Publié le Jeudi 8 juillet 2010 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
Nous vous devons une reconaissance éternelle
Andy a grandi. Il part dans quelques jours à l’université. Il est donc l’heure de faire le ménage dans sa chambre. Forcément, au fil des ans, ses jouets se sont réduits à une poignée d’irréductibles. Exit la bergère. Exit l’ardoise magique. Ne reste finalement que le noyau « dur » de ses passions d’enfants : Woody le cow-boy, Buzz l’éclair, Jessie la cow-girl, Pile-Poil le cheval, Mr et Mme Patate, les trois aliens toujours aussi fous du Grappin, Rex le dinosaure, Zig-Zag le chien à ressort et Bayonne le cochon-tirelire.
Ces rescapés sont remisés dans le vieux coffre à jouets d’Andy. Et ils usent de tous les stratagèmes pour voir leur ami jouer avec eux… en vain.
Sous l’insistance de sa mère, Andy se voit contraint de « faire le tir » dans ses affaires. Avec un pincement au cœur, il range ses vieux jouets dans un sac poubelle… pour les porter au grenier. Sauf Woody, qu’il ne peut se résoudre à abandonner, et qu’il compte emmener à l’université. Mais suite à un quiproquo, le sac « grenier » se retrouve dans la caisse « à emporter à la crèche ». Et c’est ainsi que Buzz et sa clique se retrouvent entourés de nouveaux marmots… suivis de près par Woody qui fonce porter secours à ses amis.
Arrivés sur place, les jouets se retrouvent dans un vrai petit paradis, dirigé par un adorable ours en peluche qui sent la fraise, Lotso.
Mais les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être et tout va devenir rapidement plus compliqué…
Déjà… 15 ans. Parfaitement. Cela fait presque15 ans que Toy Story a débarqué sur nos écrans. A l’époque, c’était une petite révolution. Un des tous premiers films d’animation « 3D ». Tout en sachant que la 3D, pour le coup, signifiait qu’il ne s’agissait pas de dessins à plat sur feuille, mais de bonshommes réalisés par ordinateur en 3D. C’était surtout le tout premier long métrage en images de synthèses estampillé Pixar. Sorti en novembre 1995 aux USA, il est arrivé en mars 1996 en France. Succès énorme, suivi par une toute excellente suite, Toy Story 2, en 1999 (février 2000 en France).
Cela faisait donc plus de 10 ans que Toy Story avait été remisé au rang de « vieux film d’animation que l’on apprécie toujours de revoir, qui reste un bon souvenir, mais bon, y’a eu mieux depuis ». Autrement dit… Toy Story ne nous avait finalement pas manqué des masses.
Enfin, pour être sincère, on ne pouvait pas se rendre compte à quel point il nous avait manqué avant d’en voir un nouvel épisode.
Parce que dès le début de Toy Story 3, on sourit. On sourit de revoir ces bonnes vieilles trognes de Woody, de Buzz, le couple infernal de Mr et Mme Patate, le trio d’aliens qui ne jurent toujours que par le Dieu grappin, et tous les autres. Les principaux sont là, et c’est un peu comme si l’on retrouvait un amour d’enfance, ou des cousins éloignés que l’on a toujours apprécié.
Et la magie opère. Encore. Toujours.
Le scénario, assez simple de base, fourmille pourtant de tonnes d’idées originales, de tout un tas de détails croustillants et bien trouvés. Surtout, l’histoire prend juste ce qu’il faut de temps pour s’installer et démarrer vraiment. Juste ce qu’il faut pour nous happer une nouvelle fois et nous transporter avec émerveillement dans ce monde où les jouets ont une vie propre.
Mieux encore. Ce scénario est plein de rebondissements et joue avec brio avec l’humour, les situations loufoques et l’action. En y réfléchissant bien, c’est un peu le « Indiana Jones » du film d’animation.
On retrouve tout un tas de situations hilarantes. Le couple Ken et Barbie est croustillant à souhait, et réserve quelques passages d’anthologie. Quand Buzz « pète les plombs » façon hidalgo, c’est là encore un grand moment de bonheur. Et la poursuite dans la déchetterie est haletante.
Pas de doute : Toy Story 3 n’est pas seulement un suite comme les autres, un ultime tour d’honneur, un revival pour un studio en mal d’imagination (déjà parce que Pixar a prouvé que côté imagination, ils ont ce qu’il faut). Non, c’est un vrai, nouveau, intelligent, film d’animation. Peut-être un poil plus adulte que les précédents, cela dit.
Notez que, pour l’avoir vu en « 3D », celle avec les lunettes et tout flou à l’écran quand on les enlève… quand bien même cette 3D est très bien réalisée, elle n’apporte pas grand-chose au film. Et ne vaut donc sans doute pas le surcoût, en salle, lié à l’équipement.
Mais quoi qu’il en soit, foncez le voir au ciné. Oubliez cette sale petite voix qui vous dit que « bon, ouais, Toy Story, c’est gentil, mais on attendra sa sortie en DVD ou… en DivX ». Parce que le film vaut vraiment le coup.
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