Si j’ai personnellement tendance à préférer les parties de catch féminin dans la boue, et nues si possible, pendant qu’on y est, certains, eux, s’excitent comme des colibris en rut dès qu’ils voient des types ultra-musclés déambuler en slip dans un ring.
Chacun ses pulsions sexuelles, il n’appartient pas à nous d’en juger.
Reste que le catch a connu, ces dernières années, une véritable explosion auprès des jeunes – et des moins jeunes – sur le vieux continent. La grande folle bodybuildée déguisée comme si c’était carnaval a le vent en poupe en Europe et notamment en France où tous les enfants rêvent de devenir aussi célèbres que The Rock ou John Cena, pour ne citer qu’eux.
Une cagoule en latex, un slibard moulant, des bottes de danseuses et un nom qui déchire. Appelez-moi le Frigo Démoniaque. Ou la Tapette Electrique du Bronx. Voire le Marteau-Piqueur Italien, en hommage à Rocco Siffredi, sportif lui aussi mais dans un tout autre domaine. Il est temps, désormais, de tester WWE 12.
THQ remet donc le couvert. Après avoir connu la gloire, la série des WWE Smackdown vs Raw a connu un certain essoufflement, pour ne pas dire un essoufflement certain. Afin de raviver sa licence et stopper l’effet « pourquoi acheter une suite qui n’a pas beaucoup de nouveauté », l’éditeur américain s’est attelé à développer une toute nouvelle franchise. Et qui dit nouvelle franchise, dit refonte de pied en cape.
Au menu, 60 athlètes, plus 14 à débloquer. En plus de The Rock et John Cena, cités précédemment, vous aurez droit à des figures emblématiques du catch US tels que Undertaker, Rey Mysterio, Stone Cold, Brock Lesnar, Mark Henry, Randy Orton, Eddie Guerrero, Kane, Goldust, et j’en passe, sans oublier quelques minettes, pour la galerie, telles que Kelly Kelly, Maryse ou Layla. Au final, donc, des jeunes, des vieux, des connus, des inconnus, des couillus, des foufounues.
De la même manière, plusieurs arènes sont disponibles, histoire de se battre dans des hauts-lieux du catch ou des salles plus confidentielles. On peut même créer les siennes via un éditeur assez facile à utiliser.
Bien entendu, vous pourrez décider de faire un simple match d’exhibition ou aller défier les joueurs du monde entier via un mode en ligne jouable jusqu’à 12 ! Notez également que le mode multi peut être joué sur une même console, jusqu’à 4.
Le mode principal du jeu est bien entendu le mode carrière, ici appelé « Road to Wrestlemania » ou l’on suit l’histoire de catcheurs, sur une année et demie. On joue d’apport Sheamus, puis Triple H pour finir, enfin, dans la peau d’un dernier catcheur fictif.
Tout un tas d’autres modes, options, possibilités sont disponibles dans ce qui est sans nul doute le jeu le plus complet sorti sur le catch à ce jour. Que vous soyez seul, avec des amis près de chez vous, à l’autre bout du monde, et quoi que vous aimiez dans le catch, vous trouverez votre bonheur dans ce jeu.
On peut personnaliser les entrées des catcheurs, changer les règles de matches…
Dans cette nouvelle franchise, on sent que THQ a eu à cœur de satisfaire les fans. Non seulement le contenu est impressionnant, mais en plus, la jouabilité et la manière de faire le show ont été revus, corrigés et améliorés.
Graphiquement, le jeu est plus réaliste, plus joli, les animations sont plus fluides, notamment entre les mouvements. Les mouvements et angles de caméras s’inspirent de ceux de la télé lors des vrais combats et le résultat est un jeu plus dynamique, plus rythmé. C’est d’ailleurs le fer de lance de cette nouvelle mouture.
Les mouvements sont plus rapides, les enchaînements plus nerveux, et les coups plus violents. Le gameplay simplifié permet de jouer avec un minimum de boutons, les prises s’enchaînant selon votre position, votre forme et celle de votre adversaire. Du coup, les rencontres sont moins laborieuses et les victoires plus expéditives.
Bref, WWE 12 est une véritable progression par rapport aux anciens opus de WWE Smackdown vs Raw. Une vraie refonte qui justifie pleinement son achat. Vous pourrez alors vous laisser aller à votre passion la plus secrète : admirer les corps musclés d’hommes en slip qui se maravent la tête pour de faux, juste pour le show. Tout aussi sexy, mais vachement plus interactif que le calendrier des rugbymen à poil. Indispensable pour les amateurs de catch, tout simplement.