6 Undergrounds, la critique du film

 

Publié le Mardi 17 décembre 2019 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

6 Undergrounds, la critique du film

Vous avez dit bourrin ?

Un est un milliardaire qui se fait passer pour mort.

Non pas pour ne plus payer d'impôt mais pour neutraliser des criminels de guerre et des dictateurs. Pour cela, il a recruté 6 autres personnes, de nationalités et d'horizons différents pour mener à bien ces missions.

Comme lui, ses hommes et femmes se font passer pour morts, ont coupé les ponts avec leurs vies passées. Ils ont même abandonné leurs noms, ne s'appelant plus que par des numéros.

Leur cible est le dictateur Rovach Alimov ainsi que ses quatre généraux. Un boulot facile sur le papier. Mais quand le papier se froisse, difficile de suivre le plan…

Six Underground est la dernière réalisation de Michael Bay(Bad Boys, Transformers…), le pro des explosions et cascades en tous genres . C'est une exclusivité de la plateforme Netflix avec devant la caméra Ryan Reynolds, Ben Hardy, Dave Franco, Mélanie Laurent, Manuel Garcia-Rulfo, Adria Arjona, Corey Hawkins, Lior Raz et Peyman Maadi. C'est aussi le film le plus cher produit par la plateforme avec un budget de… 150 millions de dollars.

Et si à un seul moment vous pensiez que le petit Michel s'était calmé ou avait changé sa façon de faire, oubliez tout de suite cette idée. Six Underground est un thriller d'action et d'humour débridécomme Michael Bay sait bien le faire.

Ça explose de partout, vous avez des ralentis à ne plus savoir quoi en faire, des gunfights n’importe n'awak, des morts à peu près de toutes les façons possibles quand deux personnes se balancent des trucs plus ou moins gros à la figure, des courses poursuites entre voitures fluos, de l'humour potache dans toutes les situations. On a même de la fesse et un peu de sein.

Bref, c'est un festival. Un mix des meilleurs morceaux du maitre.


Oui, le scénario est un peu con-con voire cul-cul la praline. Oui Ryan Reynolds a l'air de ne plus savoir faire que des rôles décalés à la Deadpool. Oui, le moindre petit impact à 5 km/h entre deux vélos en plastique déclenche l'explosion de 20000 kilos de TNT.

Il n'empêche, Bay est toujours un maître dans l'art de filmer l'action dans n'importe quel sens. Encore une fois, il arrive à nous sortir des images sublimes d'à peu près n'importe quoi, d'un cimetière d'avion à une antenne de télévision en passant par le bateau de luxe ou les canyons d'un désert. Rien que l’intro du film, avec une course-poursuite extraordinaire, vaut le détour.

De plus, ce film a un côté sale gosse bourrin qui n'est pas pour nous déplaire.

Bref, Six Underground ne remportera sans doute jamais d'Oscar. Mais on lui filerait bien la statuette du meilleur divertissement du moment. Dans la gueule, si possible.

 

 
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Plateformes :

Editeur : Netflix

Développeur : Michaël Bay

PEGI : 16+

Prix : Netflix

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