Publié le Jeudi 11 septembre 2014 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Preview NBA 2K15

La référence ultime ?

2K Sports nous a convié à prendre en mains NBA 2K 15. L’occasion d’humilier un confrère (dont je ne citerai pas le nom parce que je ne veux pas me fâcher avec le Rédacteur en Chef de PC World) lors d’un match épique. L’occasion de se rendre compte également si oui ou non, le jeu promet d’être cette année encore ce qui se fait de mieux en matière de basketball.

En premier lieu, on retrouvera comme d’habitude, toutes les équipes de la NBA. Avec tous leurs joueurs. Et toutes leurs stats. L’Euroligue, qui a failli passer à la trappe pour cause de délai forcément serré entre deux moutures, est pourtant bel et bien présente. Votre faute puisqu’apparemment, voyant combien les européens sélectionnaient ces équipes pour jouer, les développeurs ont décidé de se priver de week-ends pour bel et bien l’inclure encore cette année. Mieux : le nombre d’équipes passe de 14 à 25 avec l’arrivée notamment de deux équipes françaises : Nanterre et le SIG (Strasbourg Illkirch-Graffenstaden). Notez que, selon les développeurs, les équipes d’Euroligue, grâce à des contacts avec les coachs européens, respecteront plus le style de jeu des équipes réelles.

Pour meubler les – longs – téléchargements, vous aurez le droit à des petits commentaires plateau d’Ernie Johnson et Shaquille O’Neal. Plus de 400 discussions différentes ont été intégrées, histoire de varier les plaisirs, selon les équipes, les évènements et la période de l’année. On espère voir le Shaq en bonnet de Père-Noël pour décembre…
Ce ne sont pas là les seuls « gadgets » visuels ajoutés par les développeurs : la foule, plus disparate que jamais (deux même modèles ne se retrouveront en théorie jamais proches l’un de l’autre) peut même décider de quitter le terrain avant la fin du match si son équipe favorite prend une correction.


Autres nouveautés, plus sérieuses cette fois, un nouveau système de tir via une jauge. Elle ne sera activée que pour les tirs à une certaine distance (pour certains tirs dans la raquette aussi). Il faudra donc un bon timing pour espérer marquer. D’un autre côté, cela permet d’apprendre à bien gérer son rythme, son extension, le moment où lâcher la balle… si on doute de son intérêt sur le long terme, ce sera un excellent indicateur pour s’entraîner à maitriser le jeu.
Question gameplay toujours, le jeu apprendra de vos tactiques. Vraiment. Si vous faites deux ou trois fois la même feinte ou utilisez le même système de jeu, attendez-vous à être contré la fois suivante… Une nouveauté à laquelle on a hâte d’être confronté pour voir si elle est réellement aussi efficace que promise…

L’Injury System a été revu. Un profil médical a été établi pour chaque joueur. Chaque partie du corps peut donc être fragilisée ou blessée, selon les prédispositions de chacun. 16 zones sont ainsi indiquées par des couleurs vert, jaune ou rouge. Attention, donc, à ne pas pousser à bout vos meilleurs éléments et les laisser parfois sur la touche pour se reposer.

Si le mode carrière a été rapidement abordé et qu’il sera dévoilé dans les semaines qui arrivent, sachez qu’il s’orientera plus vers une histoire d’apprentissage du basket et non plus une question de rivalité. C’est le mode MyGM, par contre, qui a connu la plus grosse évolution. Ce mode, qui vous permet de gérer une équipe de A à Z, aura une meilleure simulation de draft, de meilleures recherches de joueurs (scout) et des fonctions réseau social. Vous pourrez également intervenir à tout moment dans un match pour prendre l’équipe en mains et la jouer, si vous pensez pouvoir faire mieux que le résultat en cours.

On notera, enfin, une meilleure gestion des collisions lors des matches.


Lorsque nous l’avons pris en main, nous avons pu effectivement voir quelques modifications. En effet, les collisions sont réellement bien faites. Aucun choc, entrelacement de membres ou bug graphique n’est venu gâcher le match. A peine une jambe transparente lors d’un gros plan pendant un arrêt de jeu. Donc rien de terrible non plus.
Le tir est en effet très porté sur le timing. Si les stars ont une marge d’erreur plus importante, les autres seront peut-être plus délicats au début, à maîtriser. Mais en une partie seulement, on peut sur un joueur ou deux, bien en prendre la mesure et enquiller, par exemple, les tirs à trois points.
C’est plus délicat sur les lancers-francs où aucune indication n’est donnée et où, là, c’est un peu au feeling… Autant dire que vous allez en rater souvent au début…
Graphiquement, le jeu est vraiment beau. Belle modélisation des joueurs, plus d’effet de glisse sur le parquet, ils sont animés avec un réalisme assez bluffant.
Au final, si le gameplay et cette façon de tout miser sur le timing semble plus contraignante qu’à l’accoutumée et peut déstabiliser quelques minutes (matches ?) les habitués, jouer s’est avéré bizarrement plus agréable, plus captivant que jamais. Comme quoi les développeurs ont peut-être fait les bons choix. Et compte tenu de son contenu et de ses performances, NBA 2K15 pourrait peut-être bien être LA simulation de basket ultime.