(Gamescom) The Evil Within : la preview qui ne fait pas peur

 

Publié le Jeudi 14 août 2014 à 09:30:00 par Walid Hamadi

 

(Gamescom) The Evil Within : la preview qui ne fait pas peur

Rien à voir avec Resident Evil… à part les manoirs

Bethesda nous a invité à essayer un niveau de son petit dernier : The Evil Within. Le jeu étant prévu pour le 14 octobre prochain, autant dire que nous nous attendions à voir de quoi était capable ce survival horror comme on n’en fait plus si souvent. A la baguette, ce n’est autre que Shinji Mikami dont la saga Resident Evil n’est plus à présenter. Et si l’on pourrait être tenté de faire un parallèle entre l’univers d’Umbrela Corp et celui-ci, il faut se vouer à l’évidence manette en mains : ça n’a pas grand-chose à voir.
 

 
Et c’est tant mieux ! Parce que les derniers RE ne sont pas mémorables et leur gameplay n’enchantait guère. Cette fois, on dirige un détective, Sebastian, assez dégourdi même s’il est assez faible au début du jeu. La prise en mains est assez agréable et rappelle un peu The Last of US mais avec une caméra placée juste derrière l’épaule du héros. L’arsenal est assez varié entre les classiques pistolet et fusil à pompe, mais il est agréable de constater que l’inventaire abrite aussi une arbalète ou une grenade à main. Le menu est plutôt ergonomique et ne gèle pas totalement l’action alors choisissez vite et bien en situation de danger. Autrement, vous pourrez ramasser quelques objets par-ci par-là pour essayer de causer des dégâts à vos ennemis, sachant que vous mains nues sont inefficaces.

En mode de difficulté élevé, les munitions ne sont pas rares, le jeu vous incite ainsi à défourailler même s’il convient de faire le plus de ménage possible en restant discret. Vous pourrez en effet vous glisser derrière les adversaires pour les achever avant qu’ils ne vous repèrent. Mais ce n’est pas chose aisée. L’IA des « zombies » est efficace et leurs champs de vision et d’écoute sontt suffisamment convainquant pour vous forcer à ne pas défoncer des portes à l’envie.
 

 
Venons-en à ce qui fait l’essence d’un survival-horror : l’horreur. Lâché dans un manoir comme Mikami les aime, notre objectif était de déverrouiller une lourde porte en activant 3 mécanismes. Bien entendu, la fouille de toutes les pièces allait être obligatoire et dans chaque pièce, des sujets d’expérimentations ratées en veulent à notre peau. Classique. Tant pis. Surtout que de ce que l’on en a vu, la seule chose effrayante semble être la résistance des ennemis qui, même avec une balle dans la tête peuvent continuer à avancer. Un conseil : une fois ces trucs à terre, si vous avez assez d’allumettes, brûlez les corps. On ne sait jamais.
 

 
Oh il y a bien un fantôme de temps en temps qui peut apparaître pour tenter de vous effrayer aléatoirement, mais passée la première fois, l’effet tombe un peu à plat. Là où est l’originalité du soft, par contre, c’est dans le gore. Pour avancer dans le jeu, vous devrez vous soumettre à des petits puzzles de bon goût comme de trifouiller dans un cerveau pour activer la bonne zone. Giclées de sang garanties ! Pour une fois, l’histoire mature semble ne pas se mettre de barrières pour vous impliquer totalement dedans et c’est un bon point pour Bethesda.
 

 
D’ailleurs, Sebastian lui-même donne de sa personne pour satisfaire celui qui le contrôle. Au fil du jeu, vous devrez récolter du liquide vert en bouteille, sorte de slime pour lez zombies locaux. Cette bouillie vous servira à augmenter les aptitudes physiques et techniques du personnage qui doit se l’injecter en s’installant dans une sorte de chaise électrique bardée d’aiguilles. Du coté du décor, pas d’angoisse à avoir, le design dessert parfaitement les ambitions du jeu.

Du côté technique par contre, nous restons dubitatifs. Certes les effets de lumière et les textures semblent jolis, mais sur PS4 où nous avons essayé le jeu, le scintillement était trop présent. De même les temps de chargements sont atrocement longs et les ralentissements ne sont pas rares. Evidemment, ce n’est qu’une version preview et ce côté peut se voir largement amélioré, mais le système de check point, lui risque de rester tel quel, et ce n’est pas un bien. Mourir une fois vous fera recommencer à des passages un peu lointains et avant des obstacles qu’il sera énervant de se retaper.
 

 
Vous l’aurez compris, nous ne demandons qu’à être convaincus par The Evil Within. Très agréable à jouer, plutôt nerveux pour un survival, il reste néanmoins quelques imperfections techniques embêtantes et une ambiance un poil en deçà des espérances. Pas mal de détails nous font cependant espérer que l’ensemble du jeu pourrait ravir les amateurs du genre.
 

 

 
image

 

 

 

 

Home

 

 

Commentaires

Il n'existe aucun commentaire sur cette actualité


Ajouter un commentaire

Vous devez être inscrit sur le site pour poster un commentaire

Derniers Commentaires

21661-gamescom-preview-evil-within-horreur