Raiponce, la critique du film

 

Publié le Lundi 15 novembre 2010 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Critique du film Raiponce

Sans Question

image« Viens à l’avant-première, tu vas voir, c’est un chouette film, c’est une nouvelle princesse Disney, c’est vraiment bien ! ».
Voilà comment mes amis de chez Disney m’ont vendu leur nouveau film d’animation, Raiponce. Une nouvelle princesse… une histoire de cheveux longs… un prince… et sans doute une fin « ils vécurent heureux et eurent plein d’enfants chauves ». Mouais.
Sincèrement, quand bien même le film est sympathique et a ses bons moments, je n’avais pas été emballé plus que ça par La Princesse et la Grenouille. Alors une nouvelle histoire de princesse… pas forcément envie d’aller perdre mon temps à voir une greluche pérorer pendant une heure et demie et faire la précieuse à hurler dès qu’elle se casse un ongle.
Pourtant, j’y suis allé. Ben oui. C’est ça d’être un papa modèle. Aller voir Raiponce au ciné, en avant-première et en 3D, c’est un cadeau que je ne pouvais refuser à ma fille de cinq ans et demi.
Direction Paris, donc, et pour une fois, ce n’est pas moi qui trainait ma gamine mais plutôt l’inverse. Je me demandais même la faisabilité de la laisser seule dans le ciné et d’aller boire un café au troquet du coin pendant ce temps-là. Mais bon, finalement, je me coltinais moi aussi l’histoire de la Princesse qui utilisait deux flacons de shampooing entiers à chaque lavage de cheveux.
 
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C’est l’histoire d’un Roi, très amoureux de la Reine. Ils attendent leur premier enfant. Le Royaume est en joie. Mais un jour, la Reine tombe malade. Un mal inexpliqué que personne n’arrive à soigner. La Reine va mourir à coup sûr… à moins que l’on ne retrouve la fleur du soleil, cette fleur née d’une larme de l’astre lumineux tombée sur Terre et dont le pouvoir de guérison serait infini. Le Roi envoie donc tous ses gens, tous ses soldats, à la recherche de cette mystérieuse fleur.
screenMais une vieille sorcière l’a déjà trouvée et la garde jalousement. Elle s’en sert pour rajeunir.
C’est sans compter sur l’opiniâtreté des gardes qui arrivent finalement à mettre la main dessus. La fleur est cueillie, préparée en breuvage et donnée à la Reine… qui va finalement guérir.
Elle donne alors naissance à une petite fille, Raiponce. Et tous les pouvoirs de la fleur passent dans sa chevelure d’or.
Une nuit, la sorcière s’introduit dans la chambre du bébé. Elle décide de lui prendre une mèche de cheveux. Mais lorsqu’elle la coupe, la mèche ternit, devient châtain et perd ses pouvoirs. La méchante vieille kidnappe alors l’enfant.
 
Bien des années ont passées. Raiponce est enfermée dans une haute tour, sans porte. Ses cheveux ont poussés. La sorcière lui rend souvent visite, montant jusqu’à elle en se servant de la très longue chevelure comme échelle. Raiponce est persuadée que la sorcière est sa mère. Et cette dernière fait souvent appel aux pouvoirs de la chevelure pour garder sa jeunesse.
Mais la jeune fille rêve de liberté. Chaque année, à la date de son anniversaire, elle voit des centaines de lumière s’élever dans le ciel et voudrait tant aller les voir de près. Il s’agit en fait de lanternes que le Roi, la Reine et le peuple libèrent dans les cieux en mémoire de leur enfant perdue.
C’est alors que le destin va mettre sur la route de Raiponce un jeune et fougueux voleur du nom de Flynn Rider…
 
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Comme je l’expliquais plus haut, donc, je m’attendais à passer une heure et demie un peu pénible, et assistait à l’avant-première du film uniquement pour faire plaisir à ma gamine.
Bien m’en a pris. Parce que Raiponce, c’est tout simplement génial.
Le film a un rythme totalement endiablé. Pas un temps mort, pas un moment d’apathie, pas une longueur. Du début à la fin, tout va très vite. Chaque scène est savamment utilisée, savamment étudiée, et sert brillamment le récit. Il n’y a rien en trop, rien en moins. Une fluidité d’autant plus étonnante et appréciable que, tradition Disney oblige, quelques chansons viennent égayer le récit. Egayer pour les enfants, alourdir pour les parents, en général. C’était du moins le cas sur la Princesse et la grenouille. Ici, les chansons sont courtes, et suffisamment rares pour que l’on reste totalement concentré sur l’histoire.
screenEt cette histoire est tout simplement passionnante. On connait pourtant le conte de Raiponce. Mais une nouvelle fois, Disney a réussi à revisiter un mythe et donner naissance à une aventure foncièrement sympathique.
Il y a tout : les héros attachants, les personnages secondaires hilarants (mention spéciale pour le cheval, tellement tordant qu’on ne pourra que regretter qu’il ne soit pas plus exploité), de l’humour, de l’action… et bien entendu de l’émotion. Oui, parfaitement. Je dois même avouer, sans honte aucune, avoir versé ma petite larme de père à un moment… devant la mine défaite du Roi qui, une nouvelle fois, va fêter l’anniversaire de sa fille disparue.
C’est beau, c’est tendre, c’est vraiment amusant, et le film est doté de répliques qui font mouche. On rit souvent. Très souvent. Et rien de mièvre, de prévisible ou d’un peu léger. C’est vraiment, vraiment un excellent film d’animation.
 
Maintenant, un petit mot sur la 3D : elle est à l’image du film : très réussie. Les effets ont été intelligemment utilisés. Quelques passages sont très réussis (la poursuite avec les tonnes d’eau qui déferlent sur l’écran), et le tout fait très naturel. Rien de surfait ou de gênant, d’effet raté et sans intérêt. Si vous avez la possibilité de le voir en 3D, ne vous en privez pas.
 
Raiponce n’est donc pas un simple film de princesse. Un simple « nouveau Disney ». C’est véritablement un chef d’œuvre. Rafraîchissant, moderne, calibré pour plaire aux petits comme aux grands. A voir de toute urgence.
 

 

 
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Plateformes :

Editeur : Disney

Développeur : Disney

PEGI : 3+

Prix : Place de cinéma

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LA NOTE

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note 9/10

 

 

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