Bon. Autant rentrer dans les critiques immédiatement. J'ai été déçu par la présentation de The Witcher III. Simplement parce que le gameplay des combats, un peu foireux avouons-le, n'a semble-t-il pas évolué,  ou à peine. C'est toujours à base de coups qu'il faut bien diriger, puis d'esquives nécessaires à votre survie. Alors qu'un gameplay un peu plus scripté à la Assassin's Creed offrirait à la série le statut de Dieu Vivant du Jeu vidéo, j'en suis persuadé. On se retrouve ici avec une jouabilité exigeante et nécessitant un certain doigté. Bref, inaccessible au grand public.

Dommage.

En attendant, oui, si vous voulez savoir, The Witcher III a quand même l'air d'être une tuerie. La démo, non jouable, débutait avec notre héros arrivant à la cité de Novigrad, sur son cheval. La ville, sublime, au loin. Des champs de tournesols, un moulin, des arbres et des herbes qui bougent au vent, des corbeaux qui s'envolent sur son passage, et peu à peu, plus de gens qui vaquent chacun à leurs occupations, vivent leur vie. Beaucoup de gens. Vraiment beaucoup. Aucun ne se ressemble. Et la ville grouille de vie. Les rues sont boueuses, pleines de détails, ici un port, là des oiseaux, là un étal...

 
The Witcher III est bourré de détails comme jamais vu auparavant. Et surtout, beau à tomber. Une vraie tuerie. Le plus beau jeu jamais vu. Et il faudra quoi comme PC pour avoir ce niveau de détails ? On ne nous a pas répondu...

Géralt rentre dans un bordel et, à ma grande déception, ne va pas chevaucher une fille de petite vertu, mais va discuter avec un contact. Là encore, c'est la claque : les visages sont somptueux et merveilleusement animés, tout comme les vêtements...

 

Puis le sorceleur repart pour une nouvelle mission. On nous annonce environ une heure pour faire la carte du Nord au Sud, sans s'arrêter... Le monde est énorme. Géralt arrive dans les marais. Là encore, les décors sont à tomber. L'ambiance est prenante. La musique, discrète mais bien présente, vous prend aux tripes. Le héros rencontre des monstres, certains amicaux avec qui il discute, d'autres qu'il combat. Le sang. Les tripes. Les corps découpés... Les sorts magiques à sélectionner en plein combat grâce à une roue qui ralentit – mais ne fige pas – le temps. L'inventaire est plus détaillé. Une nouvelle arme, l'arbalète, fait on apparition. La vue porte au loin. Très loin...
Géralt court, grimpe, saute, nage... il tue des goules, des loups-garous, des harpies, des griffons et j'en passe. Il discute avec des villageois. Le propos est rude, adulte, le monde est sans concession. Violent. Impitoyable. Un homme demande l'aide de sorcières et paie en se découpant lui-même une oreille...

 

The Witcher III sera énorme. Nous sommes sous le charme. La présentation s'arrête. A regret. Elle nous a scotché. On en veut encore plus. Non, je n'en veux pas de votre tee-shirt, je veux rester dans la salle pour revoir encore la démo. Sinon je vous mords. Bon sang. Quelle ambiance. Quelle splendeur. 2015 vous dites ? Je ne pourrai pas attendre jusque-là !
 

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