Publié le Lundi 8 février 2010 à 12:00:00 par Cedric Gasperini
Stalker Call of Pripyat
Tchernobyl mon amour
C’est en mars 2007, après des années de reports et de retards, que S.T.A.L.K.E.R. : Shadow of Chernobyl voit le jour. que S.T.A.L.K.E.R. pour Scavengers (charognards), Trespassers (Intrus), Adventurers (Aventuriers), Loners (Solitaires), Killers (Tueurs), Explorers (Explorateurs) and Robbers (Voleurs). Sauf que CIASTEV, ça le faisait moins. D’ailleurs, le mot « Stalker » vient d’un terme anglais qui signifie, grosso modo, « chasseur à l’approche ». Prêt à fondre sur sa proie.Mais revenons au jeu. que S.T.A.L.K.E.R. : Shadow of Chernoby valait le coup d’attendre.
Après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, la zone alentours est devenue une zone de non-droit peuplée de créatures monstrueuses issues de mutations radioactives. Les stalkers y survivent, cherchant des artefacts magiques, là encore créés par la radioactivité, qu’ils revendent à prix d’or. Certains sont seuls, d’autres regroupés en factions, et on tue pour un oui ou pour un non.
Un an et demi plus tard, S.T.A.L.K.E.R. : Clear Sky voit le jour. Même moteur graphique, même ambiance post-apocalyptique, mêmes environnements, et qui s’inscrit comme la préquelle du précédent jeu.
Aujourd’hui, que S.T.A.L.K.E.R. : Call of Pripyat débarque. Et apporte de la nouveauté au jeu.
Nous sommes en 2012. Non à Tchernobyl ou ses proches environs, mais à Pripyat. La petite ville, fondée dans les années 70, se trouve à 2 km de la centrale nucléaire. Aujourd’hui ville fantôme, elle est célèbre pour sa « roue », sa fête foraine et surtout pour le fait qu’évacuée en urgence, elle est restée en l’état. Jouets, vêtements, tout est encore là comme les habitants l’ont laissée.
Vous jouez Alexander Degtyarev. Un agent secret qui se fait passer pour un Stalker (les soldats de l’armée régulière sont très mal vus dans la zone). Votre mission est d’enquêter sur le crash de plusieurs hélicoptères.
Vous déambulez donc dans les environs de la ville. Dès le départ, vous croisez une faction qui a établi son quartier général dans un paquebot abandonné… en pleine campagne. A se demander comment il est arrivé là…
Comme dans les jeux précédents, vous allez pouvoir vous y faire des contacts, accepter des petits jobs et gagner suffisamment d’argent pour vous équiper et aller plus loin dans l’aventure, observer les hélicos qui se sont crashés plus loin, là où il y a plus de danger et donc besoin d’avoir un équipement et un armement plus conséquent. Sans compter le guide, qu’il vous faudra payer.
En marge de la mission principale, donc, tout un tas de missions secondaires : aller tuer des ennemis, récupérer des objets, nettoyer des nids de monstres… du classique, en somme. Certaines sont sans limite, d’autres sont à réaliser dans un certain laps de temps.
Alors ce qui est flagrant, en lançant le jeu, c’est que c’est bel et bien du S.T.A.L.K.E.R. Le moteur graphique n’a que peu bougé. Et s’il assure quand même encore, il est désormais vraiment à la limite. Autrement dit, un quatrième opus qui sortirait l’année prochaine serait une erreur. Là, ça passe encore, mais tout juste. Attention, hein, ce n’est pas moche. Du tout. Horizon à perte de vue, détails par milliers… c’est beau. Mais ça n’est plus impressionnant du tout et on remarque plus les petits pixels par-ci, les animations foireuses par-là…
Heureusement, alors que l’épisode Clear Sky était buggé jusqu’à la moelle et, pire, avait obligatoirement besoin d’un patch pour être terminé (patch qui rendait inopérantes vos précédentes sauvegardes), ce Call of Pripyat est, lui, nickel. Ok, ici ou là on voit apparaître des textures fluos du plus mauvais goût, ou quelques sauts dans l’animation de certains personnages. Voire des bugs de collision. Mais c’est minime. Des détails sans importance qui ne gâchent en rien le jeu.
