Need For Speed, la critique du film

 

Publié le Lundi 14 avril 2014 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Need for Speed, la critique du film

Une agréable surprise ?

imageTobey Marshall est un pilote émérite qui n’a pas eu sa chance, contrairement à son pote de toujours, Dino Brewster, devenu l’une des légendes des NASCAR. Mais les deux hommes se sont éloignés. A cause de son ami, Tobey a passé quelques temps derrière les barreaux et ne lui a jamais pardonné. Il a depuis repris le garage de son père et participe, parfois, à quelques runs illégaux dans les rues. Mais les affaires vont mal et l’avenir du garage est menacé.
Quand Dino revient le chercher et lui propose une affaire en or, Tobey doit mettre son inimitié de côté. Il accepte de travailler sur une voiture légendaire : la Ford Mustang GT. Il s’agit de la remettre au goût du jour et de lui donner une puissance rarement atteinte pour une voiture.
Revenu sur le devant de la scène grâce à ses talents de mécaniciens, Tobey attire l’attention d’un richissime investisseur et de sa charmante responsable des achats.
Quand Dino trahit à nouveau Tobey de la plus odieuse des manières, ce dernier n’a plus qu’une obsession : le battre sur son propre terrain, celui de la course illégale la plus célèbre, la légendaire De Leon…

Need For Speed est l’adaptation cinématographique du jeu vidéo du même nom, légèrement tombé en désuétude depuis quelques années, mais qui a fait les beaux jours d’Electronic Arts. Une licence archi-connue mais dont le point fort n’a jamais vraiment été le scénario.

On vous rassure, le film rend totalement hommage aux jeux…

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screenLe scénario du film est d’une platitude consternante et d’un prévisible navrant. Sans rebondissement, sans intérêt, sans la moindre once d’originalité, de génie ou même d’émotion, il se contente d’enquiller les clichés, piochant un peu partout, du film de courses classiques à base de rivalité, du film de potes ou encore du road-movie… Un mélange insipide qui laisse le spectateur à la limite de la nausée. On passera sur quelques aberrations scénaristiques ou ficelles tellement hallucinantes qu’elles en sont totalement dérangeantes.

screenMieux encore : le casting est un chef d’œuvre de platitude et de non-stars. Les deux personnages principaux souffrent d’un manque de charisme évident, et surtout, manquent totalement de prestance à l’écran. Ils n’ont clairement pas les épaules pour porter le moindre film qui en pâtit furieusement. Ajoutez des rôles féminins tenus par des actrices au physique quelconque, voire pas forcément heureux, et il y a toutes les raisons du monde de s’interroger sur l’intérêt même d’un tel film.

Bref, on va voir Need For Speed en se disant que ça va être une merde de plus, une énième adaptation foireuse d’un jeu vidéo sur grand écran et le moindre que l’on puisse dire est que d’un point de vue scénaristique et artistique, on n’est pas déçu.

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screenPourtant, et c’est une énorme surprise, malgré ses innombrables défauts, le film est loin d’être une grosse bouse. Un navet, certes, mais pas un mauvais film. Etonnant, n’est-ce pas ?
On sort en effet de la salle en se disant, de manière assez contradictoire, que « c’est nul, mais c’est quand même pas si mal que ça ».

Le salut de ce Need For Speed vient en effet exclusivement des séquences de courses. Elles sont innombrables. Le film est, finalement, une gigantesque suite de courses. Et là, par contre, c’est du grand art. C’est bien filmé, bien rythmé, l’adrénaline est au max, et on en prend réellement plein la vue. Le garage est énorme : des dizaines de bolides sublimes qui déboulent sur l’asphalte à des vitesses vertigineuses. On ressort sonné et béat d’admiration de ces scènes qui envoient du très très lourd.

screenSi au final, on est très très loin d’un Fast & Furious en ce qui concerne l’ambiance générale et le charisme des acteurs, les scènes de courses-poursuites sont ici une véritable réussite qui sauve tout le film, faisant presque oublier le reste. Presque, j’ai dit.

Finalement, donc, aller voir Need For Speed sur grand écran n’est pas une si mauvaise idée, pour les amateurs de sensations fortes qui veulent vraiment en prendre plein les yeux et plein la tronche. Pour les amateurs de cinéma, par contre, il faudra peut-être y réfléchir à deux fois.


 

 
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Plateformes :

Editeur : Metropolitan FilmExport

Développeur : Scott Waugh

PEGI : 7+

Prix : Cinema

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