Wasteland 2, nos premières impressions

 

Publié le Mercredi 9 juillet 2014 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Wasteland 2, nos premières impressions

Une putain de tuerie

imageGrand nom du jeu vidéo, Brian Fargo est un ancien d’Interplay sans qui les jeux tels que Fallout ou Bard’s Tale n’auraient pas la même saveur. Avant même le premier Fallout, sorti en 1997, Brian Fargo avait même créé Wasteland, un jeu de rôle sur C64, Apple II et Dos en 1988. Se déroulant dans un monde post-apocalyptique, Wasteland servit de base pour toute la série Fallout.
26 ans plus tard, Wasteland 2 s’apprête à débarquer sur nos PC. Il aura fallu plusieurs années pour que Brian Fargo crée son propre studio de développement, inXile Entertainment, puis rachète les droits de Wasteland à Electronic Arts (qui avait racheté Interplay).
 
Wasteland 2 a surtout été rendu possible par l’engouement des fans, qui ont contribué à son financement via Kickstarter. Alors que le budget estimé était de 900 000 dollars, inXile a reçu plus de 3 millions de dons de la part des joueurs. Du coup, ce qui devait être une renaissance entre amis s’est transformée et jeu à gros budget destiné à un énorme public. Le jeu s’en est trouvé profondément remanié : un monde plus grand, une histoire plus longue et plus détaillée…
 
Nous avons eu le plaisir de prendre le jeu en mains pour quelques heures. L’occasion de rassurer ceux qui l’attendent avec impatience : Wasteland 2 s’annonce bel et bien comme le jeu que vous espérez tous.
 
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screenPetit rappel des faits : Le monde s’est auto-détruit à grands renforts de bombes atomiques. En a résulté un monde post-apocalyptique à la Mad Max : absence de gouvernement, violence, groupes de survivants, communautés indépendantes qui émergent, cannibalisme, viols… mais le monde a également vu apparaître des mutations génétiques animales.
Pour répondre à ce chaos et défendre les faibles et les opprimés, un groupe de justiciers est alors apparu : les Desert Rangers. Vous allez diriger un groupe de 4 de ces Rangers. A vous de les créer de toutes pièces ou de les choisir parmi les personnages déjà prédéfinis.
Si vous décidez de les créer de toutes pièces, vous aurez à définir leur apparence, mais aussi leurs caractéristiques et leurs compétences. Ont-ils la tchatche ? Sont-ils agressifs ? Sont-ils affutés à leur environnement ? Résistants ? Agiles ? Préfèrent-ils les armes lourdes ? A distance ? Pistolets ? Fusils mitrailleurs ? Armes laser ? Comme un bon vieux jeu de rôle, vous aurez donc à choisir et répartir un certain nombre de points pour leur donner non seulement une personnalité mais aussi les rendre complémentaires les uns avec les autres.
 
screenL’histoire commence le jour où vous enterrez Ace, un de vos collègues tombé dans l’exercice de ses fonctions. Votre petit groupe part donc chercher les responsables de son assassinat. Et c’est le début d’une longue et périlleuse aventure. Sur une gigantesque carte, vous allez déplacer vos personnages. La carte générale vous oblige à de nombreux arrêts aux points d’eau, pour pouvoir voyager tranquille. Vide, cette carte s’annotera au fil de vos missions et de vos rencontres.
Ces rencontres donnent lieu à d’innombrables conversations. Certaines avec voix, d’autres uniquement via texte. Tous les textes seront traduits en français au lancement du jeu. Les développeurs nous ont expliqué qu’un correspondant français s’en occupait en collaboration avec la communauté. Et que s’il ne peut garantir une traduction 100% parfaite au lancement du jeu (il y a des milliers de pages de dialogues), la localisation est une chose prise très au sérieux et fera partie des nombreux axes d’amélioration prévus au fil du temps (et des patches).
Bref, ils feront au mieux pour le lancement, mais ce ne sera pas non plus fait à la va-vite et sans soin.
 

screenUne fois dans un lieu important, la carte générale zoome sur vos personnages. Vous les déplacez par groupe, à la souris. Et vous avez alors un grand choix de comportement. Tous les personnages, absolument tous, peuvent être tués dans le jeu. Même vos collègues. Même votre boss. Vous pouvez tout à fait choisir de sombrer du côté obscur. De la même manière, plusieurs fins sont possibles. Vous pouvez même finir le jeu à votre manière, sans jamais rencontrer le gros méchant, situé dans la ville de Los Angeles. Vous pouvez même vous y allier. Ou alors faire votre boulot correctement et le combattre. Lorsque des gens, qu’ils soient bons ou mauvais, vous demandent de l’aide ou vous taxent pour le passage, vous pouvez accéder à leur requête ou les flinguer pour continuer votre chemin. Voire les ignorer.
 
screenEn marge de la quête principale, des dizaines d’autres seront proposées. Aider la veuve et l’orphelin, nettoyer des zones, tuer des animaux dangereux, enquêter sur tel ou tel phénomène, venir en aide à telle ou telle communauté…
 
Si les déplacements sont en temps réel, les combats, eux, sont au tour par tour, avec un nombre de points d’action par personnage qui dépend de ses caractéristiques. Se déplacer, tirer, recharger… tout coûte des points d’action. Vous devrez donc opter pour des stratégies intelligentes et faire attention. Non seulement certains ennemis vous attaquent au corps à corps (allez donc essayer de l’abattre si vous êtes équipé d’un fusil de sniper…) mais le tir ami peut vous faire blesser vos camarades si vous n’y prenez pas garde.
 
screenCes premiers pas dans l’univers de Wasteland 2 ont été une vraie bonne surprise. Une tuerie, même, pourrait-on se laisser aller à dire... Joli, riche, énorme (on parle de plus d’une centaine d’heures de jeu, voire deux cents… voire plus… certains combats pouvant prendre jusqu’à une heure dans certains cas), il s’annonce d’ores et déjà comme un indispensable pour tous les fans de RPG post-apocalyptique, tous les nostalgiques des premiers Fallout. Développé avec tout le soin nécessaire pour ce type de jeu, inXile pourrait frapper un très grand coup et rappeler que oui, les jeux old-school remis au goût du jour peuvent être de vrais pépites. On a déjà hâte d’y retourner.

 

 
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