Shrek 4, critique du film

 

Publié le Mercredi 30 juin 2010 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Shrek 4, critique du film

En vert et contre tous...

imageShrek a une vie merveilleuse. Trois merveilleux enfants. Une merveilleuse épouse. Un merveilleux (quoique toujours aussi bavard) ami. Tout est bien qui finit bien. Et ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours.
Sauf que…
Tous les jours, les enfants qui viennent dans le lit réveiller notre ogre mal léché. Les biberons à donner. Les rots à faire. L’âne qui débarque avec sa progéniture volante. Et même les humains dont le parcours de tourisme passe par le jardin de Shrek.
Shrek n’est plus cet ogre qui inspirait crainte et respect. Il est devenu… un ogre domestique.
Et c’est alors qu’il fête le premier anniversaire de ses trois enfants, dans le royaume de Fort Fort Lointain, avec les villageois, que la coupe déborde : Il envoie tout promener et se fâche avec Fiona.
C’est alors qu’entre en scène le lutin Tracassin. Ce sournois et vil Tracassin propose à Shrek un contrat magique : Il lui offre la possibilité de redevenir pendant 24 heures un ogre craint et respecté, en échange d’une simple journée, n’importe laquelle, de son enfance.
Quelques verres aidant, Shrek accepte…
Il est alors transporté dans un monde parallèle où tout va de travers : Tracassin est Roi de Fort Fort Lointain, les ogres sont pourchassés et réduits en esclavage, son ami l’âne ne le reconnait pas et… Fiona et lui ne se sont jamais rencontrés.
Pire. Il a désormais 24 heures pour reconquérir l’amour de sa vie et redonner au monde ses couleurs d’avant…

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screenAprès un formidable Shrek et un sympathique Shrek 2, Shrek 3 avait gentiment (mais toujours avec brio) fermé pour de bon l’histoire du plus sympathique des monstres verts.
Autant dire que ce Shrek 4 était tout sauf utile, tout sauf attendu… et c’est avec la crainte d’un « film de trop » que je me rendais donc au cinéma, hier soir…
Alors certes, Shrek 4 est en 3D et bien utilisée, elle peut apporter un vrai plus.
Mais justement… Réussie sur Là-Haut ou Avatar, la 3D a véritablement plombé la qualité d’Alice au Pays des Merveilles de Burton et celle du Choc des Titans est, à l’image du film, un vrai ratage.
Autant dire que cette mode de nous coller de la 3D à tire-larigot n’est pas spécialement faite pour me plaire.
Un épisode supplémentaire pour une trilogie qui n’en avait pas besoin, une technologie employée à tort et à travers ces derniers temps… Shrek 4 partait à mes yeux avec de gros désavantages.

Mais ce qu’il y a de formidable, avec les contes de fée, c’est que la magie arrive toujours à nous transporter.

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screenEn premier lieu, le film.
Finalement retrouver notre sympathique héros et toute sa clique est un vrai plaisir. Et l’idée du scénario est, sinon originale, au moins propice à de nouveaux gags et situations inédites. Candide, naïf et toujours un peu fleur bleue, Shrek n’a pourtant rien perdu de sa superbe. Les scénaristes n’en font pas trop, nous livrent quelques scènes mémorables, des personnages transformés à bon escient, avec des mentions spéciales pour Fiona en résistante à la Braveheart, et surtout au Chat Potté, obèse boule de poils domestiquée.
Tous les personnages font leur petite apparition (Petit Biscuit est hilarant), chacun dans cet étrange monde parallèle où Shrek va évoluer un peu comme il peut, au hasard des rencontres et des évènements.
Ultime baroud d’honneur, ce Shrek 4 n’a certes pas la superbe du premier épisode, ni l’humour délirant du second, mais il est, disons, plus équilibré. Il y a une dose d’action, une dose de rire, une dose de tendresse, et des références en pagaille, notamment aux précédents opus. C’est simple, sans doute un peu plus adulte, mais honnêtement, ça fonctionne toujours.
On pourra en fait, regretter que le film ne soit pas un poil plus long (il fait tout de même 1h33), quelques scènes ou passages auraient en effet mérité un traitement plus en profondeur.
C’est d’ailleurs peut-être ce qu’il manque au film : un peu de profondeur. C’est un joli conte, sympathique, amusant, divertissant, avec des personnages que l’on apprécie réellement de retrouver, mais qui ne va peut-être pas au fond des choses.

Quoi qu’il en soit, Shrek 4 est malgré tout un film à voir. Parce que c’est Shrek, tout simplement. Et que c’est bien.

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screenEn second lieu, la technique.
Voir le film en IMAX est, bien entendu, un pur plaisir. Définition impeccable, écran nickel… oui sauf que pour en profiter, il vous faudra aller soit à Disneyland Paris, soit à Ivry Sur Seine, puisque seules ces deux salles projettent des films (et non documentaires) via ce format haute qualité. Je ne m’attarderai donc pas trop sur ce système qui, sachez tout de même, m’a carrément convaincu.
Je vous parlerai par contre de la 3D.
Il n’y a pas à dire, la 3D sur les films d’animation, c’est la classe. Celle de Shrek 4 est vraiment impeccable. Sans en faire trop, elle offre une profondeur sans précédent. On remarquera bien quelques scènes (la poursuite en balais ou à dos de dragon), voire quelques mouvements de caméras que l’on sait pertinemment choisis pour bien rendre en 3D, mais sinon, elle ne vient jamais parasiter le film. Elle se met totalement à son service. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est vraiment 100% réussie. Aucun effet pourri de flou, aucun mouvement brusque à vous coller un mal de crâne carabiné… c’est du tout bon. C’est certainement la meilleure 3D que j’ai pu voir jusqu’à maintenant. Les effets sont réussis, parfois saisissants, bref, si vous avez le choix, optez pour une salle 3D. Sur Shrek 4, ça en vaut le coup. Et le surcoût.



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Shrek 4, critique du film

Plateformes :

Editeur : Paramount Pictures France

Développeur : DreamWorks Animation

PEGI : 7+

Prix :

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