Ghostbusters : Sanctum of Slime (XBLA/PSN)

 

Publié le Mercredi 6 avril 2011 à 12:00:00 par Vincent Cordovado

 

Test Ghostbusters : Sanctum of Slime (XBLA/PSN)

Who you gonna coule ?

imageAprès un SOS Fantômes fort sympathique, le fan de la bande à Peter Vankmen que je suis attendait impatiemment ce petit jeu XBLA/PSN. C'était sans compter sur une réalisation bancale qui fait office d'une belle douche froide de Slime.

Si ça commence plutôt bien, avec le célèbre thème de Ray Parker Jr à l'écran titre, il suffit de quelques secondes pour déchanter dans Ghostbusters : Sanctum of Slime. Dès la sélection des personnages pour être précis. Adieu Venkman, Spengler, Stantz et autre Winston. Ici on incarne au choix l'un des quatre bleus. Des petits bleus au charisme douteux qui viennent en aide à nos chasseurs de fantômes préférés, trop fatigués pour s'occuper de toute l'agitation que subit New York suite à de multiples vagues de fantômes.

Outre un scénario extrêmement classique : bouuuuh un vilain méchant se réveille pour détruire le monde, c'est surtout l'extrême répétitivité du soft et son IA pourrie qui risque de mettre à mal la volonté des braves chasseurs de fantômes que vous êtes. Chaque niveau vous entraîne dans un endroit infesté d'esprits à mater : l'hôtel, l'asile, le cimetière et j'en passe (des niveaux qu'on se retape d'ailleurs deux fois...). On se déplace avec le stick gauche, on vise et on tire avec le stick droit. Rien de plus simple. Quand un allié se retrouve à terre, on le ranime en tapotant sur une touche. La petite subtilité du titre vient du fait que dès le deuxième niveau, les ennemis prennent une couleur qui indique avec quel type de laser on peut facilement le dézinguer. Ainsi, il va falloir switcher entre trois types de lasers (rouge/jaune/bleu) pour parvenir à vaincre les ennemis qui mettront énormément de temps à être détruit si vous n'utilisez pas le bon laser. Et bien évidemment, pour plus de fun, vous vous retrouverez très souvent dans des affrontements avec les trois couleurs d'ennemis en même temps. Ce système, pourtant sympathique, est gâché par une IA des coéquipiers complètement à chier. Ces abrutis utilisent rarement le bon laser et surtout ont la fâcheuse tendance à sauver un allié à terre en dépit du bon sens, alors qu'il est entouré d'ennemis. Du coup, ils meurent à leur tour et si c'était vous qu'ils venaient sauver, vous êtes certain d'arriver au Game Over. Dans le même genre, ils ont toujours la bonne idée de se coller pile poil en face d'un boss lorsqu'il envoie son attaque dévastatrice. Bref, une belle brochette de glands.

screenscreenscreen

screenFort heureusement, il est possible de jouer jusqu'à quatre en local ou en ligne, mais finalement, c'est un bien pour un mal. Car pour le coup, ce qu'on y gagne en stratégie, on le perd en difficulté. Déjà peu élevée (et non modulable par ailleurs), le titre est d'une difficulté proche du zéro absolue à quatre. La durée de vie déjà bien faiblarde, trois bonnes heures pour en voir le bout en solo, est alors diminuée et il ne faudra pas plus de deux heures pour le terminer en coop.

De côté de sa réalisation, ce n'est guère mieux. Entre les niveaux d'une linéarité affligeante (oh j'entre dans une salle, la porte se ferme, bim des fantômes que je dézingue, la porte s'ouvre, je change de salle, la porte se referme, retour des fantômes, etc...), les "cinématiques" façon BD toute molle et traduite via Google Trad, les graphismes pas très glorieux et les musiques totalement hors sujet mis à part l'intro, on ne peut pas dire qu'il reste grand chose à ce Ghostbusters : Sanctum of Slime. Mieux vaut revoir les films donc.

 

 
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Ghostbusters : Sanctum of Slime (XBLA/PSN)

Plateformes : Xbox 360 - PS3

Editeur : Atari

Développeur : Behaviour Interactive

PEGI : 12+

Prix : 800 Microsoft Points / 10 €

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