Baby Driver, la critique du film

 

Publié le Mardi 18 juillet 2017 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Baby Driver, la critique du film

Nobody Puts Baby in a Corner

imageBaby vit un casque sur les oreilles à longueur de journée. Victime d’un accident étant enfant, il doit faire avec un acouphène constant et la musique lui permet de palier à ce handicap. Mais Baby est surtout un jeune pilote surdoué auquel aucune voiture ne résiste. Il est d’ailleurs sous la coupe de Doc, un gangster qui organise de nombreux braquages de banques… et Baby est donc le chauffeur attitré de diverses équipes de criminels.
Pourtant, il n’a qu’une envie : quitter ce milieu qu’il déteste et vivre paisiblement avec Joseph, son tuteur désormais grabataire dont il s’occupe.
Lorsqu’il tombe amoureux de Debora, une jeune serveuse, il se dit qu’il tient là l’opportunité pour tout plaquer et partir au bout du pays refaire sa vie.
Mais quitter un tel milieu est toujours difficile. Et Doc l’oblige à faire un dernier coup…

Baby Driver est le nouveau film d’Edgar Wright, plus connu pour ses films parodiques Shaun of the Dead, Hot Fuzz ou Le dernier Pub avant la fin du monde.
On retrouve devant la caméra Ansel Elgort (Divergente), Kevin Spacey, Jamie Foxx et la jolie Lily James (Orgueuil et Préjugé et Zombies).


screenTout d’abord, soyons clairs : Baby Driver souffre de trop de défauts pour s’adjuger le titre de film de l’été. En premier lieu, une bande son trop méconnue pour nous européens pour tout à fait nous transporter dans l’univers du héros. Certes, il y a du James Brown, du Queen, du Barry White et même du R.E.M. Mais ce sont des morceaux relativement méconnus, à moins d’être tout à fait fan, qui viennent se mélanger à des artistes qui ne vous diront sans doute rien : Focus, Run the Jewels, Martha Reeves & the Vandellas, The Detroit Emeralds, et j’en passe.
Alors certes, les musiques ne sont pas désagréables et collent plutôt bien (à une ou deux exceptions près) avec l’action. Mais soyons honnête : des morceaux plus connus auraient donné une dimension supérieure à cet aspect du film, aspect omniprésent.
En second lieu, le scénario croule sous les incohérences : les braqueurs qui retirent les masques alors que la ville possède de nombreuses caméras, Baby qui va faire un repérage au lieu d’utiliser une personne annexe qui ne participera pas au braquage, un gamin dont la présence n’a au final aucun intérêt, le sentimentalisme malvenu du gangster à la fin du film, sans oublier la serveuse qui ne s’émeut pas un seul instant que son nouveau petit ami soit un gangster appartenant à un gang qui a tué des gens innocents…

screenTrop de soucis, donc, pour tout à fait convaincre. Malgré ça, Baby Driver séduit par plusieurs aspects. Ses acteurs, tout d’abord. Même si Jamie Foxx en fait trop, le reste du casting est à la hauteur. Ansel Elgort assure ce qu’il faut dans le rôle principal. Kevin Spacey est impeccable, comme toujours, Lily James est charmante, et on pourra citer également Jon Hamm ou Eliza Gonzalez, parfaits en Bonnie & Clyde des temps modernes. Même si là encore, l’affrontement final et le dénouement sont très largement perfectibles.
Les scènes de conduite sont surtout très impressionnantes, avec quelques figures improbables réalisées avec brio, quelques sorties de route mémorables et toujours maîtrisées… finalement un héros pilote, c’est toujours cool.

Un petit film d’été, donc, qui aurait mérité plus de soin, sans doute, mais qui reste agréable à regarder.

 

 
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Plateformes :

Editeur : Sony Pictures Releasing France

Développeur : Edgar Wright

PEGI : 7+

Prix : Cinema

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