The Amazing Spider-Man, la critique du film

 

Publié le Mercredi 20 juin 2012 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Critique du film The Amazing Spider-Man

Un film sur la Renaissance

imageAttendant depuis 15 ans chez son oncle Ben et sa tante May le retour de ses parents partis faire une course, Peter Parker est un étudiant comme les autres. Il ne connait pas la brosse à cheveux, fait du skate-board dans les couloirs de son université, ne sait pas aligner plus de trois mots avec les nanas et se fait casser les dents par la grosse brute du coin.

Suite à l'inondation de la cave de la maison familiale, Peter trouve la mallette fétiche de son papounet. A l'intérieur, en plus de la calculatrice, des lunettes et des stylos, il trouve une photo de son père et d'un manchot, et encore plus incroyable un document top secret avec tout plein d'équations mathématiques dedans. Découvrant l'identité du manchot, le Dr Connors, le futur tisseur décide donc d'aller trouver le bon docteur à son labo pour lui demander des infos sur son papa.

Là coup de bol, en plus de voler un badge d'identité qui traine sur le bureau d'accueil d'Oscorp, la boite de Norman Osborn , il tombe sur l'assistante de Connors, qui ô miracle, n'est autre que Gwen Stacy, copine de classe et objet de désir du grand Peter qui a des photos d'elle plein son ordinateur. Encore plus incroyable comme Peter est super intelligent, il se la raconte devant le docteur qui le remarque tout de suite. Limite si il ne veut pas l'embaucher direct.

Et ce qui devait arriver arriva, à force de fouiller partout dans des divisions super sécurisées avec mot de passe high-tech du bâtiment, Peter se retrouve au beau milieu d'un nid d'araignée génétiquement modifiées et se fait mordre.

Devinez qui se met à pourvoir marcher sur les murs, à être super fort, à avoir des réflexes ultra-rapides ? Ce bon Peter Parker.

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screenTout en prenant le temps de s'entrainer à utiliser au mieux ces nouveaux pouvoirs, Parker fait ami-ami avec Connors, humilie la grosse brute de l'école et drague la jolie Gwen. Sauf que ça le met en retard pour la soupe chez tonton et tata. Et oncle Ben n'aime pas ça et lui fait une grosse colère. S'en suis une engueulade, un tour en ville, une altercation avec un commerçant, une non-intervention lors d'un casse et un tonton avec un balle dans le ventre.

Au lieu de se morfondre dans le chagrin, Peter décide d'utiliser ses pouvoirs pour trouver le tueur et en profite pour scotcher au mur tous les voyous qui ressemblent de près ou de loin à sa cible. Le problème c'est que casser la gueule aux criminels à visage découvert c'est pas une idée géniale et Peter va devoir se créer un joli costume moulant rouge et bleu.

Ainsi nait The Amazing Spider-Man…

screenDans le même temps, le bon Dr Connors, un peu pressé par sa hiérarchie, va tester un produit sur lui, à base d'ADN de lézard, sensé régénérer son bras manquant. L'opération se passe sans problème. Si ce n'est la peau verte et écailleuse, la queue de 3 mètres, les quelques kilos de muscles gagnés mais bon, le bras a repoussé, donc le docteur est content.

Ainsi nait Le Lézard…

Nos deux comparses vont-ils réussir à s'entendre ?

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screenPour être honnête avec vous, je suis allé voir le film en ne sachant pas ce qui allait m'attendre.

Extrêmement déçu par le 3 de Sam Raimi avec son Venom rachitique et son "je te pardonne" général à la fin, il m'avait convaincu que les producteurs de Sony étaient des abrutis finis qui ne connaissent rien aux comics et ne pensent qu'aux dollars.

Alors quand j'ai appris qu'ils « rebootaient » la franchise, qu'ils voulaient un univers plus "dark" et plus réaliste (effet Batman made in Nolan oblige) et qu'ils avaient sélectionné un acteur avec une belle tête de neuneu et une coupe de balais à WC pour faire Peter Parker, je me suis dit qu'il fallait vraiment que Marvel récupère vite les droits de tous ses personnages. En plus une nouvelle version si vite allait forcement porter à confusion, faires des incompréhensions dans la tête du public…

Je me suis planté.

Effectivement, c'est un nouveau départ.

Et Mark Webb a presque réussi à faire un sans-faute car son film est un très bon nouveau départ pour le tisseur.

screenLes acteurs principaux ressemblent à ce qu'ils sont, de jeunes gens plein de défauts, de contrariétés, d'humour et d'amour. Et c'est tant mieux. Même si Garfield, l’acteur, arrive sur ses 30 ans, il ressemble à un jeune gars qui en a 20. Emma Stone est craquante mais personnellement, je la préfère en rousse.

C'est plus sombre. Fini l'univers super coloré, la majorité des scènes d'action se passe de nuit ou dans les égouts. Bien que les thèmes abordés soient les mêmes que dans le film de Raimi, ils le sont d'une manière différente, moins puritaine et plus rapide. Pas de long discours à répétitions sur "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités". Parker se venge du gars qui le tabasse sans que ça lui pose de problème pour dormir. Il drague la petite Gwen en lui montrant ses pouvoirs dès leur premier rendez-vous sans qu'il se pose la question cinq ans de suite pour savoir si c'est bien ou mal.

Les personnages sont aussi moins caricaturaux. Moins coincés aussi. Et je le redis, Andrew Garfield à une tête de benêt. Mais c'est tant mieux, ça colle parfaitement à l'image de Parker. Et il donne une parfaite prestation sous le masque. Il a le physique de l'emploi, grand et absolument pas baraqué. Et il a l'esprit du tisseur. Car Spider-Man ne fait pas qu'envoyer des baffes et des toiles aux méchants. Il leur envoie des vannes. Il se moque d'eux. Constamment. C'est parfaitement rendu dans le film avec un tisseur qui ne peut pas s'empêcher de se moquer des vilains. Et c'est pour ça qu'on l'aime.

screenLa seule scène limite du film est c'elle que je qualifierais de « patriotique ». Drapeau américain, bon sentiment d'entre-aide des habitants de NY... Je ne sais pas, ça ne le fait pas. Rassurez-vous ça ne dure pas longtemps.

Bien entendu, c'est le départ d'une nouvelle franchise donc niveau scénario, on retrouve les basiques. Découverte des pouvoirs, mort du tonton, création du méchant, premiers pas dans le costume… Classique mais efficace. Beaucoup de questions restent en suspens à la fin du film et on a hâte de connaitre la suite.


Un bon reboot qui, si dans le fond est similaire au précédent, a su s'en affranchir pour tracer sa propre route et créer sa propre ambiance. Très bon, donc.

 
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The Amazing Spider-Man, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Sony Pictures Releasing France

Développeur : Marc Webb

PEGI : 12+

Prix : Place de cinéma

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