God of War Ragnarok (PS4, PS5)

 

Publié le Jeudi 10 novembre 2022 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de God of War Ragnarok (PS4, PS5)

Ô Dieux

imageAprès un fantastique reboot de la série en 2018, God of War revient dans Ragnarok. Plusieurs années ont passé. On retrouve Kratos, plus vieux, plus fatigué que jamais. Il est toujours accompagné d’Atreus, son fils, qui n’est désormais plus un enfant mais est devenu un adolescent au caractère tumultueux. Ce qui est un pléonasme, finalement. Les liens père-fils sont plus ténus que jamais, plus tendus également, et Atreus est à la recherche de réponses que Kratos ne veut pas lui donner. Pas encore, du moins. Avant, il faut être prêt. Prêt pour le Ragnarok. La fin du monde tel qu’ils le connaissent. Déjà, le Fimbulvetr, hiver précédent le Ragnarok, est bien ancré. La Nature ploie sous la neige et les tempêtes.

Ne vous inquiétez pas si vous n’avez pas joué au premier opus. Ou même si vous n’êtes pas allés au bout : un résumé vous attend. Il est bref. Violent. Efficace. Et dans une introduction qui prend le temps d’installer les personnages, leur rapport entre eux mais aussi avec le monde et les divinités, vous allez découvrir cette histoire singulière d’un père et son fils, déchirés entre les Dieux et les humains, entre les quêtes immuables et la volonté d’avoir une vie paisible, ce que le destin leur refuse, encore et encore.

Tout comme dans le premier opus, on découvre une histoire dosée avec exemplarité. Certes, la narration n’échappe pas à quelques longueurs. Mais elles ne sont ni suffisamment nombreuses ni suffisamment insurmontables pour qu’on en tienne rigueur au jeu. Au lieu de ça, on s’enivrera de la maestria d’une écriture intelligente à tous les niveaux : découverte du monde, des Dieux mais surtout, ce plaisir d’accompagner ce duo qui nous balade de moments émouvants en moments épiques, créant des souvenirs vidéoludiques qu’on chérira pendant longtemps. Une écriture intelligente, disais-je, qui se révèle aussi dans les dialogues, emprunts d’humour et de sentiments, de profondeur et de légèreté, disséminés chaque fois au bon moment. Même les grognements de Kratos ont quelque chose à dire. Et vous les comprendrez. Et vous les partagerez. Tous.


imageQue vous ayez choisi une difficulté importante ou moindre pour mieux profiter de l’histoire, il vous faudra entre trente et quarante heures pour parcourir le jeu, incluant les missions secondaires que, au passage, on vous conseille de faire : elles sont là aussi bien scénarisées et apportent un plus non négligeable. Un jeu aussi long qu’il est bon, donc.

L’atmosphère fabuleuse est magnifiée par des graphismes exceptionnels. Et quand bien même on pourra tiquer sur quelques détails (le collier de poils des loups, par exemple), force est de constater que de missions en missions, de lieu en lieu, vous allez en prendre quand même plein la vue. En 4K pure, mettant l’accent sur la qualité graphique, vous obtiendrez un jeu splendide en 30 images seconde. Vous pourrez doubler ce framerate en prenant l’option 4K dynamique, qui reste malgré tout somptueuse, sachez-le. En tout cas, les décors sont superbes. Les animations sont superbes. Les personnages sont superbes. Les ennemis sont superbes. Les effets spéciaux sont superbes. Même les petites merdouilles de caméra, comme dans le premier opus, lorsque vous êtes contre un obstacle, n’arriveront pas à nous chagriner tellement c’est beau.

imageNiveau gameplay, on est en terrain conquis et le jeu ne change pas une structure gagnante. On est sur du bon gros hack’n slash bien bourrin. Si les niveaux de difficulté les plus élevés demanderont une certaine maestria, voire une légère (mais très légère) intelligence de combat, on reste sur du bourrinage de bouton et enchaînements de déchaussage de mâchoires. Les têtes giclent, les mouvements s’enchaînent et se terminent parfois dans une chorégraphie somptueuse.
Bien entendu, on retrouve aussi ce petit côté RPG light pour améliorer quelques compétences. Mais cela n’est qu’accessoire (on peut d’ailleurs décider des améliorations automatiquement pour ne pas s’en encombrer). Dans tous les cas, les combats vous réserveront de bons moments, de grands moments aussi, avec quelques combats de boss mémorables et d’une intensité bienvenue. Même dans les niveaux les plus faibles.

Rien ne sert d’épiloguer plus longuement, en fait. God of War Ragnarok est une petite merveille. De réalisation, d’écriture, d’intensité, de rythme, de maestria, tout simplement. Une suite aussi réussie que le premier opus, si ce n’est mieux. Dans tous les cas, on a kiffé grave sa race à Kratos.

Et puis, c’est tellement cool de jouer un gros chauve hargneux…

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God of War Ragnarok (PS4, PS5)

Plateformes : PS4 - PS5

Editeur : Sony

Développeur : SIE Santa Monica Studio

PEGI : 18+

Prix : 69,99 €

Aller sur le site officiel

God of War Ragnarok (PS4, PS5)

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