect est, en fait, né en 2003. C’est en effet à cette date que sort Star Wars Knights of The Old Republic sur PC et Xbox. Une petite révolution dans le monde du jeu vidéo : le joueur décide du comportement bon ou mauvais de son personnage, suivant la voie du côté clair de la Force ou sombrant dans le côté obscur.
Le succès est tel que BioWare, le développeur, reprend cette idée et se lance alors dans une grande saga spatiale, totalement inventée pour éviter les carcans d’un univers déjà bien établi. Et c’est en 2007 que sort Mass Effect sur Xbox 360, avant d’arriver sur PC quelques mois plus tard.

Et Mass Effect réécrit les codes du jeu vidéo, du jeu de rôle, pour être exact, à sa manière. On joue un héros ou une héroïne, on décide de son évolution, de ses rapports avec les autres, et tout cela modifie le scénario en conséquence, parfois de manière plutôt profonde. Mass Effect, c’est une petite claque vidéoludique : un bon scénario, une belle durée de vie (se comptant en plusieurs dizaines d’heures), des dialogues à n’en plus pouvoir, des phases d’action et une nouvelle fois, des choix importants à faire.
Le Mythe du Commandant Shepard est né.
Il se poursuit avec Mass Effect 2 au début de l’année 2010. Scénario un peu plus léger, action plus présente… même si, à bien y réfléchir, le jeu est peut-être moins bon et moins marquant, il est d’une qualité bien suffisante pour poursuivre le mythe, et surtout, se termine avec une fin épique et époustouflante.

Mass Effect, c’est un Space Opera dans un univers énorme, fourmillant de détails et avec des personnages forts et attachants (et les scènes de sexe entre eux n’y est pas non plus pour rien).


Bref, Mass Effect est, et reste aujourd’hui, une des séries préférée de la rédaction. Autant dire que c’est frétillant d’espoirs et plein d’attentes que nous nous sommes rendus à la présentation du jeu, il y a quelques jours. Et quand je dis « présentation », je veux surtout dire « prise en mains ». Pendant une heure, nous avons pu nous lancer dans l’aventure et apercevoir juste une once de ce que le Commandant Shepard va devoir endurer, et affronter, durant cette aventure.

Tout commence avec le choix du personnage. Vous pouvez soit reprendre votre héros des précédents opus, soit créer un tout nouveau héros.
Si c’est ce second choix qui s’impose, vous devrez en définir les traits physiques, et choisir quel type de métier il effectue (soldat, franc-tireur, porte-étendard, sentinelle, adepte, ingénieur), chacun offrant des bonus particuliers au combat, en technologie, en « magie » ou je ne sais quoi.
On choisit aussi son histoire (rescapé, héros de guerre…) et son caractère (impitoyable, se moquant ou non d’avoir perdu des amis au combat)…

Et Mass Effect 3 commence alors. Et on aura du mal à en détourner les yeux.

Les Moissonneurs arrivent. Ils arrivent en masse et vite, pour détruire tous les races vivantes. Et alors que Shepard est sur Terre à essayer de convaincre ses supérieurs de l’urgence de la situation, les ennemis débarquent d’un seul coup, bien plus rapidement que prévu, et se mettent à massacrer tout le monde. Commence alors une longue fuite, quelques combats, des destructions en pagaille et même quelques passages sentimentaux à vous en faire verser une petite larme d’émotion, ou de bonheur, c’est au choix. Sortez les violons… D’ailleurs, tout le début de ce Mass Effect 3, cette attaque de moissonneurs, est énorme, soutenue par une musique toujours aussi magique et ici magnifiquement employée et dosée.
Pas de doute, l’entrée en matière de Mass Effect 3, la fuite dans les décombres d’une Terre attaquée par un ennemi surpuissant, les premiers contacts avec les forces ennemies… tout est d’une intensité magnifique. Sans compter qu’on retrouve bien vite ses bases, sa manière de jouer et les possibilités qu’offre le jeu.


Une fois revenue dans le Normandy, son vaisseau spatial, Shepard doit aller convaincre le Gouvernement de La Sentinelle qu’il faut mobiliser ses forces… Or sur le chemin, un conseiller vous enjoint à aller sur Mars où, semble-t-il, une découverte capitale aurait été faite.
Cette longue mission sur Mars s’apparente surtout à un bon gros tutorial. On apprend à utiliser les armes pleinement, avec toutes les subtilités qui vont bien, à utiliser les pouvoirs, et à donner des ordres à ses coéquipiers : attaquer, se place à tel endroit, concentrer ses tirs sur telle cible…

Des surprises vous attendent sur Mars. Non seulement vous y retrouvez Liara qui intègrera alors votre équipage, mais aussi découvrez que les Moissonneurs ne sont pas les seuls ennemis auxquels il faudra vous frotter : Cerberus compte bien profiter du conflit pour s’imposer comme entité indispensable, voire dominer les débats. Quitte à sacrifier quelques pions. Et par « quelques pions » il faut entendre « une bonne partie de la galaxie ».

Durant ce niveau, on apprendra aussi à avoir un comportement amical ou pragmatique, en étant aimable ou en envoyant paître les gens. On apprendra à modifier les armes en leur greffant des pièces qui améliorent leurs capacités. On apprendra surtout comment Shepard pourrait bien sauver l’humanité. Mais chhhhut. Je ne vous en dirai pas plus.

Mass Effect 3, malgré le côté très « action » de ce début qui peut peut-être faire un peu peur, reste une valeur sûre. Cette première heure est un pur bonheur. Le jeu est plus jouable que le précédent opus : Shepard est moins lourd, les mouvements sont plus fluides, les coéquipiers semblent moins lourdeaux… Quant au graphisme, c’est une nouvelle fois une pure merveille.

Bref. C’est Mass Effect 3. On s’attend à une nouvelle claque, un nouveau pur moment de génie vidéoludique. Et çà première vue, ça semble bien parti.

Moi, le 8 mars, je coupe téléphone, Internet et portable. Je coupe les fils de la sonnette. Et je commande de la pizza pour la semaine qui suit. Et vous ?

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