Comme toujours, donc, vous allez remplir des missions, tuer des stalkers ennemis, et ramasser ce que vous trouver dans les caches, sur les corps, dans les décors… armes, munitions, objets et j’en passe. Vous en revendrez certaines, vous en garderez d’autres, tout en sachant que le poids que vous pouvez porter est toujours limité. Très limité. Trop limité.
Quelques changements toutefois. Pour améliorer vos armes, il faudra récupérer des outils. Rudimentaires, de précision ou de calibrage. Le mécano vous fera ça contre quelques piécettes et… contre de la vodka.
De la même manière, la gestion de la nourriture a été revue. Il vous faudra manger très régulièrement. Sous peine de voir votre énergie (celle qui vous permet de courir sur une certaine distance) et votre santé diminuer.
La radioactivité est plus présente, également. Et si vous êtes trop touché, vous commencez là encore à perdre de la vie… C’était déjà le cas dans les précédents opus, mais ici, les sources de radioactivités sont beaucoup plus importantes.
Notez, enfin, que le jeu est divisé en trois « zones ». Trois terrains assez conséquents (même moindres que dans les précédents jeux), et vous aurez besoin d’un guide pour voyager de l’un à l’autre. Chacune de ces zones vous proposera son lot de missions annexes, plutôt courtes d’ailleurs.
Et puis ce qui est plaisant, finalement, c’est que le décor change. Si le terrain de jeu est plus petit que dans Shadow of Chernobyl ou Clear Sky, c’est une nouvelle zone, de nouveaux décors, et ça, ça fait du bien.
Reste que le jeu est fidèle à lui-même. Personnellement, j’adore cette ambiance post-apocalyptique. Les autres stalkers s’assoient toujours autour du feu pour pousser la chansonnette, guitare à l’appui. On trouve parfois des cadavres autour d’un feu de camp, preuve que les bêtes se sont attaquées à eux. On déambule dans les ruines, on snipe comme des fous… c’est du Stalker. Du bon. On plonge une nouvelle fois. On se laisse happer par le jeu.
On regrettera toutefois l’absence de réelle nouveauté ou innovation majeure. Ce Call of Pripyat n’est, finalement, qu’une sorte d’add-on. Et j’irais même jusqu’à dire qu’il est, finalement, un poil fade. Et ce ne sont pas les deux ou trois nouveaux monstres qui apporteront la fraîcheur espérée.
C’est à la fois plaisant et triste, finalement. Plaisant parce que malgré cette répétitivité par rapport aux anciens volets de la série, on se prend encore au jeu et on se fait toujours autant plaisir. Triste parce que l’on sait que c’est la dernière fois que ça marchera.
S.T.A.L.K.E.R. est arrivé au bout de ce qu’il pouvait proposer. Au bout de ce que l’on avait envie d’en tirer. A nous de savourer ces derniers sympathiques instants à leur juste valeur. Surtout à ce prix-là.
Config mini : Intel Pentium 4 à 2,2 Ghz ou AMD Athlon XP 2200+, 768Mo de RAM, carte graphique nVidia GeForce 5900 ou ATI Radeon 9600XT à 128Mo de RAM
Config recommandée : Intel Core2Duo E8300 ou AMD Phenom II X2 550, 2Go de RAM, carte graphique nVidia GTX 260 ou ATI Radeon HD 4870 à 1Go de RAM.
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S.T.A.L.K.E.R. : Call of Pripyat (PC)
Images du jeu S.T.A.L.K.E.R. : Call of Pripyat (PC) :
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