Sonic Free Riders (Xbox 360 Kinect)

 

Publié le Mercredi 17 novembre 2010 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test Sonic Free Riders (Xbox 360 Kinect)

Sonic amer

imageRevoilà le hérisson néo-punk pété aux amphets qui, s’il passait un contrôle antidopage, serait radié à vie des jeux vidéo. Sonic débarque une nouvelle fois, donc, et cette fois-ci s’associe à Microsoft pour soutenir le lancement de son Kinect.
Sonic Free Riders est en effet un jeu de courses sur hoverboard, sorte de skateboard gravitationnel sans roue, à la manière de Retour vers le Futur. Reste à savoir si Sonic a autant de classe que Marty McFly. Et là, tout de suite, j’ai comme un doute : le jour où il jouera Johnny B.Goode en faisant des pas sautés et terminera la chanson en collant un coup de pied dans les enceintes, on pourra éventuellement comparer.
 
En attendant, Sonic Free Riders, donc. Le jeu est simple : vous choisissez un des personnages disponibles : Sonic, Knuckles, Tails, Jet, Amy, Shadow, Blaze, Eggman et j’en passe. Il y en a une petite vingtaine, dont la plupart à débloquer. Vous choisissez ensuite un circuit parmi la quinzaine disponible.
 
Une fois lancé sur la piste, il faut terminer premier, en utilisant les divers accessoires sur la piste (dalles d’accélération), ou les raccourcis. Il y a des sauts, des obstacles… et des bonus. Ces bonus vous permettront de prendre l’avantage sur vos concurrents, à la manière d’un Mario Kart. Il faut aussi récupérer les fameux rings, ces anneaux d’or si chers à Sonic.
Les circuits sont nerveux. Pas forcément super beaux, et franchement très colorés, mais allient rapidité avec un level design relativement inspiré.
 
screenscreenscreen 
 
screenKinect oblige, point besoin de manette. Dans un premier temps, ça agace : la navigation dans les menus est mal pensée, mal foutue et prend parfois beaucoup de temps. Choisir un personnage, une planche et un circuit à la main, en faisant de grands mouvements pour faire défiler les options, c’est d’autant plus lourdingue que la précision de Kinect sur ce jeu n’est pas non plus une merveille en soi.
Une fois dans le jeu, c’est assez simple : Debout, sur votre planche, vous vous penchez un poil en avant pour donner de la vitesse et, surtout, vous donnez de grands coups de pied pour faire avancer votre planche, tout comme dans un vrai skateboard. Il faudra vous pencher à droite ou à gauche pour tourner dans la direction désirée, sauter pour donner une impulsion au skate et tendre éventuellement les bras pour ramasser les bonus. Il faudra, enfin, faire des mouvements spécifiques, du type lancer, pour se servir de ces bonus ramassés çà et là : bombes, turbos, pièges… et j’en passe.
Dans la pratique, il est assez évident que vous aurez besoin de beaucoup d’espace pour jouer à ce Sonic Free Riders. Petits salons s’abstenir. Vue la place nécessaire pour ne pas se cogner l’un l’autre, il faudra penser à déménager quelques meubles…
 
screenDans l’absolu, Sonic Free Riders aurait pu effectivement devenir une mini-révolution dans le genre. Dans la réalité, c’est surtout une petite foirade. Car plusieurs problèmes se font rapidement sentir : la précision, tout d’abord. Le jeu va très vite, très très vite. Le souci c’est de réussir à tourner convenablement. On se prend finalement très souvent les murs et obstacles à tenter d’avoir une trajectoire improbable tant le soft est mal réglé à ce niveau et tant Kinect a du mal à comprendre dans quelle position vous vous trouvez. Il y a vraiment de gros pains au niveau reconnaissance qui, finalement, donne un gameplay très approximatif.
On pourra également parler du temps de latence, bien présent. Honnêtement, ce n’est pas forcément un point que je mettrai en négatif : on s’y fait assez rapidement et on en vient naturellement à anticiper.
 
screenAu final, Sonic Free Riders est un jeu relativement loupé. Et en raison d’une jouabilité ratée en raison d’un manque flagrant de précision au niveau de la reconnaissance des mouvements, on aurait eu toutes les raisons de hurler, taper des pieds, lui jeter des cailloux, voire partir au volant de sa voiture pour se venger en écrasant tous les hérissons que l’on croise sur son passage. Bon, notez, on peut toujours le faire pour le plaisir. Mais pourtant, malgré tous ces défauts, on se retiendra d’être aussi vindicatifs. Tout simplement que, aussi moyen soit-il, ce Sonic Free Riders reste relativement amusant à plusieurs. A deux ou quatre. Quatre conseillés pour faire une pause entre deux circuits : c’est vraiment crevant, à sauter et gesticuler dans tous les sens. On en vient à oublier les autres concurrents gérés par l’IA et à se focaliser sur qui des deux joueurs arrivera le premier. Et surtout, qui fera le plus de coups foireux à l’autre. A moins d’être un fanatique qui veut absolument tout débloquer, et gagner toutes les courses, donc qui fera et refera les circuits jusqu’à les apprendre par cœur, oubliez le mode solo.  C’est un jeu uniquement destiné aux parties à plusieurs. Et là, vraiment, c’est fun, n’importe quoi, et assez fendard au final.

 

 
image

 

 

 

 

Test précédent - Home - Test suivant

 

Sonic Free Riders (Xbox 360 Kinect)

Plateformes : Xbox 360

Editeur : Sega

Développeur : www.sega-europe.com/fr/Homepage.htm

PEGI : 3+

Prix : 50 €

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 5/10

 

 

Images du jeu Sonic Free Riders (Xbox 360 Kinect) :

Derniers Commentaires

0