Portal 2, nos premières impressions

 

Publié le Mardi 25 janvier 2011 à 12:00:00 par Tristan Bories

 

Preview Portal 2

Une histoire de trous

imageS’il y a bien un jeu qui m’a marqué lors de la présentation EA qui s'est déroulée la semaine dernière et qui nous permettra de vous dévoiler quelques preview tout au long de ces prochaines semaines, c’est bien Portal 2. N’ayant jamais joué au premier, j’avoue que j’y suis un peu allé à reculons. Mon esprit de sudiste hanté par ses préjugés avait encore frappé. Je regardais au loin les journalistes se ruer sur les manettes, la démarche timide, le regard fuyant, un peu comme un jeune lion qui assisterait à sa première orgie de gazelle.

Et puis vint mon tour. Le moment de tester enfin le tout nouveau mode coopératif du jeu. Le journaliste avec qui j’avais sympathisé dans la file d’attente s’installa dans le fauteuil mitoyen et lança la partie. Nous voilà incarné dans le corps de deux robots au design amusant, prisonniers d’un niveau tapissé d’obstacles. Il ne m’avait suffit que de quelques pas pour comprendre l’étendue du challenge et dresser le constat suivant : On ne peut tout simplement pas avancer sans l’aide de l’autre.
Les yeux rivés sur l’écran, je tentais de comprendre comment atteindre la zone suivante tandis que le producteur me bombardait de conseils dans la langue de Shakespeare. La fréquence avec laquelle il m’interpellait me perturba si bien que j’avais l’impression de ne jamais aller dans la bonne direction.
« Keep walking. Stop. Look on your right. No. I said your right. Yes. Continue. No, stop. Now go to your left. Your left. I said your left ! »
Au bout de quelques minutes il abandonna. J’avais beau lui répondre à coup de « Ah yeah, sorry. Yes, it's allright. Okay, great ». Mais rien n’y fit. Il m’avait définitivement catalogué comme étant un handicapé de la manette.

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Le plaisir était quand même là, grandissant au fil des minutes. Une fois passé le cap du placé de portail, trouver le bon point d’entrée ainsi qu’un point de sortie, tout va mieux. Les neurones s’agitent, les conseils se multiplient avec mon collègue journaliste. Même si l’on se rend bien compte que sans les conseils judicieux du producteur, on en serait encore à tourner en rond dans la première salle. J’apprends au passage que le solo sera trois fois plus long que celui du premier opus. Le multi comprendra quant à lui des niveaux spécifiques et sera plus court. Il est cependant difficile d’estimer la durée de vie d’un tel jeu, puisque cela repose sur la rapidité du joueur à trouver la solution.

screenPortal 2 fait partie de ces ovnis au gameplay inclassable mais terriblement addictif. Le concept de départ peut paraître simple, mais son utilisation demeure d’une complexité étonnante. Pour vous donner un exemple simple, je vais vous décrire une pièce qu’il faut franchir. D’un côté vous avez un rayon laser qui pointe vers le sol, avec une sorte de prisme qui flotte à ses côtés. De l’autre il y a une porte avec un simple interrupteur. Et entre les deux une succession de murs. On comprend vite qu’il s’agit ici de pointer le rayon en direction du bouton afin d’actionner le mécanisme d’ouverture de la porte. Pendant qu’un des joueurs tente de diriger le rayon dans la bonne direction en s’aidant du prisme, l’autre doit créer des portails afin de laisser passer le rayon. Mais vu qu’il y a deux murs, les deux joueurs doivent chacun leur tour créer des portails pour que le rayon traverse au final la pièce. Et après un ajustement du laser, la magie opère, la porte s’ouvre. Ce passage peut paraître simple dit comme ça, mais la difficulté grimpe vite au fur et à mesure des différents niveaux.

Le jeu nous promet donc de longues prises de tête, sans parler des cris exaspérés envers son coéquipier. Cet abruti qui ne comprend jamais où il faut se placer. C’est pourtant pas compliqué non ?

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