The Last of US (PS3)

 

Publié le Vendredi 17 mai 2013 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Preview de The Last of Us

Ellie est là

imageThe Last of Us est l’un des jeux les plus attendus, du moins par la rédaction, pour cette année. Nous avons pu une nouvelle fois plonger dans la peau de Joël, ce quinqua qui escorte Ellie, une jeune fille de 14 ans, à travers les Etats-Unis. Le monde a été dévasté par une catastrophe et une épidémie a transformé certains habitants en mutants.
Il va donc falloir faire avec ces monstres, mais aussi avec les bandes qui tentent de survivre dans ces décors dévastés, une survie faite de violence et de « chacun pour soi ».

Après notre première prise en mains du jeu, dont vous pourrez retrouver nos impressions à cette adresse, nous avons eu la chance d’accéder à deux morceaux de niveaux supplémentaires.

Le premier se déroule à Lincoln. Vous traversez un petit bout de forêt et arrivez dans une ville dévastée. Carcasses de voitures et maisons condamnées rivalisent avec les boutiques dévastées ou simplement abandonnées là, comme si les propriétaires étaient partis à la va-vite. Ce qui est sans doute le cas, soit dit en passant.
Vous êtes à la recherche de Bill, un habitant de la ville, qui pourrait posséder une voiture et ainsi vous aider à progresser vers une autre destination.
Outre le fait que Bill a posé des pièges partout, les lieux sont également infestés de mutants. A vous de les éviter ou de les tuer. A vous de récupérer des objets disséminés un peu partout : alcool, ruban, ciseaux et j’en passe, dans le but d’améliorer vos armes ou en créer d’autres, comme des lames ou des cocktails Molotov.

screenscreenscreen

screenVous trouverez des pilules, également, qui vous permettront d’augmenter votre vigilance, votre résistance ou diverses autres capacités. Ou encore des établis pour améliorer la cadence ou la taille du magasin de vos armes ou encore votre équipement.

Le jeu en lui-même reste fidèle à ce que nous avions déjà vu : il faut se faufiler, faire preuve d’intelligence et de réflexion. Ne pas paniquer. Ne pas se précipiter. Y aller en douceur. Protéger Ellie coûte que coûte. On grimpe, on saute, on monte, on descend… le jeu se veut dirigiste, certes, mais suffisamment subtil pour ne pas vous faire perdre un certain sentiment de liberté. On a donc l’impression de choisir soi-même ses faits, gestes et déplacement.
Plutôt bien fichu, en fait. Et avec une ambiance du tonnerre. Dès les premières minutes, on plonge dans cet univers post-apocalyptique, dans cette ville dévastée et abandonnée. On a peur, on craint pour les personnages… l’empathie est immédiate.

screenGraphiquement, également, le jeu assure ce qu’il faut. C’est moins spectaculaire que dans un Uncharted, certes, mais l’effet est bel et bien là : on est transporté dans cet univers avec brio et délectation.
Les combats n’en deviennent finalement qu’accessoires, même s’ils permettent de rythmer l’aventure. On suit un film, un scénario qui semble bien ficelé. Et si à la fin de ce passage dans Lincoln, les choses s’accélèrent et le rythme devient complètement fou, peu importe, ça fait partie de l’histoire et finalement, ça se marie parfaitement avec les évènements précédents.

screenLe second passage jouable se déroulait à Pittsburg. La ville après Lincoln. Et le passage déjà vu en vidéo dans une bande-annonce : nos héros se font prendre dans une embuscade tendue par une bande sanguinaire. Ce passage est un pur régal. Violent, mais d’une violence désespérée, il vous met aux prises avec cinq ou six malfrats, certains puissamment armés, tandis que vous tombez rapidement à court de munition. Et c’est aussi l’occasion de voir la qualité de l’IA des personnages. Tant Ellie, qui sait où se cacher, et où se déplacer, que les ennemis qui n’hésitent pas à vous charger si vous n’avez plus de munitions, ou vous contourner intelligemment de tous les côtés à la fois.

screenQuelques questions et doutes subsistent toutefois. Par exemple, quelques incohérences ou bugs qui sont venus entacher les quelques dizaines de minutes d’aventure. Ellie coincée dernière une porte, par exemple. Ou alors ouvrir une autre porte, en fer, qui grince comme une malade sans pour autant alerter les mutants qui sont à dix mètres de là… Ou enfin, et c’est finalement dommage, Ellie qui adopte une attitude décontractée lorsqu’il n’y a pas d’ennemis. En gros, il suffit de l’observer pour savoir si vous risquer quelque chose ou non. On aurait préféré qu’elle s’accroupisse dès que vous vous accroupissez, par exemple, même s’il n’y a pas de danger, mais en calquant un minimum son attitude sur vous. Parce qu’entrer dans une boutique et la voir déambuler tranquillement et discuter tout fort, ça tue un peu le sentiment de peur que le jeu est sensé installer.

Ne boudons pas pour autant notre plaisir : cette démo de The Last of Us avait clairement un goût de trop peu. Preuve que le jeu séduit immédiatement et devrait proposer une aventure doublement originale. Déjà grâce à un scénario aux petits oignons, et ensuite à un traitement inhabituel pour le genre. On a vraiment hâte, une fois de plus, de mettre la main sur la version finale.

 

 
image

 

 

 

 

Home

 

 

Images du jeu The Last of US (PS3) :

Derniers Commentaires

0