Underwater, la critique du film

 

Publié le Mercredi 8 janvier 2020 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

Underwater, la critique du film

Y a des matins où tout va mal

Comme ce matin, où pour Norah, jeune ingénieure sur l'une des plateformes pétrolières sous-marines les plus profondes au monde, ce n'est clairement pas la joie.

Un tremblement de terre endommage très gravement la station, les rares survivants se retrouvant bloqués et sans moyen de contacter la surface.

Norah se retrouve donc avec le Capitain Lucien, Paul, Rodrigo, Liam et Emily à devoir rejoindre à pieds une autre partie du complexe sous-marin.

Sauf que sous 10 000m de profondeur, malgré des combinaisons adaptées, ce n'est pas une promenade de santé.

Surtout que, dans l'obscurité de l'océan, personne ne vous entendra crier.

Enfin si, mais pas longtemps…

Underwater est un film de catastrophe horrifique réalisé par William Eubank. On retrouve au casting Kristen Stewart, Vincent Cassel, T. J. Miller, Jessica Henwick, Mamoudou Athie, John Gallagher Jr et Gunner Wright.

Pour être honnête, la bande-annonce et les autres produits promotionnels devant "vendre" le film ne nous ont pas du tout marqués. Pire on est même allé voir le film sans en attendre quoique ce soit.


Il faut dire que tout nous indiquait un film moyen. Une durée d'à peine 1h35, disons que pour un film "grand public" ce n'est pas un bon signe de qualité. Rajoutez à cela que plein d'éléments nous faisaient penser à un mix entre Alien et Abyss mais avec des acteurs qu'on ne porte pas forcement dans notre cœur et vous aurez le sentiment avec lequel nous avons débuté la projection.

Nos craintes se sont envolées dès le début du film.

Si le film ne fait que 1h35, c'est parce qu'il ne perd pas de temps. Il ne s'embarrasse pas à présenter, à expliquer, à monter. On est lâché comme les personnages au cœur de l'action sans savoir de quoi il retourne.

Alors oui, notre bande de héros est on ne peut plus classique : l'héroïne qui en a une grosse paire malgré sa taille de guêpe, le rigolo, le noir, le capitaine qui garde la tête froide, le couple d'amoureux. Le film lui-même suit un schéma très classique. Les différentes péripéties qui leur tombent sur la tête aussi sont très classiques.

Classique mais bien.

Les décors sont classes, qu'ils soient réels ou en images de synthèse. On a en permanence le sentiment de claustrophobie dû aux lieux de l'action. Les costumes aussi, lorgnant en plus du coté des jeux vidéo avec un petit look "armure de Marine type StarCraft" qui n'est pas pour nous déplaire. Même l'action est classe, les moments de bravoure de nos héros sont crédibles et bien exécutés. Tout comme le grand final qui ravira les amateurs de littérature horrifique.

En fait, Underwater reprend à son compte le proverbe "c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes". Il ne cherche pas à réinventer la poudre, la roue ou le fil à couper le beurre, il se "contente" de suivre la recette en la faisant bien.

Le seul point négatif que l'on peut trouver est dans le personnage de Paul, le "comique" tendance casse-couilles. On a bien du mal à comprendre comme un type pareil n'a pas été balancé par un sas par le personnel de la station depuis bien longtemps…

Mais bref, Underwater, tout classique qu'il est, est une bonne surprise que l'on vous recommande.

Par contre, pour les vacances à la mer, c'est mort…

 

 
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Plateformes :

Editeur : The Walt Disney Company France

Développeur : William Eubank

PEGI : 12+

Prix : Cinéma

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