La Planète des Singes : Suprématie, la critique du film

 

Publié le Mardi 1 août 2017 à 12:00:00 par Sylvain Morgant

 

La Planète des Singes : Suprématie, la critique du film

Un film avec du poil

imageCela fait maintenant plusieurs années que le virus ALZ-113 s'est répandu sur la planète. Les humains ne sont plus que quelques poignées et les singes, dirigés par César, continuent de vivre de leur côté et se protègent des derniers soldats.

Suite à une attaque qui coûte la vie à la femme et à l'un des fils de César, ce dernier se lance dans une quête vengeresse pour retrouver l'homme, dit « Le Colonel », responsable de cette tuerie.

Mais derrière cette quête, César découvre qu'un mal étrange, dérivé de l'épidémie initiale, affecte les deniers hommes. C'est pour cela que les hommes du colonel traquent César et ses singes. Car bientôt, il n'y aura plus d'humain.

Et la Terre deviendra la Planète des Singes.

Suite et fin de la nouvelle version de la saga commencé en 2011, La Planète des Singes : Suprématie est toujours réalisé par Matt Reeves. On retrouve Andy Serkis sous les poils de César. Se joint au casting Woody Harrelson qui est "le Colonel", la jeune Amiah Miller est Nova, tandis que Judy Greer, Karin Konoval, Steve Zahn, Chad Rook, Ty Olsson et Terry Notary sont les différents singes du groupe de César.

La réalisation de Reeves est toujours impeccable, les singes sont encore plus beaux, détaillés et crédibles que dans les épisodes précédents. On les sens vraiment "là" même au milieu d'acteurs réels. Serkis donne, encore une fois vie à une créature numérique et ce gars est toujours aussi doué. César, ainsi que les autres singes, n'ont jamais été aussi vivants, aussi… « humains ».


screenConcernant l'histoire, c'est un mélange de Moïse et Apocalypse Now (dont nombre de références parsèment le film). Entre le voyage pour libérer son peuple et la quête en zone ennemie pour éliminer le responsable du massacre de sa famille. Viennent s'y ajouter, mais en toute fin, les derniers actes des hommes avant leur "disparition". Globalement, tout se tient. Si ce n'est quelques soucis de comportement des soldats humain : Quand un vigile n'arrive pas à voir ni entendre une centaine de singes qui lui passe devant à environ 15 mètres, tu comprends vite pourquoi les primates ont gagné la "guerre".

On aura juste un regret sur l'antagoniste, joué par Woody Harrelson, dont les motivations laissent perplexe et qui manque légèrement de charisme. C'est assez paradoxal vu que la dimension de cet acteur et vu le fanatisme qu'il inspire à ces soldats.

screenA noter, et c'est important, que le film est quasi muet. D'une part parce que les signes parlent en langage des signes (seul César prononce quelques mots) et d'autre part parce que les humains sont relativement rares à l’écran. Il en ressort une ambiance étrange mais sereine. Et un blockbuster estival muet, à mille lieux des canons du genre, il fallait le faire.

Au final, La Planète des Singes : Suprématie est un très beau film qui clôt de très belle façon une relecture de la saga. Pourquoi donc se priver ?
 

 

 
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La Planète des Singes : Suprématie, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Twentieth Century Fox France

Développeur : Matt Reeves

PEGI : 7+

Prix : Cinema

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